Appendice : Lexique adûnaïque

Quatre Anneaux
Helge Kåre Fauskanger — 1997
traduit de l’anglais par Romain Paulino
Article de synthèseArticles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R Tolkien.

Dans certains cas nous ne disposons pas de traduction, Tolkien / Lowdham mentionnant seulement la forme d’un mot pour illustrer un point de phonologie ou de dérivation, sans l’expliciter plus avant. Les voyelles longues sont notées par des circonflexes ; la source principale (le Lowdham’s Report) utilise des macrons à la place, mais les circonflexes sont utilisés dans les textes narratifs. Sauf mention contraire, la pagination renvoie à SD. Les digrammes th, ph et kh représentent des spirantes (th comme dans l’angl. think, ph = f et kh = ach-Laut allemand), tandis que tth, kkh sont des aspirées (t + th, k + kh) ; pph, dont nous n’avons pas d’exemple, est de la même façon p + f (voir SD, p. 419). Les « bases » sont en majuscules. Les premières formes des « fragments » de Lowdham (SD, p. 311—312), rendues obsolètes par les révisions de Tolkien, ne sont pas données. Il en va de même pour quelques autres formes et noms qui ne semble pas avoir été valides au moment où Tolkien abandonna l’adûnaïque. Quelques formes obsolètes sont mentionnées sous l’entrée de la forme qui les a remplacées par la suite, mais ne possèdent pas d’entrée spécifique. Pour les noms des Rois númenóriens, la pagination se réfère aux CLI plutôt qu’à l’Appendice A du SdA, puisque la plupart des copies des CLI possèdent une pagination uniforme.

Note de l’éditeur : Vous trouverez, en rouge, quelques références ainsi que quelques entrées importantes, principalement issues du Parma Eldalamberon nº 17 paru en 2007, qui n'apparaissaient pas dans l'article original et qui ont été rajoutées par souci d’exhaustivité.

A

  • -a terminaison des neutres pluriels au subjectif (p. 430).
  • abâr « force, endurance, fidélité » (p. 431). De tout évidence lié à bâr « seigneur ».
  • -ad, -ada « vers, dans la direction de » (suffixes) (429) Cf. Avalôiyada, akhâsada.
  • Adrahil nom propre masculin (PM, p. 439), a replacé Agrahil.
  • adûn « Ouest, vers l’ouest » (p. 247, 435 ; PE 17, p. 18).
  • Adûnâim « #Númenóriens », ou peut-être plutôt « #Dúnedain » (p. 426), « occidentaux » (PE 17, p. 18).
  • Adûnayân « númenórien, langue de Númenor » (NM, p. 323).
  • agan « mort », Agân « Mort » personnifiée (p. 426 ; nom masculin quand elle est personnifiée, neutre dans les autres cas). Cf. agannâlo « mort-ombre » (p. 247).
  • Agathurush « #Ombreuse rivière des marais » = sindarin Gwathló (UT, p. 263).
  • Aglahad nom propre masculin (PM, p. 440).
  • AK(A)LAB(A), (A)KALBA de tout évidence des modifications de KALAB, non traduites (p. 418).
  • Akallabêth « celle-qui-a-sombré » (p. 312), « (celle qui est) Engloutie » (PE 17, p. 111) (aussi hi-Akallabêth), nom de Númenor l’engloutie.
  • akhâsada « dans [l’]abîme » (p. 247). (Contient -ada ; d’où #akhâs « abîme » ?)
  • Alkarondas « Château de la Mer », nom du navire d’Ar-Pharazôn (PM, p. 156, orthographié Alcarondas en SD, p. 385). Semble avoir remplacé Aglarrâma, de même signification. D’autres considèrent Alcarondas comme étant une forme totalement quenya, traduction du véritable nom adûnaïque Aglarrâma - mais il est difficile d’établir un lien entre l’un ou l’autre des noms et la traduction (?) « Château de la Mer ».
  • Amân « Manwë » (p. 357, 376).
  • Amatthâni « Pays d’Aman » (assimilation d’Amân-thâni) (p. 435).
  • ammî, ammê « mère » (p. 434).
  • an préfixe adjectival ayant une valeur de génitif, « de », souvent réduit à ‘n (p. 435) : Narîka ‘nBâri ‘nAdûn « Les Aigles des Seigneurs de l’Ouest » (p. 251), thâni anAmân, thâni n’Amân « Pays d’Aman » (p. 435)1) (aussi Amatthâni).
  • -an terminaison des noms de genre commun au subjectif (aussi -n) (p. 430).
  • anâ « être humain » (p. 426, 434, déclinaison complète p. 437); masculin anû « un mâle, homme », féminin anî « une femelle » (p. 434) (termes plus techniques que naru, kali « homme », « femme »).
  • Anadûnê « Occidentale, Númenor » (p. 247, 426).
  • anadûni « occidental » (p. 426, 435).
  • Ar-Abattarîk « Tar-Ardamin » (UT, p. 222). Adûnaïque #Abatta = quenya Arda ?
  • Ar-Adûnakhôr « Tar-Herunúmen », le Seigneur de l’Ouest (UT, p. 222).
  • Ar-Balkumagân « Tar-Ciryatan », « #Roi Charpentier » (PM, p. 151). Il est surprenant de noter que le nom semble contenir l’objectif de #balak « navire », bien que cela voudrait alors dire « charpentier d’un bateau (en particulier) » puisque l’objectif n’a pas de pluriel. Tar-Ciryatan « construisit une grande flotte de navires royaux » (UT, p. 221), pas juste un seul. Cf. Gimilnitîr vs. Gimlu-nitîr ; mais pour un autre exemple d’un objectif « pluriel » ou indénombrable voir Nimruzîr. Tolkien aurait-il rejeté l’idée que l’objectif n’existe qu’au singulier ?
  • Ar-Belzagar « Tar-Calmacil » (UT, p. 222). Le nom quenya semble contenir macil = « épée », #zagar en adûnaïque ? (Cet élément serait de toute façon lié au verbe azgarâ- « guerroyait ».) Le nom quenya pourrait aussi contenir calma « lampe » = adûnaïque #bel ou #belza ? Mais ceci semble bien moins probable.
  • Ar-Gimilzôr « Tar-Telemnar » (UT, p. 223). Telemnar pourrait vouloir dire « #flamme-argentée », mais le nom adûnaïque semble contenir gimil « étoiles ».
  • Ar-Inziladûn « Tar-Palantir ». (UT, p. 223) Le nom quenya veut dire « le Clairvoyant », mais l’adûnaïque Inziladûn signifie « Fleur de l’Ouest » (UT, p. 227).
  • Arminalêth = quenya Armenelos, nom d’une ville (PM, p. 145).
  • Ar-Pharazôn « Roi Pharazôn, Tar-Calion » (p. 435). Dérivé de pharaz. Subjectif Ar-Pharazônun (p. 247). Ar-Pharazôn kathuphazgânun « Roi Pharazôn le Conquérant » (p. 429).
  • Ar-Sakalthôr « Tar-Falassion » (UT, p. 223). Le nom quenya semble contenir falassë « rivage » = adûnaïque #sakal ?
  • Ar-Zimraphel « Tar-Míriel » (UT, p. 224), voir Zimraphel. A remplacé Zimrahil, PM, p. 155.
  • Ar-Zimrathôn « Tar-Hostamir » (UT, p. 223). Le nom quenya contient mir (mírë) « joyau » = adûnaïque #zimra ; cf. Zimraphel = Míriel.
  • Âru « Roi », Âru n’Adûnâi « Roi des Anaduniens » (p. 429). (N.d.É. : le subjectif semble être Arûn, cf. Arûn-Mulkêr.)
  • Arûn-Mulkêr « Melkor-Roi » (p. 367). Semble incorporer le mot Âru (q.v.) au subjectif. Pour la deuxième partie de ce nom, voir Mulkêr infra.
  • ASAD ??? (p. 421).
  • Asdi ??? Souvent prononcé azdi. Dérive de la base ASAD (p. 421).
  • -at terminaison du duel (p. 429).
  • ATLA ??? Aussi sous la forme TAL(A) (p. 418).
  • attû, attô « père » (p. 434).
  • Avalê « déesse, #Valië » (428).
  • Avalôi « #les Valar, Puissants » (p. 305), subjectif pluriel Avalôim (p. 241) ; Avalôiyada « contre [les] Valar » (p. 247), contient -ada.
  • Avallôni « #Avallónë » (p. 241, 305).
  • Avradî « Varda » (p. 428).
  • ayadda « vint » (p. 247).
  • azaggara « guerroyait”, de tout évidence une forme d’azgarâ- (p. 247 cf. p. 439).
  • azar « étoile » - selon PM, p. 372, mais dans le Lowdham’s Report le mot correspondant à « étoile » est gimli, et azra (azar dans SD, p. 431, changé par la suite) veut dire « mer ».
  • azgarâ- « guerroyer » (p. 439), cf. azaggara et Ar-Belzagar.
  • azra « mer », déclinaison complète p. 431. Objectif azru- dans Azrubêl (voir cette entrée) ; subjectif pl. azrîya p. 247; également dans azra-zâin « terres marines » (p. 435).
  • Azrubêl « Amant de la Mer » (= quenya Eärendil) (p. 429, 305).
  • azûlada « vers l’Est » (p. 247), contient -ada.

B

  • « ne fais pas [ça] ! » (p. 250).
  • #balak « navire » (pl. balîk, q.v.), objectif balku-, comme dans Ar-Balkumagân, voir cette entrée. Cf. huzun « oreille », pl. huzîn, objectif huznu (p. 430).
  • balîk « navires » (p. 247). Sg. #balak ?
  • banâth « épouse » (déclinaison complète p. 437).
  • Bâr « Seigneur » (p. 428, déclinaison complète p. 438), subjectif bârun p. 429 ; Barîm an-Adûn « [les] Seigneurs de [l’]Ouest, les Valar ». (p. 247) Ici le subjectif pluriel est barîm ; à la p. 438 on trouve bârîm, ce qui pourrait être plus correct.
  • batân, pl. batîna « route, sentier » (p. 247, déclinaison complète p. 431 ; voir aussi la Note 16 p. 435).
  • #bawâb « vent » (voir bawîba)
  • bawîba « vents », subjectif pl. (p. 247) sg. #bawâb ? (Cf. batân « route », pl. batîna.)
  • bêth « expression, dicton, mot » (mais aussi l’agentif « diseur » quand il est l’élément final de mots composés, comme dans izindu-bêth) (p. 427).
  • BITH « dire » (p. 416).
  • burôda « lourd » (p. 247).

D

  • dâira « Terre » (p. 247).
  • dâur « obscurité » (auparavant #daw’r) (p. 423).
  • DAWAR « #obscurité » (voir dâur).
  • dolgu « nuit » (avec une connotation lugubre - au contraire de lômi) (p. 306).
  • dubdam « tombèrent » (p. 247).
  • dulgî « noir » (pl.) (p. 247) Vient de tout évidence de la même base que dolgu « nuit ».
  • du-phursâ « pour qu’elles jaillissent » (p. 247).

E

  • êphalak « au loin » ; êphal êphalak « très très loin » (p. 247).
  • Êru « l’Unique », Dieu (quenya Eru) ; Êruvô « d’Eru » (p. 248, 249) ; Êruhînim = quenya Eruhíni, « les enfants de Dieu » (p. 247 cf. p.249).

G

  • gimil « étoiles », un indénombrable invariable faisant référence au ciel étoilé en général (p. 427). Gimilnitîr « Enflammeuse d’Étoiles » = quenya Tintallë, titre de Varda (p. 428)2). Gimlu-nîtir « enflammeuse d’une étoile (donnée) » est une erreur de traduction délibérée d’Elentári afin d’illustrer le fait que l’objectif n’existe qu’au singulier (p. 428).
  • Gimilkhâd nom propre masculin, semble contenir gimil « étoiles » (UT, p. 223).
  • GIMLI ??? Il y a une liste de formes variées et de dérivés p. 425. La page 434 donne GIM’L, plus un dérivé GAIMAL.
  • gimli, pl. gimlî « étoile » (p. 427). Déclinaison complète p. 431.

H

  • hazad « sept » (p. 247). Y aurait-il un lien avec le khuzdul Khazâd « Nains », sachant que les nains étaient divisés en Sept Maisons ? (p. 427, 428 donne hazid.)
  • hi-Akallabêth « Celle-qui-a-chuté », Númenor. (p. 247).
  • hikallaba « elle-tomba » (p. 247).
  • huzun « oreille », duel huznat « deux oreilles » (p. 428), déclinaison complète p. 430, voir aussi note 15 p. 435.

I

  • Îbal nom propre masculin (UT, p. 194).
  • idô « maintenant », de tout évidence idôn quand le mot suivant commence par une voyelle, cf. angl. a/an (p. 247).
  • IGIML ??? Il y a une liste de formes variées et de dérivés p. 422—423.
  • igmil, pl. igmîl « objet en forme d’étoile » (p. 427).
  • -im terminaison de tous les noms autres que neutres au subjectif pluriel (p. 430). Apparent dans Adûnâim, Avalôim, (voir ces entrées).
  • Imrahil nom propre masculin (UT, p. 246), identifié comme étant un nom númenórien dans l’Appendice E du SdA.
  • Imrazôr nom propre masculin (UT, p. 447).
  • -in terminaison des noms féminins faibles au subjectif (p. 430).
  • Indilzar « Elros » (PM, p. 164).
  • inzil « fleur », isolé depuis Inziladûn « Fleur de l’Ouest » (UT, p. 227) et Rothinzil « Fleur d’Écume » ; voir aussi le nom propre féminin Inzilbêth (« diseuse de fleur » ???) mentionné dans l’Akallabêth.
  • izindi « droit » (p. 247).
  • izindu-bêth « diseur-de-vérité, prophète » (p. 427).
  • izrê (< izrêi < izrêyî) « chéri, bien-aimé » (p. 424, explicité et entièrement décliné p. 438). Provient de la base ZIR.
  • ?IR « un, unique » (? = coup de glotte) (p. 432).

K

  • kadar « ville » ; kadar-lâi « peuple d’une ville, citadins » (p. 435).
  • kadô « et ainsi » (p. 247).
  • KALAB « chuter » (p. 416) ; kalab « tomber » (p. 439).
  • kali « femme » (p. 434).
  • kallaba « tombèrent », une forme de KALAB (p. 429).
  • kan « tenir » (p. 439).
  • KARAB ??? (p. 415) La base de karab ?
  • karab, pl. karîb « cheval » (p. 434). Masculin karbû « étalon » (p. 434, 435), féminin karbî « jument » (p. 434).
  • kâtha « tout » (p. 247).
  • kathuphazgân « conquérant », subjectif kathuphazgânun (p. 429). Ce mot semble contenir l’objectif de kâtha (ou d’un mot lié à kâtha) « tout » ci-dessus. Un « conquérant » serait perçu comme étant quelqu’un qui « #assujettit tout / tous » ou quelque chose de similaire ? L’élément final #phazgân ne peut malheureusement pas être interprété, mais il se pourrait qu’il s’agisse d’une formation agentale (même terminaison -ân que dans [Ar-]Balkumagân « #[Roi] Charpentier »3) ; ici il ne marque apparemment pas le participe passé).
  • kêw, kêu ??? Vient de la base KIW (p. 424).
  • khâu, khô, pl. kwâwi(m), khôi « corbeau » (p. 426).
  • khibil « printemps », déclinaison complète p. 430.
  • KIRIB ??? (p. 415).
  • kitabdahê ! « touchez-moi ! » (d’après l’expression bâ kitabdahê « ne me touchez pas ! » (p. 250). Base *TABAD « toucher » (-tabda-) avec les affixes pronominaux #ki- « vous » et #-hê « me, moi » ?
  • KIW ??? Cf. kêw, kêu (p. 424).
  • kôy, kôi ??? Vient de la base KIW. Cf. KUY (p. 424).
  • KUL’B ??? (p. 422) La source de kulub ? Il y a une liste de formes variées et de dérivés p. 422—423.
  • KULUB ??? La source de kulub ? Il y a une liste de formes variées et de dérivés p. 425.
  • kulub « racines, végétaux comestibles qui sont des racines et non des fruits » (p. 431), un indénombrable invariable dans ce cas. Pl. kulbî « racines », pour un nombre bien défini de racines de plantes (p. 424).
  • KUY ??? Cf. kôy, kôi (p. 424).

L

  • lôkhî « tordu » (pl.) (p. 247).
  • lômi « nuit » (p. 414), sans connotation lugubre (p. 306) - au contraire de dolgu.

M

  • -mâ « avec » (p. 429).
  • #magân « #artisan », isolé depuis Ar-Balkumagân, voir cette entrée.
  • manô, pl. manôi « esprit » (de #manaw-, #manau) (p. 424, déclinaison complète p. 438).
  • mîk « bébé garçon » (p. 427).
  • minal « paradis, ciel » (p. 414), objectif minul comme dans Minul-Târik « Pilier du Ciel », nom d’une montagne ; quenya Meneltarma (p. 429, 241). Minal-târik voudrait dire « Pilier céleste » (p. 429). Cf. aussi Minal-zidar « Équilibre du ciel » (p. 200). (La page 241 donne minil au lieu de minal.)
  • mîth « bébé fille, petite fille » (p. 427), « petite fille » (p. 437), déclinaison complète p. 438.
  • miyât « (enfants) jumeaux » (p. 427).
  • MIYI « petit » (p. 427).
  • Mulkhêr « Melkor » (p. 359—364, 367—368) ; Mulkher en p. 358 et Arûn-Mulkêr « Melkor-Roi » en p. 367 (q.v.). Faut-il rapprocher la forme -khêr du quenya heru « maître », dérivé de KHER- « diriger, gouverner » (LRW, p. 364), que l’on retrouve également dans Tar-Herunúmen (voir l’entrée Ar-Adûnakhôr) ? La première partie du nom mul(k)- pourrait alors faire référence à la force, si les noms quenya et adûnaïque ont la même signification. A remplacé la forme Kherû (p. 376).

N

  • -n terminaison des noms de genre commun au subjectif (aussi -an) (p. 430).
  • nadroth « trace-arrière », le sillage d’un bateau ; d’où nad = « arrière, #derrière » ? (PM, p. 376).
  • NAK- ??? (p. 422). Il y a une liste de formes variées et de dérivés p. 422—423.
  • NAKH « venir, approcher » (p. 416). Cf. unakkha.
  • nâlo « ombre », isolé depuis agannâlo, voir cette entrée.
  • #narâk « aigle » ? pl. narîka ; cf. batân « route », pl. batîna.
  • nardu « soldat » (déclinaison complète p. 438).
  • narîka « les Aigles » (sg. #narâk ?) Narîka ‘nBâri ‘nAdûn « Les Aigles des Seigneurs de l’Ouest » (p. 251).
  • naru « homme, mâle » (p. 434, déclinaison complète p. 437, qui donne aussi comme autre possibilité narû).
  • nênud « sur nous » (p. 247).
  • nîlo « lune », personnifié Nîlû (p. 426 - masculin quand il est personnifié, neutre dans les autres cas). Déclinaison complète p. 431.
  • NIMIR « briller » (p. 416).
  • nimir « Elfe » (déclinaison complète p. 436, pl. normal Nimîr, objectif nimru- comme dans Nimruzîr, voir cette entrée). Voir aussi WJ, p. 386 : « Les Elfes étaient appelés Nimîr (les Beaux) par les Dúnedain. »
  • Nimriyê « langue nimrienne [= elfique] », quenya (« avallonien ») (p. 414).
  • Nimruzîr « Elendil », « Ami des Elfes » (p. 247). Le fait que nimru- « elfe » soit à l’objectif est surprenant : comme l’objectif est toujours au singulier, cela devrait vouloir dire « ami d’un elfe en particulier » plutôt que « ami des elfes en général ». Cf. Gimilnitîr vs. Gimlu-nitîr.
  • Nimruzîrim « Amis des elfes » (PM, p. 151), subjective pl. de Nimruzîr.
  • nîph « idiot » (p. 426), également nûph (p. 437).
  • nithil « fille » (p. 427, déclinaison complète p. 436).
  • nitîr « enflammeuse », isolé depuis Gimilnitîr, q.v.
  • nûlu « nuit », avec une connotation maléfique (p. 306).
  • nûph « idiot » (p. 437), aussi nîph (p. 426).
  • nuphâr « parent », duel nuphrât « père et mère, parents » en tant que paire (p. 434).

O

  • « de », affix prépositionnel. Dans Êruvô.
  • obroth « coupure-avant », l’eau tourbillonnante à la proue d’un navire (d’où ob = « avant, devant » ?) (PM, p. 76).

P

  • , pl. pâi « main » (< #pa3a) (p. 416, 426).
  • PA3 forme probable de la base d’où provient , voir cette entrée (p. 416).
  • pharaz « or [élément] » (p. 426 ; SdA, App. E ; PE 17, p. 120). Cf. Ar-Pharazôn.
  • phazân « prince, enfant de roi » (p. 436).
  • pûh « respiration, souffle » (p. 426), déclinaison complète p. 431.

R

  • raba « chien », masc. rabô, fém. rabê « chienne » (p. 434, 437).
  • roth « coupure, trace » (d’une racine RUTH ; dans nadroth, obroth). Roth était aussi employé pour décrire le sillage de bateaux sur l’eau, et pouvait par conséquent signifier « écume » (PM, p. 376); cf. Rothinzil ci-dessous.
  • Rôthinzil « Fleur d’écume » = quenya Vingilot, le navire d’Eärendil (p. 360). Voir inzil. Écrit Rothinzil dans les premiers paragraphes de l’Akallabêth et dans PM (par exemple p. 370) ; cette dernière façon de l’écrire est probablement préférable.
  • rûkh « cri » (p. 426).
  • RUTH « cicatrice, entaille, ride », le radical donne des mots liés au labour et la charrue, « mais appliqué au domaine des bateaux, il fait référence à leur sillage sur l’eau » (PM, p. 376). Voir roth, nadroth, obroth.

S

  • SAPAD ??? (p. 421) Cf. sapda.
  • SAPHAD « comprendre » (p. 416) Cf. usaphda.
  • saibêth « assentiment » ; saibêth-mâ « avec [l’]assentiment » (p. 247).
  • sapda ??? (souvent prononcé sabda). Un dérivé de SAPAD (p. 421).
  • sapthân (le p étant souvent prononcé f) « sage, magicien » (p. 421).
  • satta « deux » (p. 428).
  • sûla « atout » (p. 419).
  • sulum « mât » (p. 419) (expliqué être apparenté au quenya tyulma, dérivé ici de l’elfique primitif *kyulumâ, rendant de tout évidence obsolète la reconstruction antérieure *tyulmâ des « Étymologies » dans LRW, p. 395).

T

  • tâidô « une fois » (non pas « une seule fois » mais comme « il était une fois ») (p. 247).
  • TAL(A) ??? Aussi sous la forme ATLA. (p. 418).
  • tamar « forgeron, favre » (déclinaison complète p. 436).
  • târik « pilier », dans Minul-târik « Pilier du Ciel » (p. 429). Duel târikat (p. 430).
  • thâni anAmân, thâni n’Amân « Pays d’Aman » (p. 435)4). Aussi Amatthâni.

U

  • ugru « ombre », ugru-dalad « sous [l’]Ombre » (p. 247 ; cf. p. 306). Verbe ugrudâ- « ombrager » (p. 439).
  • ukallaba « tomba » (p. 429).
  • Ulbar nom propre masculin (UT, p. 195).
  • -un terminaison des noms masculins au subjectif (p. 430).
  • unakkha « il vint », une forme de NAKH (p. 247).
  • ûrê « sun », Ûrî quand elle est personnifiée (p. 426 - féminin quand elle est personnifiée, neutre le reste du temps); ûriyat « soleil et lune » (p. 428 ; en fait Ûri + la terminaison du duel, la « lune » était sous-entendue) ; ûrinîl(uw)at « soleil et lune » (un nom composé de Ûri et Nîlu, « Soleil » et « Lune » + la terminaison du duel) ; ûriyat nîlo étant encore une autre façon de dire « soleil et lune », avec la terminaison du duel ajoutée au premier mot et le deuxième étant au singulier.
  • urîd « les montagnes » (p. 251). Sg. #urud ?
  • #urud, pl. urîd « montagne » (p. 251). Cf. huzun « oreille », pl. huzîn (p. 430).
  • urug « ours » (p. 426), urgî « ourse » (p. 435).
  • uruk « gobelin, orque » (déclinaison complète p. 436).
  • usaphda « il comprit » (p. 420), vient de SAPHAD. Parfois prononcé usaptha.

Y

  • yakalubîm pl. « penchent » (p. 251). Forme venant de tout évidence de KALAB « chuter ».
  • yanâkhim « sont à portée de main, #approchent” (SD, p. 251). Forme venant manifestement de NAKH « venir, approcher ».
  • Yôzâyan « Pays du Don », un nom de Númenor (quenya Andor). (p. 241, 247, cf. UT, p. 184). Contient zâyan (d’où # = « don » ?)
  • yurahtam pl. « brisèrent » (p. 247).

Z

  • zabathân « humilié » (p. 247).
  • zadan « maison », déclinaison complète p. 430.
  • zâin « contrées », pl. de zâyin. Vient de #zâyîn ; présent dans azra-zâin.
  • zâira « nostalgie » (p. 247), zaira, zâir p. 423.
  • Zamîn nom propre féminin (UT, p. 194).
  • zâyan, pl. zâin « contrée » (p. 423). Présent dans Yôzâyan, q.v..
  • -zê « à » (p. 429).
  • zigûr « magicien » (déclinaison complète p. 437). Subjectif Zigûrun « le Magicien » p. 247, faisant référence à Sauron.
  • Zimraphel « Míriel », nom propre féminin. #Zimra semble signifier « joyau », voir Ar-Zimrathôn. Le quenya Míriel peut se comprendre comme signifiant « fille-du-joyau », d’où l’adûnaïque #phel = « fille » ?
  • zini « femelle » (nom) (déclinaison complète p. 437, qui donne aussi zinî comme autre forme possible).
  • ZIR « amour, désir » (p. 423), cf. -zîr « ami, amoureux » présent dans Nimruzîr.
  • zirân « bien-aimé » (p. 247).
  • zôrî « nourrice » (p. 438).

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) N.d.É. : ou plutôt « Pays de Manwë », ce dernier s’appelant Amân en adûnaïque.
2) N.d.É. : l’auteur avait ici donné Elentári comme équivalent quenya, ce qui était erroné, puisque ce titre signifie « Reine des Étoiles ».
3) N.d.É. : lit. « Faiseur-de-navires » en anglais
4) N.d.É. : ou peut-être « Pays de Manwë », voir l’entrée an.
 
langues/langues_humaines/adunaique/adunaique_langue_vernaculaire_numenor_app.txt · Dernière modification: 04/03/2022 11:06 par Elendil
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