Lieu | Marche-de-l’Ouest du Comté |
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En anglais | Tower Hills |
Première traduction | Colline-de-la-Tour |
Autre nom | Emyn Beraid (sindarin) |
« Trois antiques tours elfes se voyaient encore sur les Collines des Tours au-delà des marches occidentales. Elles brillaient loin dans le clair de lune. La plus haute était aussi la plus éloignée, dressée seule sur un monticule vert. » — Le Seigneur des Anneaux — Prologue
es Collines des Tours, ou Emyn Beraid en sindarin, sont trois collines vertes situées dans l'ouest de l'Eriador, entre les Coteaux du Lointain et les Havres Gris. Elles doivent leur nom aux Tours Blanches qui les surmontaient, construites à la fin du Deuxième Âge par Gil-galad pour le roi Elendil.
ans les premiers siècles du Deuxième Âge, les Collines des Tours formaient un avant-poste du royaume de Lindon dirigé par Gil-galad1). En 600 DA, ces collines furent le théâtre de la première rencontre entre les Númenóréens, revenus explorer la Terre du Milieu et leurs parents restés en Eriador après la chute du Beleriand2). Après la Chute de l'île de Númenor en 3319 TA et la fondation des Royaumes en exil d'Arnor et de Gondor en 3320 TA, les sept Palantíri furent répartis entre Elendil et ses fils. C'est probablement à cette date que Gil-galad fit construire les Tours Blanches, dont la tour principale d'Elostirion qui accueillit l'une des trois palantíri majeures.
u cours du Troisième Âge, les Collines des Tours étaient un lieu de pèlerinage des processions d'Elfes qui allaient regarder dans la palantir d'Elostirion. Certains y étaient parfois gratifiés d'une vision éphèmère de Elbereth, trônant sur l'Oiolossë3). En 31 QA, le roi du Royaume Réuni, Elessar, fit don de la Marche-de-l’Ouest aux hobbits, faisant des Collines des Tours la nouvelle frontière occidentale du Comté et où fut fondée la ville de Sous-les-Tours.
Emyn Beraid | |
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Langue | sindarin |
Signification | Emyn Beraid, traduction littérale de Collines des Tours, provient de emyn, pluriel de amon « colline », et beraid, pluriel de barad « tour ». |
Références | RC, p. 28 |