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J.R.R. Tolkien And C.S. Lewis : The Story Of Their Friendship

Auteur Colin Duriez
Publication 2003
Éditeurs Sutton Publishing, The History Press

Quatrième de couverture (traduction)

Tolkien et C.S. Lewis sont deux célébrités littéraires, connues à travers le monde comme les créateurs de la Terre du Milieu et de Narnia. Pourtant, nombre de leurs lecteurs et fans ignorent tout de l'amitié profonde et complexe unissant Tolkien et son collègue de l'université d'Oxford, C.S. Lewis. Sans les encouragements continuels de son amis, Tolkien n'aurait jamais achevé Le Seigneur des Anneaux. Ce grand conte, ainsi que le Silmarillion qui lui est rattaché, seraient restés un passe-temps purement privé. De la même manière, après la rencontre des deux auteurs à l'université d'Oxford en 1926, tous les écrits de Lewis furent influencés par Tolkien que ce soit dans l'utilisation de noms ou de la création de mondes fantastiques crédibles. Ils découvrirent vite leur affinité - un amour du langage et de l'imaginaire, une lecteur extensive des mythes nordiques et des contes de fées, un désir d'écrire des histoires par eux-mêmes, tant en prose qu'en vers. Tolkien comme Lewis furent des figures centrales du cercle littéraire informel les Inklings. Ce livre aborde leurs vies, dévoile l'extraordinaire histoire de leur amitié qui dura, avec ses hauts et ses bas, jusqu'à la mort de Lewis en 1963. Malgré leurs différences, une même vision les unissait et continue à inspirer des millions de lecteurs au monde.

Colin Duriez fut éditeur pour Inter-Varsity Press, à Leicester en Angleterre durant de nombreuses années. Auteur professionnel, il offre actuellement ses services en management de projet et éditorial au sein de sa propre entreprise, InWriting, à Keswick, Cumbria. Il a étudié à l'université d'Istanbul, à l'université d'Ulster (où il fut l'un des membres fondateurs du Irish Christian Study Centre) et sous la direction de Francis Schaeffer à L'Abri de Huemoz en Suisse. Il a occupé de nombreux postes dans l'enseignement et l'édition au cours des trente dernières années.

Sommaire

L'avis des lecteurs

La critique de Folfaerie (mai 2011)

La rencontre de deux Inklings

La grande originalité de cette biographie c'est qu'elle n'est pas consacrée seulement à Tolkien, (car depuis la création de la trilogie de Jackson, chacun y est allé de sa contribution) mais s'intéresse surtout à l'amitié qui unissait le créateur des Hobbits à une autre figure de la littérature anglaise : C.S. Lewis (qui était Irlandais). Ce dernier n'est pas très connu en France. Du moins, il l'est un peu plus depuis qu'Hollywood s'est emparé des adaptations de son cycle sur Narnia. On ne trouve plus guère aujourd'hui ses récits traduits pour « adultes » et seules ont survécu les Chroniques de Narnia, cycle de fantasy en 7 volumes essentiellement destiné à un jeune public, plus jeune en tout cas que celui du Seigneur des anneaux.

Duriez remonte donc aux sources de cette amitié, dressant un portrait relativement complet des deux hommes et mettant en lumière leurs points communs comme leurs divergences, ne s'éloignant guère d'Oxford qui fut le centre de leur vie. Il est indéniable que chacun d'eux a eu une influence décisive sur l'autre, si bien que, comme le dit un spécialiste, on ne connaitrait pas Lewis sans Tolkien, certes, mais l'inverse est également valable. Mais cette influence, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ne se situe pas au niveau de leurs écrits respectifs. Si chacun appréciait le talent de l'autre cela n'empechait pas que Tolkien était incapable de s'intéresser aux Chroniques de Narnia tandis que Lewis ne pouvait se montrer un admirateur inconditionnel de l'Anneau. C'est surtout sur leur ouverture d'esprit et leurs convictions religieuses que les deux hommes se sont mutuellement enrichis.

Il est également très intéressant d'avoir un aussi bel exemple d'amitié littéraire comme seule la Grande-Bretagne peut en susciter. A la fin du livre, je me suis surprise à regretter de ne pas avoir connu cette époque pour l'ambiance si riche et si studieuse d'Oxford, cet extraordinaire bouillonnement intellectuel, cette pépinière d'auteurs formidables qui avaient une véritable vénération pour la littérature anglo-saxonne, qui malgré leurs succès littéraires continuaient d'enseigner à des générations d'étudiants ravis d'avoir pour professeurs des hommes aussi prestigieux.

Vous pouvez retrouver ce commentaire ainsi que de nombreuses autres critiques sur le blog de Folfaerie.

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