Ils en ont parlé

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D

Ellen Datlow

Interview pour Bibliophile Stalker, 2008

« La bonne fantasy crée de nouveaux mondes et rénove le monde réel de manière rafraîchissante. La mauvaise fantasy cannibalise des mythes et légendes traditionnelles et des grands romans de fantasy, piochant allègrement chez Tolkien et les autres auteurs précurseurs sans rien apporter de neuf au genre. »

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Lire l'interview sur le site de Bibliophile Stalker.

Catherine Dufour

Interview pour les éditions Nestivequen

Q: « Tes livres préférés, qui ont marqué ta vie ? »

« Le livre dont j'ai le plus mangé les coins , c'est les Liaisons dangereuses de Laclos. [...] Dans un autre genre j'ai été fascinée par American Psycho de Brett Easton Ellis : pour moi c'est une nouvelle voix. Sinon j'ai tout lu Lovecraft et ses descendants, Bloch et les autres. Et bien sûr j'adore Tolkien, j'ai même fait partie de la Faculté des Etudes Elfiques. Un autre livre qui m'a particulièrement marquée, c'est Shambleau de Catherine Moore, et aussi Tout smouales allaient les borogoves écrit par Moore et son mari Kuttner sous le pseudo de Lewis Padgett et traduit par Vian. Mon père était abonné à Fiction, c'est lui qui m'a fait découvrir la SF et la Fantasy. Et puis ma nouvelle préférée, c'est Le fantôme d'une Ford modèle T de Simak. »

Lire l'interview sur le site de Nestiveqnen éditions.

Amanda Downum

Interview pour Bitten by Books, 2010

« Tolkien, L'Engle, et LeGuin m'ont fait forte impression quand j'étais enfant. Si ma mère avait su que ma vie serait si lourdement influencée par les histoires qu'elle me lisait pour m'endormir, elle aurait préféré me lire des ouvrages de planning financier plutôt que des romans de fantasy. »

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Lire l'interview sur le site de Bitten by books.

E

David Eddings

Interview par Stan Nicholls

« Ma perception originelle de la manière dont on faisait ces choses [les romans de fantasy] était presque entièrement basée sur Le Seigneur des Anneaux. Je pensais, de manière totalement naïve, que c’était une pratique standard d’écrire ces livres sous forme de trilogies. A cette époque, j’ignorais que Papa Tolkien voulait faire du Seigneur des Anneaux un seul et même épais volume et qu’il avait été vraiment extrêmement bouleversé lorsque son éditeur, Unwin, lui avait dit qu’ils allaient le fractionner. Mais je pensais que si vous deviez écrire un long roman de fantasy, vous étiez supposé le faire en trois livres et j’avais donc proposé la Belgariade comme une trilogie à Ballantine. Je ne savais même pas de Del Rey Books existait ; j’avais tout simplement envoyé ma demande à Ballantine parce qu’ils étaient les éditeurs de Tolkien. Je m’étais dit que je commencerais tout en haut que je tenterai ensuite de plus en plus bas pour me retrouver avec Pocket Books, Ace, Baen ou autre »
« […] Nul doute, l’homme est un géant. En fait, Papa était un tel géant dans les années 60 qu’il semblait avoir défini les principes de ce que la fantasy devait être. Et cela même au point que mon précédent éditeur, Lester Del Rey, ait pu affirmer : ‘La fantasy est la plus coincée de toutes les formes d’art.’ Il voulait dire que ce que les gens auraient accepté dans, disons, des romans à l’eau de rose, ils l’auraient trouvé absolument inacceptable dans de la fantasy. En d’autres termes, une part de l’héritage de Tolkien se traduit par une certaine pudeur. A une ou deux exceptions près, il n’y a pas de femmes hobbites et ses héroïnes s’arrêtent au cou : une belle chevelure et des beaux yeux mais c’est à peu près tout. C’était comme m’agiter un drapeau rouge au visage et j’ai commencé à ruer dans les brancards. Non pour transformer ma fantasy en pornographie ou tout autre chose de cette nature mais juste pour voir si je pouvais m’en sortir en poussant un plus loin dans ce domaine. Je prends beaucoup de plaisir à lutter contre ces murs de pudibonderies et à intégrer un aspect érotique à mon œuvre. »

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Lire l'interview sur le site de Guardians of the West.

Interview sur AOL, 1997

« Mon opinion de Tolkien est quelque peu teintée de ce que j’ai lu dans ses lettres. Il est l’une des rares personnes à avoir parlé et lu des langues médiévales ; il était probablement l’un des êtres humains les plus prudes ; pour lui, la femme s’arrêtait au cou – rien en dessous. Comme Tennyson – on ne souhaite offenser personne. »

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Lire l'interview sur le site de Guardians of the West.

David Louis Edelman

Interview pour SFFWorld, 2006

Q: « Quel est l'écrivain (vivant ou mort) dont vous vous seriez senti le plus honoré qu'il ait lu votre livre ? »

« Mes écrivains préférés encore en vie sont probablement Thomas Pynchon, John Barth, Kurt Vonnegut, and William Gibson. Si n'importe lequel de ces auteurs avait quelque chose de gentil à dire sur Infoquake, je serais aux anges. En ce qui concerne les auteurs décédés, j'aurais aimé pouvoir mettre Infoquake entre les mains de J. R. R. Tolkien ou de Franz Kakfa. Qu'importe s'ils lisent le livre, j'aimerais juste qu'ils le touchent.»

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F

David Farland

Interview pour SFFWorld, 2001

« Je suis heureux que les séries trouvent un vaste lectorat, mais je ne tente pas de me comparer à qui que ce soit. J'ai reçu des milliers de lettres de fan me comparant à Tolkien, Jordan, Brooks, Eddings, etc...Les fans me comparent naturellement aux auteurs qu'ils aiment le plus, mais je pense que je suis différent de chacun d'entre eux. Ce qu'ils disent en réalité, c'est 'J'aime autant votre travail que celui de Tolkien ou de Jordan. Mais je pense que nous sommes des écrivains très différents, et chacun de nous a ses propres forces. »

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Lire l'interview sur le site de SFFWorld.com.