Tolkien et la Religion

9791023105476.jpgTolkien et la Religion
Comme une lampe invisible

Titre français Tolkien et la Religion
Comme une lampe invisible
Traduction Leo Carruthers
Publication française 14 novembre 2016
Éditeur français Presses Universitaires de la Sorbonne

Quatrième de couverture

Peut-on qualifier Tolkien d’« auteur catholique » ? Ses romans véhiculent-ils une spiritualité définie ? Si le mythographe écarte le terme Dieu, et toute autre allusion à la religion, nombre de lecteurs sentent dans son œuvre la présence d’une « sorte de foi, comme une lampe invisible ».

La vie et l’œuvre de Tolkien, examinées dans la perspective religieuse, sont au cœur des deux parties de ce volume. Sa conversion au catholicisme est située dans le contexte historique du 19e siècle, qui affecte les catholiques et les protestants anglais. Tolkien restera toute sa vie un fidèle pieux et pratiquant ; mais, plutôt conservateur, il aura du mal à intégrer l’aggiornamento de l’Église suite à Vatican II. Il joue un rôle clé dans les Inklings, groupe d’intellectuels d’Oxford, animé par son meilleur ami, C.S. Lewis, universitaire connu pour ses livres de théologie populaire. Enfin, Tolkien le créatif a puisé son inspiration en grande partie dans les textes du Moyen Âge, chrétiens, païens ou mixtes, qu’il connaît professionnellement, dont plusieurs sont présentés ici.

La seconde partie du livre explore la mythologie de Tolkien, non seulement les deux romans publiés de son vivant (Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux), mais aussi l’ensemble de légendes, sur lequel il travaillait incessamment, sans pouvoir l’achever de manière satisfaisante. Les récits les plus développés seront publiés plus tard par son fils Christopher : Le Silmarillion et L’Histoire de la Terre du Milieu. Plus accentués vers la fin de sa vie, les thèmes du mythe, de la religion et de la spiritualité y sont présents à divers degrés.

Sommaire

Avant-propos

Introduction : Auteur catholique / catholique auteur ?

Première partie
CHEMINS DE VIE

La conversion d’une mère et ses enfants. – Les catholiques en Angleterre : le choc des cultes. – L’influence du cardinal Newman et ses héritiers spirituels. – La mort de la mère. Un père de substitution. – La pratique religieuse dans la vie privée. – Un catholique « normal » et la vie de famille

Tolkien, Lewis et les Inklings. – Un jeu de mot parlant. – Le caractère masculin des Inklings. – La théologie populaire et le roman. – Les aléas de la vie. – Owen Barfield et l’anthroposophie. – Quelques amis prêtres

Christianisme et écriture en Europe médiévale. – Boèce et la Consolation de la Philosophie. – Beowulf. – Ancrene Wisse (Guide des recluses). – Sire Gauvain et le Chevalier vert. – Pearl (La Perle). – Patience, Jonas et la Bible de Jérusalem. – Les Eddas et les Nains. – Le Kalevala

Seconde partie
PARCOURS EN TERRE DU MILIEU

Conclusion

Bibliographie sélective

L'avis des lecteurs

Donnez votre avis !

Nom, Prénom, ou Pseudonyme :
Adresse e-mail :
Votre avis :

Retapez le mot « Beleriand » en MAJUSCULES (vérification contre les robots de spam) :

Éditions

En français



Voir aussi sur Tolkiendil