Table des matières

Sindarin

« Il est dit que Turgon décida que son nom serait Ondolindë selon le parler des Elfes de Valinor, le Roc de la Musique de l’Eau, car il y avait des fontaines sur la colline ; mais dans la langue sindarine son nom fut changé, et il devint Gondolin, le Roc Caché. »1)
Le SilmarillionQuenta Silmarillion — Chapitre 15 « Des Ñoldor en Beleriand »

Celeborn (© John Howe)

Cette page est consacrée au sindarin, la langue des Elfes-Gris, et aux langues qui l’ont conceptuellement précédée dans le Légendaire de Tolkien : noldorin, goldogrin, doriathrin et ilkorin. Le noldorin et le goldogrin sont deux étapes de l’élaboration de la langue qui devint le sindarin, mais étaient initialement supposés être la langue natale des Ñoldor plutôt que des Sindar. Le doriathrin et l’ilkorin étaient les langues que devaient parler les Eldar qui ne s’étaient jamais rendus en Aman, ensemble de peuples dont le principal était celui de Doriath, mais ces langues furent remplacées par le sindarin lorsque celui-ci devint la langue des Sindar. Les articles spécifiquement consacrés au doriathrin et à l’ilkorin sont sur les pages dédiées à ces deux langues.

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Notes de lecture Notes de lecture : En tant que présentations ou compilations, ces articles sont les plus accessibles à tous les lecteurs. Aucune connaissance sur J.R.R. Tolkien n’est requise.

Articles de synthèse Articles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R Tolkien.

Articles théoriques Articles théoriques : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

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Le sindarin

Le sindarin était la langue gris-elfique, parlée par les Sindar de Beleriand. Après leur retour en Terre du Milieu, les Noldor finirent par l’adopter comme langue quotidienne. À l’issue des guerres de Beleriand, elle se répandit parmi les Elfes d’Eriador et de Rhovanion sous l’influence des Sindar fuyant la submersion de leurs anciennes terres. Elle fut aussi pratiquée à Númenor et dans les colonies númenóriennes fondées par les Fidèles. Elle était encore très répandue à Minas Tirith à l’époque de la Guerre de l’Anneau.

Les dialectes du sindarin

Le sindarin standard

Au Troisième Âge, le sindarin standard était principalement parlé par les Elfes d’Eriador et de Lórien (ceux-là parlant toutefois avec un « accent » dénotant leur origine sylvaine), ainsi que les Dúnedain du Nord. Cette langue découle directement du « sindarin mixte » qui se développa aux Havres du Sirion à la fin du Premier Âge lorsque s’y rassemblèrent la plupart des survivants qui s’opposaient encore à Morgoth. Ce sindarin mixte descend à son tour du falathrin, avec un appoint de vocabulaire quenya et mithrimin.

Le sindarin de Doriath

Le sindarin de Doriath ou doriathrin était la variété de sindarin parlé à l’intérieur de l’Anneau de Melian. Très proche du falathrin avant la création de l’Anneau de Melian, il se distingua progressivement par un conservatisme extrême et une impénétrabilité totale aux innovations ñoldorines, sous l’effet du Ban édicté par Thingol. Le doriathrin perdura longtemps au Premier Âge, mais ne semble pas avoir résisté à la chute de Doriath. Il convient de noter que l’histoire externe de cette langue est très différente de celle du noldorin, que Tolkien rebaptisa plus tard sindarin ; voir plus bas.

En savoir plus sur le doriathrin.

Le falathrin

Le falathrin ou falassien était le sindarin parlé sur la côte occidentale de Beleriand, principalement dans les ports de Brithombar et Eglarest que gouvernait Círdan. C’est le dialecte qu’adoptèrent la majorité des Ñoldor lorsqu’ils revinrent en Beleriand, en particulier ceux qui s’établirent à Hithlum et à Nargothrond. Les Ñoldor contribuèrent à enrichir et à standardiser le falathrin, qui est ainsi à l’origine du sindarin standard des âges ultérieurs. Après la chute du Beleriand, les Falathrim demeurèrent un peuple à part et leur dialecte gagna en conservatisme, divergeant progressivement du sindarin parlé par les autres Elfes de Terre du Milieu.

En savoir plus sur le falathrin.

Le gondolinien

La population de Gondolin était majoritairement d’extraction beleriandique et parlait au quotidien un dialecte sindarin, le gondolique ou gondolinien. Beaucoup de Sindar vivant à Gondolin venaient de Nevrast et étaient apparentés aux Elfes des Falas. Le dialecte qu’ils parlaient était apparemment intermédiaire entre le mithrimin et le falathrin. Le gondolinien comportait aussi de nombreux mots quenyarins « de forme plus ou moins sindarisée », comme le nom de la cité elle-même, car Gondolin était une adaptation du q. Ondolindë « Roc chantant ». On ignore l’influence exacte qu’eut le gondolinien sur la formation du sindarin standard.

En savoir plus sur le gondolinien.

Le mithrimin

Le sindarin septentrional ou mithrimin était le dialecte sindarin que parlaient les Mithrim, les Teleri qui vivaient au Nord des Eredwethrin et du Gorgoroth. C’est le premier dialecte sindarin que rencontrèrent les Ñoldor et nombre d’entre eux l’adoptèrent, notamment les Fëanoriens. Les guerres de Beleriand finirent cependant par décimer ses locuteurs et les survivants qui atteignirent les Havres du Sirion adoptèrent le « sindarin mixte » qui s’y était développé, y mêlant quelques tournures et mots de leur cru. Seuls quelques mots et toponymes mithrimins nous sont parvenus.

En savoir plus sur le mithrimin.

Le sindarin de Gondor

Les Edain apprirent à parler sindarin au cours des guerres de Beleriand. Les Númenóriens continuèrent à transmettre cette connaissance à leurs descendants pendant plusieurs millénaires, et les Fidèles ramenèrent celle-ci en Terre du Milieu après la Submersion. Le sindarin qu’ils parlaient ne changea pas substantiellement au cours de ces longues années, mais il semble cependant que diverses particularités se firent jour progressivement, établissant ce qu’on pourrait appeler un « usage de Gondor ».

Textes de Tolkien sur le sindarin

Liste des sources pour les langues elfiques trouvées dans les lettres de J.R.R. Tolkien

Lire l’article « Liste des sources pour les langues elfiques trouvées dans les lettres de J.R.R. Tolkien » J.R.R. Tolkien — 1981, édité par Humphrey Carpenter
 Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Addendum de Taum Santoski — Novembre 1991, traduit de l’anglais par David Giraudeau
Ceci est une liste du vocabulaire elfique contenu dans The Letters of J.R.R. Tolkien. Dans ces lettres, Tolkien discutait fréquemment de ses langues inventées, parfois très en détails, à des éditeurs, des amis et des fans. Des exemples de cinq langues (incluant un dialecte) se trouvent dans ces lettres. Les traductions de mots elfiques dans cette liste sont majoritairement celles faites par Tolkien. À quelques occasions j’ai défini quelques mots, par déduction, sans que cela puisse faire force d’autorité.
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Les Rivières et collines des feux de Gondor

Lire l’article « Les Rivières et collines des feux de Gondor »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 2001, édité et annoté par Carl Hostetter, traduit de l’anglais par Damien Bador
Cet essai historique et étymologique, uniquement intitulé « Nomenclature » par son auteur, appartient à un ensemble de textes similaires datés d’environ 1967–1969 par Christopher Tolkien, qui inclut « Of Dwarves and Men », « The Shibboleth of Fëanor » et « L’Histoire de Galadriel et Celeborn », qui furent publiés, en tout ou partie, dans Contes et légendes inachevés et The Peoples of Middle-earth. De fait, Christopher Tolkien donna de nombreux extraits de cet essai dans les Contes et légendes inachevés. Il prépara une présentation plus complète de ce texte pour The Peoples of Middle-earth, mais elle fut exclue de ce volume pour des raisons de place.
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Extraits du Parma Eldalamberon 17

Lire l’article « Extraits du Parma Eldalamberon 17 »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Damien Bador — mars 2022
Après la publication du Seigneur des Anneaux, Tolkien entreprit de compiler une liste des mots et expressions de ses langues inventées qui figuraient dans son roman, puis d’en écrire un commentaire détaillé, auquel il donna le titre « Mots, Expressions et Passages dans diverses langues dans le Seigneur des Anneaux ». Ce commentaire, qui prend la forme d’une liste traitant chaque mot suivant l’ordre de son apparition dans le roman, ne va pas plus loin que le chapitre « Lothlórien » dans le Livre II.
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1. La Destinée du Monde : Extraits sur « ambar » et « umbar »

Lire l’article « La Destinée du Monde : Extraits sur “ambar” et “umbar” »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — 2007
édité par Christopher Gilson

ambar « monde » ; umbar « destin ». Ces mots semblent avoir été étroitement apparentés à l’origine. Umbar était le nom quenya de la lettre :umbar:, qui, dans l’usage quenya, avait la valeur mb ; ce mot fut sélectionné car les noms de ces combinaisons très utilisées, mais jamais à l’initiale en quenya, étaient des mots sans consonne initiale précédant les mb, nd, ñg ; la voyelle u était préférée avant m ou ñq, ñgw comme unque, ungwe, mais pour mp (ampa) aucun exemple n’était disponible.
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3. Notes sur la rivière Lhûn

Lire l’article « Notes sur la rivière Lhûn »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse J.R.R. Tolkien — 2007
édité par Christopher Gilson

Le dactylogramme MDN est constitué de neuf pages numérotées 1–5, 6A et 6B, et 7A et 7B, où 6B et 7B sont des versions révisées de 6A et 7A. Il est clair que Tolkien acheva la révision de la page 6B avant d’écrire la page 7A, car le texte de 6B finit au milieu d’une phrase en quenya (imbe Menel Kemenye…), qui n’apparaît pas dans 6A mais qui se poursuit en haut de 7A et de 7B (…mene Ráno tie). Le texte principal donné ici est donc composé des p. 1–5, 6B et 7B et incorpore toutes les corrections et modifications faites sur le dactylogramme. Les modifications furent, pour la plupart, faites au stylo-bille, à quelques exceptions près.
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Mains, doigts & numéraux eldarins et écrits associés

Lire l’article « Mains, doigts & numéraux eldarins et écrits associés »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — 2005—2007
édité et annoté par Patrick Wynne

L’essai « Mains, doigts & numéraux eldarins » est l’un des nombreux travaux « historico-philologiques » écrits par J.R.R. Tolkien au cours des années 1967–1970, une période extrêmement productive qui voit aussi la composition du « Désastre des Champs de Flambes », de « Cirion et Eorl » et des « Batailles des Gués de l’Isen » (publiés dans les Contes et légendes inachevés) ; « Les Rivières et collines de feux de Gondor » (largement cité dans les Contes et légendes inachevés et dont le reste fut publié dans le Vinyar Tengwar 42) ; et Of Dwarves and Men, The Shibboleth of Fëanor et The Problem of Ros (publiés dans The Peoples of Middle-earth).
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I. « Mains, doigts & numéraux eldarins »

Lire l’article « Mains, doigts & numéraux eldarins »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — février 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Le dactylogramme MDN est constitué de neuf pages numérotées 1–5, 6A et 6B, et 7A et 7B, où 6B et 7B sont des versions révisées de 6A et 7A. Il est clair que Tolkien acheva la révision de la page 6B avant d’écrire la page 7A, car le texte de 6B finit au milieu d’une phrase en quenya (imbe Menel Kemenye…), qui n’apparaît pas dans 6A mais qui se poursuit en haut de 7A et de 7B (…mene Ráno tie). Le texte principal donné ici est donc composé des p. 1–5, 6B et 7B et incorpore toutes les corrections et modifications faites sur le dactylogramme. Les modifications furent, pour la plupart, faites au stylo-bille, à quelques exceptions près.
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II. Le synopsis de l’« Eldarinwe Leperi are Notessi » de Pengoloð

Lire l’article « Le synopsis de l’“Eldarinwe Leperi are Notessi” de Pengoloð »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — décembre 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Ce manuscrit de trois pages, sans titre, placé après le dactylogramme de « Mains, doigts et numéraux eldarins » (MDN), fut écrit par J.R.R. Tolkien avec un stylo-plume […] Le manuscrit présente « l’abrégé d’un curieux document » intitulé « Eldarinwe Leperi are Notessi », « Les doigts et numéraux elfiques », attribué au célèbre maître du savoir linguistique Pengoloð de Gondolin. Cet ouvrage de Pengoloð est aussi mentionné dans MDN, qui note que « sans sa survivance fortuite, nous ne saurions rien des jeux de mains ni des “noms de famille” des doigts, qui apparaissent rarement dans les textes en quenya ».
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III. « Variation D/L en eldarin commun »

Lire l’article « Variation D/L en eldarin commun »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — décembre 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Dans l’introduction générale à MDN et aux écrits connexes, j’ai noté que le texte intitulé « Variation D/L en eldarin commun » (auquel on se réfèrera ici par VDL) « peut être vu comme un développement directement dérivé d’affirmations plus brèves faites sur ce phénomène dans MDN », même s’il ne fut pas placé avec les documents de MDN dans les archives de Tolkien, se trouvant plutôt dans « Quenya C », une boîte contenant beaucoup de textes et notes tardifs. Les deux pages dactylographiées de VDL […] sont suivis d’une page seule dactylographiée portant un brouillon inachevé de la 7e page de MDN.
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Introduction au sindarin

Le sindarin : la langue noble

Lire l’article « Le sindarin : la langue noble »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Helge Kåre Fauskanger
Le sindarin était la plus importante des langues eldarines de Terre du Milieu, la langue vivante vernaculaire des Elfes-gris ou Sindar. C’était le descendant le plus important du telerin commun, qui dérivait lui-même de l’eldarin commun, l’ancêtre du quenya, du telerin, du sindarin et du nandorin. « Le parler des Elfes-Gris ou gris-elfique était originairement apparenté au quenya » explique Tolkien.
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Évolution externe du sindarin

AE ou OE ? Le difficile choix de Tolkien

Lire l’article « AE ou OE ? Le difficile choix de Tolkien »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger
Les idées mouvantes de Tolkien concernant ses langues sont bien illustrées par un détail de l’évolution linguistique de l’elfique primitif vers le sindarin. Il s’agit d’une question dont l’intérêt n’est pas purement académique : certains des termes « noldorins » des « Étymologies » devraient être corrigés avant d’être utilisés par les personnes désirant écrire en « sindarin mature ».
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Sur LH et RH (sans parler de HL et HR)

Lire l’article « Sur LH et RH (sans parler de HL et HR) »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — Août 1999
Un changement affectant un grand nombre de mots concerne les sons normalement représentés par les digraphes lh et rh dans l’écriture latine adoptée par Tolkien pour le noldorin / sindarin. En quenya, ces mêmes sons sont normalement orthographiés hl et hr. Il s’agit des L et R sourds, c’est-à-dire des L (dental) et R (roulé) prononcés sans vibration des cordes vocales.
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La question de ND ou N(N)

Lire l’article « La question de ND ou N(N) »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — Août 2000
En « noldorin » comme en sindarin, nd est supposé devenir nn (ou même un n simple) dans certaines positions, mais il semblerait que Tolkien ait plus d’une fois changé les règles à ce propos, de sorte que les matériaux sont assez incohérents. Dans le SdA, Tolkien détaille toutefois certaines règles sur la manière dont nd / nn était supposé se comporter en sindarin.
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SS ou pas SS : un problème gollumique

Lire l’article « SS ou pas SS : un problème gollumique »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — Août 2001
Les ss doubles originaux devraient-ils être autorisés à rester à la fin des mots, ou devraient-ils être simplifiés en s ? Dans « Les Étymologies », comme dans les sources ultérieures, l’orthographe de Tolkien manque parfois de cohérence. Observons un mot signifiant « joie » : dans l’entrée GALÁS-, il est écrit glas. Pourtant ce s doit avoir été double à l’origine, autrement il aurait disparut dans cette position.
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Analyse de termes, noms et expressions en sindarin

Nólë i Meneldilo : Science de l’Astronome

Lire l’article « Nólë i Meneldilo : Science de l’Astronome »  Note de lecture  Note de lecture  Note de lecture J.R.R. Tolkien — Commentaire de Jorge Quiñónez
On peut imaginer au tournant du siècle, le jeune Ronald Tolkien regardant les cieux inconnus et sans pollution de l’hémisphère sud à Bloemfontein, dans l’État libre d’Orange (qui deviendra par la suite une partie de l’Afrique du Sud). Il a dû être le témoin d’un panorama d’étoiles spectaculaire dans le ciel nocturne. Bien que, à l’époque où J.R.R. Tolkien écrivit le Seigneur des Anneaux elles ne fussent plus que de lointains et pâles souvenirs, le ciel nocturne doit avoir laissé une impression permanente dans l’esprit d’un très jeune enfant, et deviendrait par la suite, comme on le ressent dans ses écrits, l’intérêt de toute une vie.
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Les autres noms de Fëanor

Lire l’article « Les autres noms de Fëanor »  Article de synthèse  Article de synthèse Michael Keegan — Octobre 2003
De nombreux fans du Seigneur des Anneaux ont aussi lu le Silmarillion, ce qui les rend douloureusement familiers avec les hauts faits de Fëanor, le plus grand des Premiers-Nés. Pour important à l’histoire que soit Fëanor, Tolkien laisse plus de choses dans l’ombre au sujet de son caractère et de son histoire que ne l’auraient préféré nombre de fans.
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Les descendants d’Isildur : des noms auréolés de mystère

Lire l’article « Les descendants d’Isildur : des noms auréolés de mystère »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Damien Bador — Octobre 2010
Le Royaume perdu d’Arnor reste mystérieux à bien des égards. Rien n’est connu de la période comprise entre le Désastre des Champs d’Iris et la scission de l’Arnor en trois fiefs perpétuellement en conflit. Si Tolkien mentionne que cette division eut lieu suite à des désaccords entre les fils d’Eärendur, il ne précise pas quelles circonstances auraient pu mener à un rejet du droit d’aînesse en cette occasion.
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D’Argeleb Ier à Aragorn II : La liste des noms de rois en « ar(a)- »

Lire l’article « D’Argeleb Ier à Aragorn II : La liste des noms de rois en « ar(a)- » »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis — 2002
Après Malvegil (1144—1349 T.Â.), les rois d’Arthedain revendiquèrent la totalité de l’ancien royaume d’Arnor. Pour appuyer leurs prétentions, ils prirent désormais des noms commençant par le préfixe ar(a) « roi ». La tradition perdura après la mort d’Arvedui, le « Dernier Roi » d’Arthedain, et se transmit parmi les Chefs des Dúnedain du Nord jusqu’à Aragorn II Elessar Telcontar.
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Un peuple secret : les noms des Nains dans l’œuvre de J. R. R. Tolkien

Lire l’article « Un peuple secret : les noms des Nains dans l’œuvre de J. R. R. Tolkien »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Damien Bador — Février 2014
Le plus célèbre des forgerons de Nogrod, élève de Gamil Zirak. Parmi ses œuvres les plus fameuses, on compte le Heaume du Dragon, Angrist, le coutelas de Curufin, Narsil, l’épée d’Elendil. Il s’agit apparemment d’un nom sindarin, qu’on pourrait éventuellement décomposer en tel + har, mais sa signification reste inconnue. Il est possible qu’il s’agisse de l’adaptation phonétique d’un nom khuzdul. On peut aussi y voir un rapport avec le qenya talka « forgeron »
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Dorwinion, pays de cépages

Lire l’article « Dorwinion, pays de cépages »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis, Bertrand Bellet & Damien Bador — 1994, 1998, 2001, 2004, 2021
Dans The Hobbit, il est fait allusion à un vin fort qui provient d’une région nommée Dorwinion : « the heady vintage of the great gardens of Dorwinion » et « The wine of Dorwinion brings deep and pleasant dreams ». […] Le vin de Dorwinion fait sa première apparition dans le Lay of the Children of Húrin, où il est offert à Túrin et Halog par Beleg. Le nom est identifié comme celui d’une région du « Sud brûlant » réputée pour ses cépages.
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Inédits parus sur Internet

Lire l’article « Inédits parus sur Internet »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis — 1999—2000
Internet est un formidable moyen d’échange, où quelques textes inédits de Tolkien font parfois surface lors de discussions. Nous ne parlons évidemment pas ici de reproductions illégales de l’œuvre publiée, ou de copies tout aussi illégales de fanzines comme Vinyar Tengwar, mais de brèves citations, principalement de termes elfiques, parues au cours des ans. Il n’est pas juste que ces informations restent confidentielles (dans le sens où elles sont parues ailleurs, mais souvent sans que le public en ait plus largement connaissance). J’ai donc décidé de les regrouper, pous vous, sur Hiswelókë.
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Noms sindarins composés de la Terre du Milieu

Lire l’article « Noms sindarins composés de la Terre du Milieu »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Lena — Octobre 2003
Cet article donne la traduction de la plupart des noms composés sindarins attestés dans le Légendaire de Tolkien (d’Abonnen à Umboth Muilin), accompagnée d’une analyse étymologique discutant l’évolution de ces mots et les comparant avec les termes apparentés en quenya, telerin ou nandorin.
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Limlight : quelques songeries

Lire l’article « Limlight : quelques songeries »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helios De Rosario Martínez & Javier Lorenzo Merino — Janvier 2005
Limlight est l’énigmatique nom d’un affluent de l’Anduin qui constitue la frontière septentrionale du Rohan. Trois principaux textes publiés s’y rapportent. Chacun de ces textes offre des informations différentes sur le nom de la rivière, et se contredisent en certains points. Le premier, peu détaillé et se contentant de donner des indications pour la traduction du nom, pourrait être considéré comme un commentaire général sur celui-ci ; les deux autres en proposent une analyse détaillée.
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A Elbereth Gilthoniel

Lire l’article « A Elbereth Gilthoniel »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger
Cet hymne est le plus long texte sindarin du SdA. Les hobbits sont dans la maison d’Elrond et quittent la Salle du Feu : « Alors qu’ils franchissaient le seuil, une voix claire s’éleva chantant seule… [Frodo] enchanté se tint immobile, tandis que les douces syllabes de la chanson elfique tombaient comme des joyaux clairs de mots et de mélodie mêlés. »
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Vocabulaire du sindarin

Dictionnaire sindarin / anglais / français / allemand d’Hiswelókë

Lire l’article « Dictionnaire sindarin / anglais / français / allemand d’Hiswelókë »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis, David Giraudeau & Benjamin Babut
L’association Tolkiendil vous propose de consulter le dictionnaire sindarin / anglais / français / allemand du site Internet Hiswelókë. Ce travail se fonde sur les œuvres de J.R.R. Tolkien et s’en sert pour établir des notes étymologiques ou phonétiques. Le sindarin est la langue des Elfes-gris, que l’on trouve notamment dans son roman épique le Seigneur des Anneaux.
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Le mot sindarin pour « dans » — I Beth Edhellen a « ned, mi, di, egor vi »

Lire l’article « Le mot sindarin pour “dans” — I Beth Edhellen a “ned, mi, di, egor vi” »  Article de synthèse  Article de synthèse Gabe Bloomfield — Février 2004
Il existe de nombreux cas où l’absence d’exemples dans le corpus attesté du sindarin / noldorin crée des difficultés pour comprendre un certain terme ou pour savoir comment utiliser une règle grammaticale donnée. Cependant, il y a aussi des cas dans le corpus où l’on dispose de nombreux exemples d’un mot ou d’une règle grammaticale spécifique. Malheureusement, les différentes formes s’opposent ou se contredisent souvent.
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Une brève histoire du « et » en elfique

Lire l’article « Une brève histoire du “et” en elfique »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
Dès les premiers exemples de création des langues elfiques par Tolkien, deux thèmes apparaissent clairement : il ne devait pas y avoir un seul mot pour « et », mais selon le contexte il devait y avoir une distinction entre deux différents (au moins) ; et chacune des expressions pour « et » n’était pas seulement un mot mais était liée à d’autres prépositions par son étymologie.
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Les numéraux eldarins

Lire l’article « Les numéraux eldarins »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
Les nombres entiers et les relations qu’ils entretiennent existent en tant qu’entités mathématiques indépendantes de la langue – dont le rôle est d’attribuer une étiquette à chacun de ces nombres. En principe, la langue pourrait créer des étiquettes pour chaque nombre. En pratique, les nombres sont groupés en unités de dénombrement (bases).
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Grammaire du sindarin

Noms

Le système de déclinaisons du sindarin

Lire l’article « Le système de déclinaisons du sindarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk
Contrairement au quenya, le sindarin du Troisième Âge ne possède aucune déclinaison nominale permettant de marquer les différents cas. Et pourtant, à une époque antérieure, le sindarin disposait probablement de ces terminaisons. En WJ, p. 370, Tolkien écrit : « Le placement en second du nom au génitif en sindarin régulier dérive probablement aussi de formes flexionnelles […] »
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La question de la mutation des occlusives nasalisées primitives

Lire l’article « La question de la mutation des occlusives nasalisées primitives »  Article de synthèse  Article de synthèse Gabe Bloomfield — Février 2004
Un aspect clef du sindarin, le gris-elfique inventé par J.R.R. Tolkien, est la modification ou mutation qu’une consonne initiale subie lorsqu’elle est dans une certaine position. Ces changements ont été appelés « mutation consonantiques », et il s’agit d’un concept que partage le gallois, la langue ayant inspiré le sindarin.
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Noms imparisyllabiques en sindarin

Lire l’article « Noms imparisyllabiques en sindarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Bertrand Bellet — Novembre 2004
Alors que la plupart des noms et adjectifs sindarins (et auparavant noldorins) ne forment leurs pluriels qu’au moyen de changements vocaliques, il existe une petite classe de noms pour lesquels une syllabe est également ajoutée. De plus, quelques uns d’entre eux possèdent deux formes au singulier : une courte et une longue, sur laquelle se construit « régulièrement » le pluriel par changement vocalique. On peut les appeler noms imparisyllabiques.
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Pronoms

Analyse théorique du système pronominal sindarin

Lire l’article « Analyse théorique du système pronominal sindarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Aaron Shaw — Août 2003
Alors que nous n’avons que très peu de pronoms personnels attestés en sindarin (noldorin) ou même en quenya, j’ai essayé d’analyser les similarités entre les différentes formes actuellement attestées. Un tel point de vue synchronique est malheureusement bien moins utile qu’une étude diachronique – néanmoins, du point de vue pratique, il s’agit de la méthode d’analyse la plus raisonnable actuellement.
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Vues eldarines communes sur le système pronominal sindarin

Lire l’article « Vues eldarines communes sur le système pronominal sindarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk — Février 2004
article à réviser

L’objectif de cet article est de démontrer que les caractéristiques essentielles du système pronominal sindarin peuvent être prédites à partir : a) de la structure du système pronominal quenya ; b) de la remontée des changements phonétiques du quenya à l’eldarin commun ; et c) des évolutions phonétiques entre l’eldarin commun et le sindarin. Cela peut être effectué sans se référer aux pronoms sindarins connus ou à leurs usages attestés.
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Des différentes formes de « nous » en eldarin

Lire l’article « Des différentes formes de “nous” en eldarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Roman Rausch — Octobre 2008
Cet article s’efforce par conséquence de donner un aperçu chronologique et une analyse des différentes formes plurielles et duelles de la première personne (principalement pour le quenya, les termes apparentés sindarins et telerins étant discutés au passage). Il semble y avoir eu au moins deux conceptions concernant les formes exclusives / inclusives en sindarin.
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Des enclitiques en sindarin ?

Lire l’article « Des enclitiques en sindarin ? »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Didier Willis — Avril 2000
Dans la version anglaise de mon article à propos de l’inscription en tengwar sur les Portes de Durin, publié dans Tyalië Tyelelliéva no 10, j’indiquais que je ne comprenais pas pourquoi le mot tîw (« lettres ») était écrit thiw dans Celebrimbor o Eregion teithant i thiw hin, « Celebrimbor de Houssaye grava ces signes ». Je me serais alors attendu à ce qu’il soit écrit thîw avec un accent circonflexe.
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Verbes

Constructions impersonnelles en elfique

Lire l’article « Constructions impersonnelles en elfique »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk
Les langues elfiques utilisent assez fréquemment des constructions impersonnelles pour diverses situations. Les verbes décrivant la météorologie sont souvent indiqués être impersonnels, ainsi que les actions au-delà du contrôle de l’acteur, et même dans certains cas une construction impersonnelle peut être utilisée pour indiquer une signification passive.
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Le passé en sindarin

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Avec la publication de « Words, Phrases & Passages in “The Lord of the Rings” » dans le PE 17, un grand nombre d’exemples nouveaux de passés simples en sindarin post-SdA est désormais disponible, permettant une étude indépendante du passé sindarin et une comparaison subséquente avec ce que l’on observe en noldorin.
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Syntaxe

Concernant la syntaxe

Lire l’article « Concernant la syntaxe »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Aaron Shaw & Rachel Shallit — Juin 2004
Observer le sindarin du point de vue syntactique peut fournir quelques aperçus nouveaux sur des problèmes familiers. La structure syntactique utilisée ici sera la théorie appelée « X-barre », qui affirme que toutes les phrases possèdent une même structure de base : toutes doivent avoir une tête, peuvent avoir un spécifieur et peuvent avoir un complément.
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Influences et héritage

L’hébreu et l’elfique : pourquoi tant d’Elfes ont-ils des noms juifs ?

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Pourquoi tant d’Elfes dans le légendaire de Tolkien ont-ils des noms juifs ? Sans doute est-ce une question naïve. Mais considérons des noms comme Galadriel et Tinúviel. Je crois qu’ils ont été inspirés par une certaine tradition de dénomination de la langue hébraïque. Celle-ci élabore des noms en utilisant une racine (généralement, mais pas toujours, trilitère - c’est-à-dire, trois consonnes avec des voyelles), et un suffixe théomorphique -El, signifiant « Dieu » en hébreu.
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Les influences du valarin de « Quendi et Eldar » sur les autres langues du « Legendarium »

Lire l’article « Les influences du valarin de « Quendi et Eldar » sur les autres langues du « Legendarium » »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Damien Bador et François Parmentier — Avril 2019
De manière moins diserte, « Quendi et Eldar » mentionne quelques influences du valarin sur le sindarin, essentiellement pour ce qui concerne le nom des Valar que les Sindar connaissaient. Oromë ayant été directement en contact avec les ancêtres des Sindar lors de la Grande Marche, Tolkien explique que son nom valarin a subi les évolutions phonétiques suivantes dans les deux principales branches du sindarin parlées au Beleriand – le sindarin standard, parlé au Sud, et le mithrimin, dialecte en usage dans le Nord de cette région.
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Elfique et langue humaine

Lire l’article « Elfique et langue humaine »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Christopher Gilson — Janvier 1994
Selon le Silmarillion, la langue des premiers Hommes à atteindre le Beleriand « ressemblait par un grand nombre de mots et de tournures à la langue elfique » car « ces Hommes avaient des rapports depuis longtemps avec les Elfes Sombres à l’est des montagnes et avaient reçu d’eux une bonne part de leur langage ». Dans le texte, cela explique comment Finrod Felagund apprit à converser avec les Hommes, apparemment parce que sa familiarité avec les différentes langues quendiennes lui était suffisante pour reconnaître la composante sombre-elfique dans le langage du peuple de Bëor.
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Premières versions des langues gnomiques

Le noldorin

Structurellement, le noldorin est extrêmement proche du sindarin, au point que la majorité des mots noldorins pourraient être repris tels quels en sindarin. La différence principale tient à l’origine de cette langue, car le noldorin était supposé être la langue des Ñoldor, distincte du qenya, qui aurait évolué de manière à se rapprocher de l’ilkorin après l’arrivée de ceux-ci en Beleriand.

Le goldogrin

Le goldogrin ou gnomique est la plus ancienne version de la langue qui devint plus tard le sindarin. Son nom provient du fait que les Noldor étaient également appelés Gnomes dans les premières versions du Légendaire. Bien que certains mots goldogrins ne soient pas sans évoquer le sindarin, le goldogrin est grammaticalement très différent des version ultérieures de cette langue.

Premières versions des langues beleriandiques

L’ilkorin

Lilkorin désignait un ensemble de langues parlées par les Teleri qui ne se rendirent jamais en Aman et demeurèrent en Beleriand. Le doriathrin en était le dialecte le plus fameux. Lorsque Tolkien revisita l’histoire des langues elfiques, il supplanta cette langue par le noldorin, qu’il rebaptisa sindarin, tout en y incorporant quelque noms qui avaient antérieurement été considérés comme ilkorins.

Le doriathrin

Le doriathrin était la langue de Doriath du temps du roi Thingol, la plus fameuse des langues ilkorines. Dans la conception initiale de Tolkien, elle était sensée avoir considérablement influencée le noldorin tardif. Plusieurs termes spécifiquement doriathrins sont attestés dans la dernière version du Silmarillion, où ils sont désormais considérés comme des éléments dialectaux du sindarin, propres au parler de Doriath.

Blason

1) Version originale : « It is said that Turgon appointed its name to be Ondolindë in the speech of the Elves of Valinor, the Rock of the Music of Water, for there were fountains upon the hill; but in the Sindarin tongue the name was changed, and it became Gondolin, the Hidden Rock. »
 
langues/langues_elfiques/sindarin.txt · Dernière modification: 09/03/2022 14:35 par Elendil
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