Bilbo et les nains dans la Forêt Noire - Divitiac

Le chemin s’abîmait, obscur,
Sous de sordides frondaisons
Qu’une implacable meurtrissure
Faisait vibrer à l’unisson.

Sous de sordides frondaisons
Un souffle immobile et glacé
Faisait vibrer à l’unisson
Le cœur de Nains au pas pressé.

Un souffle, immobile et glacé,
Imprégnait l’air sourd de terreur ;
Le cœur de Nains au pas pressé
Saccadait l’épaisse moiteur.

Cet élément a été publié dans le Calendrier Tolkiendil 2008.

 Calendrier Tolkiendil 2008

Imprégnait l’air sourd de terreur
Le bruissement du temps qui lasse,
Saccadait l’épaisse moiteur
Du soir le matin qui s’efface.

Le bruissement du temps qui lasse
Souffrait cette foule animale
Du soir ; le matin qui s’efface
Aux yeux du monde est sans escale.

Souffrait cette foule animale
Le Nécromancien dont le songe
Aux yeux du monde est sans escale –
Pardon diaphane qui le ronge.

Le Nécromancien dont le songe
Eclatant de savoir ravi,
Pardon diaphane qui le ronge,
Perpètre l’Œil inassouvi ?

Eclatant de savoir ravi
Aux libres ombres du couvert,
Perpètre l’Œil inassouvi,
Couple fané de primevères !

Aux libres ombres du couvert
Les ténèbres toujours confient :
Couple fané de primevères,
Pourquoi des Nains gâter l’oubli ?

Les ténèbres toujours confient
La faim et la désespérance :
Pourquoi des Nains gâter l’oubli ?
La forêt veille leur errance.

La faim et la désespérance
Corrompent le pas le plus sûr ;
La forêt veille leur errance ;
Le chemin s’abîmait, obscur.

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arts/poemes/divitiac/bilbo_et_les_nains_dans_la_foret_noire.txt · Dernière modification: 06/04/2020 18:47 (modification externe)
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