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Religion

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Notes de lecture Notes de lecture : En tant que présentations ou compilations, ces articles sont les plus accessibles à tous les lecteurs. Aucune connaissance sur J.R.R. Tolkien n’est requise.

Articles de synthèse Articles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R Tolkien.

Articles théoriques Articles théoriques : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

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L’énigme de l’absence de religion dans le chef-d’œuvre de Tolkien

Lire l’article L'absence de religion chez Tolkien Bruno Delorme — 2019
Malgré le développement très étoffé des données historiques concernant la Terre du Milieu, on peut faire remarquer qu'on ne trouve pas de clergé, de dogme religieux, de croyance établie dans le légendaire tolkienien. L'auteur cherche alors à élucider cette énigme en discutant de la nature onirique de l'œuvre de Tolkien, et propose même, comme piste à la réflexion, une hypothèse psychologique. Cet article s'accompagne de deux commentaires de Tolkiendil, qui viennent nuancer la thèse avancée et proposent une perspective alternative. Le premier revient sur les intentions littéraires et mythopoétiques de Tolkien à la lumière de son essai, Du conte de fées. Le second suggère de passer par un parallèle avec Beowulf pour comprendre le traitement que Tolkien fait de la religion dans son œuvre.
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« Certainement tu ne doutes pas » : Tolkien et Pie X : antimodernisme dans la Terre du Milieu

Lire l’article « Certainement tu ne doutes pas » A.R. Bossert — 2006 (traduit par Renaud de Sainte-Marie)
Initialement paru dans Mythlore, vol. 25, n°1, cet article vous est ici proposé en traduction française. S'intéressant au rapport entretenu par Tolkien vis-à-vis de la philosophie anti-moderniste du pape Pie X, ces travaux s'attachent à montrer comment l'œuvre de Tolkien, du Silmarillion au Seigneur des Anneaux en passant par le Hobbit, prolonge et reflète les discussions religieuses autour de la question du modernisme catholique, et vient asseoir, au sein même de la fiction, un argumentaire développé ailleurs et plus explicitement dans les Lettres.
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La traversée des Mines de la Moria

Lire l’article La traversée des Mines de la Moria Bruno Delorme — 2011
Dans la plupart des grandes religions, l'enfer est un lieu particulier qui n'appartient pas au monde ordinaire, et qui, selon les antiques géographies mythiques, est généralement situé sous terre. Son accès est réservé à ceux qui y sont destinés, à savoir les âmes des morts. Mais il est possible, à certains êtres d'exception, de franchir la frontière qui sépare le monde des vivants de celui des trépassés pour séjourner temporairement dans ce monde souterrain. Dans la longue aventure vécue par les protagonistes du chef-d’œuvre de Tolkien, et avant que la Compagnie ou la Communauté de l'Anneau ne se sépare, leur périple va les mener dans un lieu terrifiant entre tous et qu'ils vont devoir traverser quasiment malgré eux. Ce lieu, c'est la Moria.
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Le fait religieux chez Tolkien

Lire l'article Le fait religieux chez Tolkien  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Franck Mazas — 2005
Allons bon, pourra-t-on se dire en lisant ce titre, encore une tentative de récupération de l’œuvre tolkienienne et de son succès. En effet, comment affirmer que non seulement le Seigneur des Anneaux, mais tout le monde secondaire du célèbre professeur oxonien est catholique ? La question de la légitimation de cette étude sera donc la première question traitée, notamment par un bref survol biographique et la lecture des lettres de l’auteur. Restera donc à voir ensuite en quoi cet « esprit » qui a séduit tant de lecteurs est si proprement chrétien…
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Les hérauts de l'Espérance

Lire l’article Les hérauts de l'Espérance Franck Mazas — 2006
A lire attentivement les œuvres de Tolkien, et plus particulièrement Le Seigneur des Anneaux, on éprouve une étrange impression : au moment où tout espoir semble avoir disparu, certains personnages, au lieu de sombrer dans le désespoir, gardent une sorte d’étincelle qui maintient leur courage et leur détermination. Cette impression, nous ne l’avons pas souvent lorsque nous lisons les récits de légendes antiques, notamment grecques, où les héros sont souvent le jouet du destin, ou du fatum, et où ils se retrouvent finalement écrasés. Le legendarium tolkienien contient également de tels héros qui se sentent, à tort ou à raison, écrasés par leur destinée, comme Túrin. Mais pour les plus lucides d’entre eux, nous sentons qu’ils conservent toujours au plus profond d’eux-mêmes cette merveilleuse vertu qu’est l’espérance.
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Tolkien et Éphrem le Syrien, deux poètes-théologiens

Lire l’article Tolkien et Éphrem le Syrien, deux poètes-théologiens Didier Rance — 2023
Qu’y a-t-il de commun entre Tolkien et Éphrem, entre l’auteur d’une Faërie au XXe siècle et un diacre syriaque, Père et Docteur de l’Église du IVe siècle, tout consacré à la défense et illustration de la foi chrétienne ? Un essai de réponse, qui réservera quelques surprises.
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Du « Marring » au « Marrissement »

Lire l’article Du « Marring » au « Marrissement » Jérôme Sainton — 2011 (révisé en 2015)
Placé au cœur des textes les plus significatifs du Conte d’Arda, le Marring of Arda recouvre le thème de la blessure infligée par Melkor au monde des Elfes et des Hommes ainsi détourné du dessein originel du Créateur. Notre enquête, philologique et faërique, s’était donnée pour but de rassembler les indications susceptibles d’aider les traducteurs à résoudre le double problème du sens et de la forme de ce thème à conserver dans les textes. Nous présentions alors notre propre cheminement qui aboutit à proposer en français la traduction du Marrissement d’Arda.
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Religion en Terre du Milieu : comment ça marche, et qu'est-ce que ça fait ?

Lire l'article Religion en Terre du Milieu : comment ça marche, et qu'est-ce que ça fait ?  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Chris Seeman — 1993 (traduit par Odilon Dubost)
La religion est une caractéristique standard dans l'univers du jeu de rôle de fantasy. Si nous définissons en gros la religion comme un credo (ce que les gens croient), un code (ce à quoi les gens accordent une valeur), et un culte (comment les gens expriment croyances et valeurs à travers un rituel), alors nous pouvons la distinguer comme un facteur dans la plupart des jeux de rôle.
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Du Bien, du Mal et de leur origine

Lire l'article Du Bien, du Mal et de leur origine  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis — 2001-2002
Le lecteur moderne du Silmarillion - à notre époque où l’histoire des religions n’est que peu, sinon pas du tout abordée pendant la scolarité - peut légitimement s’interroger sur l’origine du mal dans la cosmogonie esquissée par Tolkien. « Si Melkor Morgoth est entièrement dévolu aux ténèbres », se dit-il naturellement, « et si néanmoins il a été créé par Eru Ilúvatar, serait-ce par conséquent que le mal existe dans la pensée même du Créateur »… Et de questionner, alors, la responsabilité d’Eru dans l’existence du mal.
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Entre Hostie et Manne : Lembas ar Coimas

Lire l’article Entre Hostie et Manne : Lembas ar Coimas Didier Willis — 2002-2003
Tolkien ne cachait pas qu’il était catholique. Lorsqu’on lui suggéra que le personnage de Galadriel puisse contenir une imagerie inspirée par la Sainte Vierge, Tolkien ne rejeta pas l’idée et admit même explicitement que la comparaison puisse être possible, tout en la nuançant sérieusement et en précisant que Galadriel n’est pas une représentation de Marie, ni même une allusion volontaire. Dans le même ordre d’idées, le lembas ou pain de route offert par Galadriel aux membres de la Compagnie de l’Anneau a suscité bien des rapprochements avec l’eucharistie chrétienne.
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Quatre coupes de miruvor

Lire l'article Quatre coupes de miruvor  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Didier Willis — 2008
La problématique que nous abordons sous un nouvel angle est celle du miruvor, cordial d’Imladris donné par Elrond à Gandalf. Comme pour le lembas, d’aucuns y ont parfois vu une allusion sacramentelle : partagé à trois reprises avec les membres de la Compagnie de l’Anneau, ce miruvor pouvait faire penser à une certaine forme d’eucharistie. Il nous est apparu, cependant, que ce dossier n’avait jamais été traité sérieusement - c’est-à-dire en revenant strictement au texte et en étudiant comment il était organisé. Nous en donnons ici une piste symbolique, mais certainement pas la seule possible…
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Parole et pensée chez Tolkien : l’analogie de l’angélologie

Lire l’article Parole et pensée chez Tolkien : l’analogie de l’angélologie Didier Willis — 2003 (révisé en 2012)
Le Seigneur des Anneaux fait parfois appel, en passant, à des conceptions qui n’y sont pas exposées techniquement, mais qui sont seulement - dira-t-on - utilisées mythopoiétiquement. L’inexpliqué relève la magie de la faërie, mais relève-t-il de l’inexplicable ? Pour le dire autrement, ne peut-on rendre raison de cette faërie ? Le Seigneur des Anneaux est un roman, et non un traité de philosophie ou une somme de théologie. Si l’on sait bien que sa profondeur historique vient du Silmarillion, on méconnaît encore souvent le fait que sa profondeur philosophique et théologique s’explique par le « Silmarillion » tardif (c’est-à-dire de la fin des années 1950). C’est ce que nous attacherons à révéler.
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L’équivocité des conceptions valarine et elfique du « marrissement » d’Arda

Lire l’article L’équivocité des conceptions valarine et elfique du « marrissement » d’Arda Didier Willis — 2003 (révisé en 2011)
Tolkien a consacré plusieurs notes et quelques passages importants de ses récits tardifs à formaliser les aspects théologiques de son œuvre. Ainsi, la dénomination Arda Unmarred recouvre-t-elle, selon les textes, deux concepts connexes : à la fois l’idée de l’état originel du monde s’il n’avait pas été perverti par Melkor, et la projection d’une création voulue parfaite, qui sera restaurée par Eru à la fin des temps. De ces deux concepts, le premier n’a jamais existé de facto et constitue simplement une référence idéale à ce qu’aurait dû être la Création si elle n’avait pas été avilie. La Création n’a pas été voulue mauvaise, mais Melkor y a distillé ab ovo les germes du Mal.
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