Of Dwarves and Men

par Romain Paulino

Date d'écritureavant septembre 1969
PublicationComplète :
- Une partie dans les Contes et légendes inachevés
- Le reste dans The Peoples of Middle-earth

Ce texte a été écrit par Tolkien pour essayer de clarifier certains points de sa mythologie concernant les relations entre les langages. Néanmoins, le texte ne se limite pas à cela, et Tolkien en profite pour donner des précisions sur certains peuples. Ce texte fait une trentaine de pages, mais la première a été perdue. Il est divisé en trois parties, et nous avons donc seulement les titres des deux dernières.

[Relations des Nains Longues-Barbes et des Hommes]

La première partie est elle-même subdivisée en deux sous-parties. La première concerne plus particulièrement les Nains et la manière dont ils ont adopté le langage commun, et comment ils ont pu le retranscrire : ils ont utilisé l’écriture fëanorienne, mais surtout les runes de Daeron, qu’ils ont modifiées pour leur propre usage. À la fin du Troisième Âge, ces runes n’étaient plus utilisées que par leur peuple, d’où leur réputation de « lettres des Nains ». Tolkien prend pour exemple le livre de Mazarbul, où le langage écrit est du westron, transcrit en runes de manière approximative - les Nains l’avaient appris pendant longtemps de façon uniquement orale.

Tolkien met ensuite à jour une erreur concernant la tombe de Balin. Il rappelle tout d’abord que les Nains ont des noms en khuzdul (la langue des Nains), qu’ils ne révèlent à personne en dehors des gens de leur race, mais que, pour la communication interraciale, ils adoptent de nouveaux noms, et ce sont ces noms-là qu’ils inscrivent sur leurs tombeaux. Sur la tombe, le problème ne vient pas de l’inscription en elle-même, qui est en khuzdul (transcrit grâce aux runes, ce qui était possible pour une si courte inscription), mais du fait que les noms « Balin » et « Fundin » sont inscrits. En effet, ces noms ne sont évidemment pas les noms khuzduls des deux Nains, mais ils ne sont pas non plus leurs noms usuels. Il s’agit de la « traduction » de leurs noms, effectuée par Tolkien pour la narration (tout comme Frodo Sacquet est la traduction de Maura Labingi). Ils n’auraient donc jamais pu apparaître sur l’inscription.

La deuxième sous-partie commence par un développement sur l’éveil des sept Pères des Nains. Puis, elle détaille les relations entre les Nains et les Hommes au Second Âge : les Hommes et les Nains vivent alors dans une sorte de symbiose, les Hommes fournissant aux Nains de l’alimentation, et en contrepartie se voyant offrir des constructions, de l’artisanat et du matériel de guerre. Les deux peuples seront alliés jusqu’à la prise de l’Eregion par Sauron vers 1695 2A. C’est durant cette Alliance que les Nains adoptent peu à peu les langues des Hommes.

Les Atani (Edain) et leurs langages

Cette partie retrace tout d’abord l’histoire de l’arrivée des Edain en Beleriand au cours du Premier Âge. Trois groupes disctincts d’Edain arrivèrent successivement : la maison de Bëor, celle de Hador, puis celle de Haleth. Ces trois maisons parlaient des langages distincts, mais celui de la maison de Haleth était particulièrement différent. S’ensuivent des généralités sur l’aspect et le mode de vie des Hommes de chacune des trois maisons.

Les Drúedain

Le début de cette partie concerne les Drúedain, et il a été publié par Christopher Tolkien dans les Contes et légendes inachevés. Il s’ensuit d’autres détails sur les Drúedain et sur leur mode de vie, ainsi que des précisions sur les différences entre Drúedain et Hobbits. Puis Tolkien enchaîne sur les origines des Hobbits et sur leurs relations amicales et leur coopération avec les Hommes au Troisième Âge. Tolkien rappelle ensuite la classification des Edain qui est de mise au Troisième Âge : Hauts Hommes (ou Númenóréens), Hommes du Milieu et Hommes des Ténèbres (les Hommes qui s’opposent aux royaumes du Gondor et de l’Arnor), ainsi que leurs signes disctinctifs.

Tolkien nous fait ensuite part de la répartition géographique des différents peuples humains au Troisième Âge, en mettant en relation les zones géographiques habitées avec une éventuelle descendance d’une des trois maisons (par exemple, il était de notoriété publique au Troisième Âge que les Rohirrim descendaient de la maison d’Hador).

La fin du texte concerne les langues parlées parmi les Hommes après la chute de Númenor : les Fidèles survivants conservent le sindarin en tant que langue noble pour leur propre usage tandis que l’adunaïque devient la langue de tous les jours à partir duquel se développe le westron, au fur et à mesure que les « Royaumes en Exil » s’étendent. Le texte se termine abruptement ici.

 
tolkien/resumes/home12/of_dwarves_and_men.txt · Dernière modification: 17/03/2024 09:56 par Druss
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