Cet élément a été publié dans le Calendrier Tolkiendil 2012.
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Cité de Pierre, Gondobar,
Née dans la peur et de la roche,
Solitaire que nul n’approche
Hors tes enfants, Gondothlimbar.
Refuge sûr, ô Gwarestrin !
La Tour de Garde aux fortes portes !
Tu ne gardes rien qui importe
Que tes enfants et leurs comptines.
Enfouie, Gar Thurion, et secrète,
Loin des yeux cruels de Melko !…
Mais des pleurs montent les échos
Vers tes enfants de crête en crête.
Ô Fleur des champs, Lothengriol !
Parfum capiteux de l’espoir :
À l’heure d’entrer dans l’histoire,
Chéris ton enfant, fils d’Eöl !
Les fleurs, fussent-elles de pierre,
Vivent, puis meurent à l’instant.
L’Ombre grandissait de longtemps…
Et Loth se fanait sans lumière.
Enfants ! regardez Gondolin.
Combien amère fut sa chute !
Sa chute ! Ses pavés noircis
Par le feu sont déserts. Ainsi
Quand enfin sont tues les comptines
La pierre chante, chante…
Chut !