Le système de déclinaisons du sindarin

 Quatre Anneaux
Thorsten Renk
traduit de l’anglais par Damien Bador
Article théorique : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

Introduction

Contrairement au quenya, le sindarin du Troisième Âge ne possède aucune déclinaison nominale permettant de marquer les différents cas. Et pourtant, à une époque antérieure, le sindarin disposait probablement de ces terminaisons. En WJ, p. 370, Tolkien écrit : « Puisque toutes les voyelles finales disparurent en sindarin, il ne peut désormais plus être déterminé si cette langue avait développé un –ô flexionnel au cours de la période primitive. Sa présence en telerin d’Aman rend probable qu’il a jadis existé en sindarin. Le placement en second du nom au génitif en sindarin régulier dérive probablement aussi de formes flexionnelles […] »1)

La forme ennas2) nous procure un indice différent. Il est très plausible que cette forme soit apparentée au quenya enta3) fléchie au locatif, d’où le q. entassë. Dans ce cas, la terminaison locative –sse doit également avoir eu un rôle en sindarin primitif.

Cependant, seules quelques traces de cette situation demeurent en sindarin du Troisième Âge — les déclinaisons en sont virtuellement absentes, et la structure phrastique est à la place marquée par la présence ou l’absence de mutations grammaticales et / ou de particules indiquant les cas. Néanmoins, il existe certaines particularités et bizarreries du système de déclinaisons sindarin qui invitent à y jeter un œil de plus près.

Nominatif

Il n’y a pas grand-chose d’intéressant à dire sur le nominatif — c’est la forme non fléchie du nom que l’on trouve dans les dictionnaires. Les noms sindarins au nominatif sont sujets de la phrase et restent donc non lénifiés (s’ils ne mutent pas à cause d’un article défini).

Génitif

Il existe deux manière d’exprimer le génitif sindarin, toutes deux illustrées par une expression unique : Narn e-Dant Gondolin ar Orthad en-Êl « #Conte de la Chute de Gondolin et du Lever de l’Étoile »4). Apparemment, une manière est de placer le mot non lénifié au génitif après le nom auquel il se réfère (dant Gondolin « Chute de Gondolin »), l’autre est d’utiliser la marque du génitif en (Narn e-Dant « Conte de la Chute »).

Beaucoup de gens pensent que le génitif indéfini (utilisant la préposition anglaise of « de ») s’exprime au moyen de la première version, tandis que le génitif défini (utilisant l’angl. of the « du, de la ») requiert en. Comme souvent, une observation détaillée des preuves attestées raconte une histoire différente.

Nous avons de nombreux exemples de génitif dans les noms. Bon nombre d’entre eux n’obéissent pas à la règle simple esquissée ci-dessus, fondée sur la définitude, e.g. Dôr Iâth « Terre de la Barrière »5), Narn […] ar Orthad « Conte […] du Lever »6), Ered en Echoriath « [les] Montagnes des Echoriath »7), Cabed en Aras « [le] Saut du Cerf »8), Haudh-en-Ndengin « Colline des Tués »9).

Il ne fait guère de doute que les relations génitives puissent s’exprimer par le placement du nom génitif en second, Tolkien l’indique très clairement en WJ, p. 370 : « Le placement en second du nom au génitif en sindarin régulier dérive probablement aussi de formes flexionnelles […] Mais lors de la période tardive les séquences génitives avec le possesseur ou qualificatif placé en second devinrent aussi des composés figés : comme Dóriath pour Dôr Iâth “Terre de la Barrière”. »10)

Il est probable que la confusion concernant l’identification du génitif « simple » (plaçant en second le nom au génitif, qui reste non lénifié) comme génitif indéfini provient d’une mauvaise identification des causes et des effets : la vaste majorité des génitifs simples ont des noms propres comme second élément (cf. ennyn Durin « portes de Durin »11), aran Moria « roi de Moria »12), aran Gondor « roi de Gondor »13)), mais en anglais, de telles expressions impliquant des noms propres ne peuvent avoir d’article défini. Cependant, si l’on considère les quatre exemples où aucun nom propre n’est présent en deuxième position, trois d’entre eux possèdent un article défini dans la traduction anglaise : fennas nogothrim « portail du peuple nain »14), Dôr Iâth « Terre de la Barrière »15) et Narn […] ar Orthad « Conte […] du Lever »16). Dans le dernier exemple, peth lammen « le mot de ma langue »17), la grammaire anglaise n’autorise pas non plus l’ajout d’un article défini.

Ainsi, le génitif simple semble principalement être utilisé en combinaison avec des noms propres, ou dans le cas de la tentative de Gandalf pour ouvrir la porte de la Moria, pour respecter la métrique d’un poème ou d’un rythme. Cet usage étant habituel, il semble ne pas impliquer de définitude. Mais comme pourrait l’indiquer la remarque de Tolkien concernant les génitifs qui deviennent des composés figés en WJ (p. 370), en-dehors de ces fonctions, le génitif simple n’est probablement plus guère employé en sindarin au Troisième Âge.

La Porte de la Moria {© Ted Nasmith)

Cela ne signifie pas que le « nouveau » génitif (impliquant la particule en) ne pouvait être utilisé pour les noms propres : Ered en Echoriath montre qu’il est entièrement légitime de le faire – le nombre d’exemples suggère juste que ce n’est guère commun et que si un nom propre est le second élément, le génitif simple est manifestement préférable.

Il est probable que le nouveau génitif soit étroitement apparenté à l’article défini : d’abord, comme condir i Drann « maire de la Comté »18) le montre, l’article défini lui-même peut prendre la fonction de en. Deuxièmement, au pluriel in est utilisé pour exprimer les relations génitives, et il s’agit également du pluriel de l’article défini, cf. Annon-in-Gelydh « Porte des Ñoldor »19), Aerlinn in Edhil « #Hymne des Elfes »20), mais il existe aussi des exemples où en est utilisé au pluriel, cf. Bar-en-Nibin-Noeg « Maison des Petits-nains »21).

En noldorin au moins, il existe une particule différente qui peut être utilisée pour marquer le génitif : na22), dont le pluriel nia est apparent dans l’expression sarch nia hîn Húrin « tombe des enfants de Húrin »23) (où, incidemment, un génitif simple impliquant un nom propre est également présent). On peut supposer que ce concept fut abandonné dans le sindarin ultérieur, vu que na semble alors avoir pris un rôle différent.

Il ne semble pas y avoir de différence conceptuelle entre les deux manières d’exprimer le génitif (excepté l’habitude d’utiliser le génitif simple pour les noms propres) – nous voyons l’idée « conte de […] » exprimée tant au moyen du génitif simple Narn Beren ion Barahir « Conte de Beren fils de Barahir » qu’en usant du nouveau génitif Narn en-Êl « Conte de l’Étoile »24). De même, l’origine est exprimée en employant le génitif simple aran Gondor « roi de Gondor »25) ou le nouveau génitif Connin en Annûn « Princes de l’Ouest »26)

En l’absence de différences conceptuelles apparentes, les deux génitifs sindarins semblent capables d’exprimer la variété de significations vues dans les cas génitifs et possessifs du quenya. Le génitif sindarin dénote la possession ou la qualification (voir les commentaires de Tolkien en WJ, p. 370), un rôle qui est tenu par le possessif en quenya27). Il dénote le sujet d’un conte, cf. sind. Narn en-Êl, une fonction remplie par le génitif en quenya, cf. q. quenta Silmarillion. De même, il dénote l’origine, cf. sind. rach Morgoth « malédiction de Morgoth »28), qui est exprimée par le génitif en quenya, cf. Varda Oiolossëo « Varda du Mont éternellement blanc » (« Namárië », SdA) et, en poussant un peu, on peut même arguer que le génitif sindarin peut dénoter une partie d’un tout, cf. Methed-en-Glad « Fin du Bois »29).

En résumé, il n’y a aucune différence apparente entre les deux génitifs sindarins. Il n’est certainement pas vrai que l’un soit employé pour exprimer les relations génitives définies et l’autre les indéfinies – les deux s’observent pour chaque fonction. Il semble cependant y avoir une différence coutumière, nombre d’exemples indiquant qu’il est préférable d’employer le génitif simple sans en si le mot au génitif est un nom propre.

Datif

Il existe trois possibilités distinctes pour exprimer le datif en sindarin :

Utiliser le pronom le « à toi, pour toi, vers toi » :

  • Fanuilos le linnathon « vers toi, Blanc-éternel, je chanterai »30)
  • le nallon sí di-nguruthos « vers toi je crie maintenant dans l’ombre de la mort »31)
  • le linnon im Tinúviel non traduit, probablement « #vers toi je chante, je [suis ?] Tinúviel »32)

Utiliser la marque du datif an, séparément ou dans un composé :

  • Naur an edraith ammen ! « [le] feu pour nous sauver »33)
  • Annon edhellen, edro hi ammen ! « Porte elfique, ouvre maintenant pour nous »34)
  • A Pherhael ar am Meril suilad uin aran « À Samsagace et Rose le salut du Roi »35)
  • Anno ammen sír […] « Donnez-nous aujourd’hui […] »36)
  • Guren bêd enni « mon cœur me dit »37)
  • ar díheno ammen i úgerth vin […] « et pardonnez-nous nos péchés […] »38)
  • sui mín i gohenam di ai gerir úgerth ammen « comme nous pardonnons à ceux qui pèchent contre nous »39)40)
  • ú-chebin estel anim « je ne garde pas d’espoir pour moi-même »41)
  • Gurth an Glamhoth ! « Mort à la horde glapissante ! »42)
  • Aglar’ni Pheriannath ! « Gloire aux Semi-hommes »43)

Il est probable que la dernière forme représente un composé originel #anin ou #enin, qui fut réduit en ‘nin, que l’on voit générer une mutation nasale dans cet exemple.

c) Comme objet comme à l’accusatif :

  • Ónen i-Estel Edain « J’ai donné l’Espoir aux Edain »44)
  • Ar e aníra ennas suilannad mhellyn în phain « Et là il désire saluer [lit. donner un salut à] tous ses amis »45)

Dans les « Vues de l’eldarin commun sur le système pronominal sindarin » sont donnés certains arguments en faveur du fait que le soit un cas particulier. Ici par conséquent, nous ne le considérerons pas comme une manière régulière de former le datif et noterons qu’il est probablement exceptionnel.

Il demeure deux possibilités de former le datif, une « simple » sans marque spécifique et une « marquée » utilisant an ou des composés et formes dérivées. En comptant simplement le nombre d’exemples, le datif marqué semble être l’option normale. Puisque les datifs simple et marqué se voient dans la Lettre du Roi et le Linnod de Gilraen, les deux alternatives ne représentent pas deux phases différentes du travail de Tolkien.

Commençons par nous intéresser au datif simple : l’anglais possède une construction similaire, le datif pouvant être exprimé au moyen de prépositions (I gave bread to the boy, I gave bread for the boy ou en utilisant un cas objet qui inclut le datif comme l’accusatif (I gave the boy bread). Si le cas objet est employé, le datif précède l’accusatif en anglais, et l’ordre des mots sous-entend cette distinction. À partir de Ónen i-Estel Edain, nous pouvons déduire l’ordre des mots dans le cas où le verbe possèderait à la fois un accusatif et un datif : en sindarin (contrairement à l’anglais), l’accusatif vient en premier.

Certains écrivains ont argué qu’un objet direct est lénifié et qu’un objet indirect demeure non lénifié, afin d’établir une distinction. Bien que cela semble une idée judicieuse, elle est probablement fausse. Observons l’exemple Ar e aníra ennas suilannad mhellyn în phain : suilannad est manifestement composé de suil « salut » et anna- « donner », donc la phrase se traduit littéralement par « désire donner [un] salut à ses amis » et non « désire saluer ses amis » ; par conséquent « amis » est en fait un datif et non un accusatif. Et il est pourtant lénifié. Ainsi, les preuves disponibles nous poussent à conclure que seul l’ordre des mots et non la présence de la lénition permet de faire une distinction entre le datif et l’accusatif.

Gandalf fuit Orthanc (© Ted Nasmith)

Mais dans la majorité des cas, ce problème ne semble pas avoir lieu. La plupart du temps, le datif est marqué par an « pour, à ». Ce mot n’implique pas nécessairement la définitude : il y a Gurth an Glamhoth ! « Mort à la horde glapissante », mais l’exemple très similaire Naur dan i ngaurhoth ! « #Feu contre les loups-garous »46) présente un article défini pour la préposition dan, donc peut-être que #an i ngaurhoth ou la forme contractée #‘ni ngaurhoth seraient également acceptables que #an ngaurhoth pour traduire « à la horde des loups-garous ».

Il ne semble pas y avoir de différence entre le datif simple et le datif en an – les deux se voient comme objets du verbe « donner » dans Ónen i-Estel Edain et Anno ammen sîr […] Là où nous avons des textes parallèles, le datif sindarin semble essentiellement avoir la même signification que le datif quenya, cf. q. ámen anta47) et sind. anno ammen « donnez-nous », q. ar ámen apsene et sind. ar díheno ammen « et pardonnez-nous », q. i úcarer emmen et sind. ai gerir úgerth ammen « ceux qui pèchent contre nous » — ces trois verbes prennent des objets indirects en sindarin comme en quenya.

Cela suggère l’hypothèse qu’il pourrait être possible d’utiliser le datif sindarin pour une autre fonction importante, i.e. exprimer l’intention. En quenya, un gérondif au datif est utilisé dans ce but, i.e. enyalien « afin de rappeler »48). Une construction similaire pourrait probablement être employée en sindarin, e.g. #al linnad « afin de chanter ».

Accusatif

Le cas de la lénition des objets directs a été présenté dans « The Consonant Mutations » de Helge Fauskanger. Nous répéterons ici uniquement les résultats essentiels. Les objets directs sont lénifiés, sans tenir compte de leur position par rapport au verbe. La lénition des objets à l’accusatif se voit dans les exemples suivants :

  • Lasto beth lammen ! « Écoute le mot de ma langue ! »49)
  • Im Narvi hain echant « Moi Narvi je les ai fabriquées »50)
  • Daur a Berhael, Conin en Annûn, eglerio ! « Frodo et Sam, Princes de l’Ouest, louez(-les) ! »51)
  • caro den i innas lin « fait-en ta volonté »52)

Lorsqu’une expression plus longue est objet direct, seul le premier mot est lénifié. Cela se voit clairement dans edregol e aníra tírad i Cherdir Perhael, où nous voyons Perhael ne pas être lénifié53). Cependant, nous voyons dans Daur a Berhael, Conin en Annûn, eglerio ! que la conjonction a « et » est apparemment capable de faire débuter un nouvel objet, qui est à nouveau lénifié. Nous pouvons supposer que ce phénomène est indépendant de a en tant que tel et qu’il en serait de même pour ar « et » ou egor « ou », donc #Daur egor Berhael [] eglerio ! serait aussi acceptable.

Et pourtant nous voyons que si une expression plus longue s’insère, aucun « nouvel » objet n’est perçu, et par conséquent aucune lénition n’a lieu après une conjonction, même lorsqu’un nouvel objet se tient juste derrière : edregol e aníra tírad i Cherdir Perhael [] ar Meril bess dîn [] ar Baravorn. « en particulier il désire voir Maître Samsagace […] et Rose, sa femme […] et Hamfast »54). Apparemment, la lénition des objets directs a une mémoire assez courte, et « oublie » que des noms sont toujours objets directs du verbe si trop de mots les en séparent. En pratique, la lénition d’un objet derrière une conjonction est probablement optionnelle. Il est logique de penser que les objets lénifiés au datif obéissent aux mêmes règles.

Vocatif

De Lacho calad ! Drego morn ! « Flambe la Lumière ! Fuit la Nuit ! »55), nous pouvons déduire que le sindarin possède un vocatif non lénifié. Cela est élégamment confirmé par l’énigme de la Moria pedo mellon a minno !56). Comme l’histoire l’indique, la façon correcte de la lire est d’en faire une citation « Dit “ami” et entre ! » Cependant, pour qu’il s’agisse d’une énigme, il fallait qu’elle puisse être confondue avec quelque chose, autrement la réponse serait évidente. Clairement, il ne peut s’agir d’un objet direct (lénifié) comme « Nomme [l’]ami et entre ! », mais il s’agit du vocatif non lénifié « Parle ô ami et entre ! », qui fait de l’inscription une énigme.

Un exemple supplémentaire de vocatif est A Hîr Annûn gilthoniel « #Ô Dame de l’Ouest enflammeuse d’étoiles »57)

Remerciements

Je voudrais remercier Lothenon pour ses utiles commentaires concernant le brouillon de cet article.

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) Version originale : « Since all final vowels disappeared in Sindarin, it cannot be determined whether or not this language had in the primitive period developed inflexional . Its presence in Telerin of Aman makes its former presence in Sindarin probable. The placing of the genitive noun second in normal Sindarin is probably also derived from inflexional forms […] »
2) , 13) , 18) , 25) , 35) , 45) , 53) , 54) SD, p. 128
3) LRW, p. 356
4) , 6) , 16) , 24) , 28) MR, p. 373
5) , 15) WJ, p. 370
7) UT, p. 40
10) Version originale : « The placing of the genitive noun second in normal Sindarin is probably also derived from inflexional forms […] But genitival sequences with the possessor or qualifier second in the later period also became fixed compounds: as Dóriath for Dôr Iâth “Land of the Fence”. »
11) , 12) , 14) , 17) , 46) , 49) , 50) , 56) SdA, livre II, chap. 4
19) UT, p. 18
20) RGEO, p. 70
21) UT, p. 100
22) LRW, p. 374
23) UT
26) N.d.T. : On peut néanmoins arguer que dans le cas aran Gondor il s’agit plus de possession que d’origine, tandis que dans le deuxième il s’agit véritablement d’une origine, l’Eriador étant la « Contrée de l’Ouest » par excellence en Terre du Milieu.
27) WJ, p. 368-369
29) UT, p. 153
30) , 31) SdA, traduit en RGEO, p. 72
32) , 57) LB, p. 354
33) SdA, traduit en TI, p. 175
34) SdA, traduit en RS, p 463
36) VT 44, p. 21
37) VT 41, p. 11
38) , 39) VT 44, p. 21
40) N.d.T. : ces deux traductions ont été adaptées pour se rapprocher du texte de Tolkien, qui était parti de la version latine du Pater Noster pour traduire cette prière en quenya et en sindarin.
41) , 44) SdA, App. A
42) UT, p. 39
43) SdA, traduit en L, p. 308
47) VT 43
48) UT, p. 305
51) SdA, livre IV, chap. 4
52) VT 44
55) UT, p. 65
 
langues/langues_elfiques/sindarin/systeme_declinaisons_sindarin.txt · Dernière modification: 08/03/2022 12:44 par Elendil
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