Ils en ont parlé

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J

Oliver Johnson

Interview pour SFFWorld, 1998

« J'aime les romans historiques et d'aventures depuis mon enfance. Je n'ai vraiment découvert la fantasy qu'assez tard, par l'intermédiaire de Tolkien puis des jeux de rôles fantasy à Oxford. Il y avait là un cercle de jeu actif et, grâce à lui, j'ai rencontré un ami et par la suite co-auteur, Dave Morris. »

« A présent, je me spécialise dans les thrillers. Mais par le passé, mon grand favori était Tolkien et, plus tard, Ursula Le Guin et Jack Vance. Et personne n'a son pareil pour raconter une histoire que David Gemmell, que j'ai eu la chance de publier brièvement. »

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J.V. Jones

Interview pour SFFWorld, 2002

« Tolkien m'a certainement poussée à écrire de la fantasy épique. Dickens et Twain m'ont donnée l'envie d'écrire des personnages mémorables; Jane Austen des dialogues spirituels; Jack London une sacrément bonne aventure etc...Je suis une lectrice avide, et je pense qu'il est juste de dire que presque tout ce que je lis à un certain impact sur mon écriture. Cela peut être aussi ténu que l'utilisation d'un mot ou d'une phrase appartenant à un auteur. Parfois, il s'agit de quelque chose de plus substantiel, comme les paysages glaciaux du Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique de C. S. Lewis, et de La Main Gauche de la nuit d'Ursula K. LeGuin. »

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Interview pour Clarkesworld Magazine, 2011

Q :« Pourquoi écrivez-vous de la fantasy épique ? »

R :« J'écris de la fantasy épique parce que j'ai grandi en en lisant. Tolkien, Ursula K. Le Guin, T.H. White: ils m'ont emmenée dans des lieux qui m'ont semblé tellement réels qu'une fois leurs histoires terminées, leurs mondes continuaient d'exister. Je voulais créer le même genre de décors solides et complets où les lecteurs pourraient s'imaginer errer, pénétrer des forteresses, prendre des routes, et se geler les miches dans les montagnes. »

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K

Paul Kearney

Interview pour SFFWorld, 2006

Q « Honnêtement, est-ce que vous pensez que le genre fantasy sera un jour reconnu comme de la vraie littérature ? A dire vrai, je pense qu'il n'y a jamais eu autant de bon livres et séries que ce que nous avons actuellement et pourtant, il y a toujours aussi peu de respect (pour ne pas dire aucun respect) pour ce genre. »

« Oui et non. Par certains aspects, nous avons déjà fait le moitié du chemin. Tolkien est de la littérature, tout comme C.S. Lewis. Je crois que John Crowley est de la littérature et James Baylock et Graham Joyce et une demi-douzaine d'autres. Mais je pense que les séries de plusieurs volumes sont ce qui ancre la fantasy dans les bas-fonds de la littérature (et je devrais le savoir puisque j'en ai produit...SAIS PAS COMMENT TRADUIRE) Qu'importe la qualité des séries — et je suis d'accord sur le fait qu'il y en a de sacrément bonnes en ce moment —, elles seront toujours dénigrées en tant que clones de Tolkien. Je pense que les livres publiés les plus inventifs sont dans les genres de fantasy et de science-fiction en ce moment [...]. »

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Interview pour SFFWorld, 2008

Q: « Pensez-vous que les récits fantastiques se déroulant dans des univers médiévaux sont trop nombreux? Pensez-vous que le genre a besoin, pour se renouveler, de romans basés sur le monde antique ou le début de l'ère moderne plutôt que sur celle médiévale ? »

« Eh bien, j'hésite à généraliser mais au diable ! Le recours à l'environnement médiéval, de l'Age Sombre, fut amorcé par Tolkien, et ensuite les gens se sont habitués à penser ce que niveau de technologie était un élément "typique" de la fantasy. Et ce à tel point que je pense qu'une partie des lecteurs de fantasy se sentent mal à l'aise en dehors de la zone de confort des chevaux, des épées et du féodalisme. Moi, je suis mortellement ennuyé par tout cela. J'aimais cela quand j'étais plus jeune, et je l'aime toujours beaucoup, mais vraiment, c'est usé jusqu'à la corde. [...] »

Q: « Le monde de The Ten Thousand se démarque par l'absence de magie de quelque sorte. Quelle fut la raison à cela ? Pensiez-vous par exemple que l'emploi de la magie pourrait détourner l'attention des batailles physiques et de leur impact général ? »

« Réponse courte : oui. [...] Tolkien, encore, avait tout bon en faisant allusion à des pouvoirs cachés plutôt qu'en ayant recours à des mages lanceurs de boules de feu sur les champs de batailles. C'était beaucoup plus efficace. »

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David Keck

Interview pour SFFWorld, 2006

Q: « Quel est l’élément vous ayant poussé à écrire de la fantasy épique ? Souhaitiez-vous détourner ou rompre avec certaines conventions ? »

R: « Mon histoire d’amour avec la fantasy a, comme pour beaucoup, débuté par la lecture de Tolkien. C’est à ce genre-ci que je pense lorsque je me mets au travail. Mais je ne peux pas écrire comme cet homme. Je suis d’une époque différente, d’une nation différente. Je suppose que tout repose sur ce qui inspire la répulsion à une personne et sur ce qui la fait sourire. J’aime les fourrés emplis de démons poisseux, la terreur de la médecine dentaire médiévale mais, je trésaille devant un elfe habile à l’arc long. Les conventions, les clichés : tout réside dans les sourires et les répulsions. »

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Greg Keyes

Interview pour SFFWorld, 2003

Q: "Chaque nouvelle fantasy, est comparée, d'une façon ou d'une autre à Tolkien. Je ne veux pas paraitre « cliché » mais j’ai remarqué plusieurs ressemblances, pas tant dans le monde en lui-même que dans votre approche très similaire… dans votre intérêt pour le langage. Le Roi Briar lui-même me rappele, en quelque sorte, les Ents…"
R: "(rires) En fait, ça fait pas mal de temps, bien que je sois un fan de Tolkien, que je n'ai pas lu la trilogie... peut-être depuis le lycée, ce qui fait un long moment. Alors récemment j’ai regardé les films et j’ai presque oublié les Ents. Mais beaucoup de choses restent enterrées dans votre subconscient et elles réapparaissent. Une autre chose qui m’a le plus fasciné chez Tolkien quand j’étais enfant était les appendices… En les lisant, je réfléchissais, « Attendez ! Il a fait tout ça… il y a des langues ici, il y a de l’Histoire », et puis le Silmarillion est apparu et c’était la même chose. C’était tout juste fascinant pour moi. Et c’était même avant le marketing excessif des jeux de rôle. L’idée d’édifier un monde aussi complet n’était pas trop répandue et j’ai immédiatement commencé à édifier un. Pas le monde du Roi Briar, rien que j’ai vraiment utilisé. J’ai commencé à travailler sur les langues et c’est ma plus grande dette à Tolkien. Bien sûr je voulais savoir d’où Tolkien a tiré tout ça : la mythologie nordique, la mythologie celtique ; mon intérêt pour elles, stimulé par Tolkien, venait de là. Alors ma dette à Tolkien est énorme, mais je ne crois que ce soit particulièrement spécifique si cela fait sens."
Q: "Oui, oui, c’est logique. Dans les années 80, je crois, il y avait beaucoup de gens qui disaient « On prend ce que Tolkien a fait et on ne va pas le copier mais écrire dans le même esprit »."
R: "Ouais, il semblait que la seule recherche que l’on faisait était de lire Tolkien. La chose intéressante chez des gens comme Tolkien et Poul Anderson est que les deux écrivaient durant la même période, s’inspirant du même matériel. Ils produisirent ces genres de fantasy très différents. Trois Cœurs et Trois Lions."
Q: "L’Epée Cassée…"
R: "Ouais, vous savez, elle ne ressemble pas trop à Tolkien sauf de façon superficielle comme la présence des épées et des guerriers. Ces deux auteurs m’ont beaucoup influencé. Je me souviens qu’une fois Poul Anderson a dit que L’Epée Brisée était un roman bien plus brutal que ce qu’il pourrait écrire maintenant, eh bien, quand il disait cela, il parlait d’un de ses premiers romans. J’ai lu et aimé tous ses premiers romans fantasy."

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L

Mercedes Lackley

Interview pour Ebon Tower, 2004

« Je n'ai pas vraiment un seul et unique auteur préféré. Certains de mes favoris sont Dorothy L. Sayers, J.R.R. Tolkien, Rudyard Kipling, Saki, Elizabeth Goudge, Lord Dunsany. En ce qui concerne les auteurs modernes, j'aime Terry Pratchett, Charles de Lint, Garth Nix, J.K. Rowling, Neil Gaiman. »

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tolkien/ils_en_ont_parle/jkl.txt · Dernière modification: 06/04/2020 18:47 (modification externe)
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