Guillaume Boddaert — <2000
On commencera par établir les points d'influence d'œuvre de Tolkien sur le monde actuel… D'abord, il y a les choses flagrantes : les jeux de rôle et la littérature. En effet, il est de nos jours carrément de l'ordre de l'hérésie que de parler d'elfes ailés, de parler de nains de 15 centimètres de haut ou encore de méchants sans peau verte…
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Thijs Porck — 2015 (traduit par Vivien Stocker)
En tant que professeur d'anglo-saxon à l'Université d'Oxford, J.R.R. Tolkien ne pouvait s'empêcher de s'inspirer des langues et littérature qu'il étudiait et enseignait. En conséquence, son monde fictionnel est empreint de matériau culturel du Moyen-Âge, en particulier de la langue et de la littérature en vieil-anglais. Sur ce blog, je vais régulièrement faire la lumière sur le médiéval en Terre du Milieu, en commençant par la carte de Thrór. Placée dans les premières pages du Hobbit, la carte de Thrór est, pour nombre de lecteurs, le premier aperçu de l'univers fictionnel de Tolkien. Un examen plus approfondi révèle que ce n'est pas une carte ordinaire.
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Madeleine Brice — Mai 2012
La fin du Premier Âge marqua l’avènement d’une ère de prospérité pour les Edain alliés des Elfes lors de leur guerre contre Morgoth. Guidées par l’étoile d’Eärendil, la Maison de Hador et celle de Bëor — les Haladins n’étant plus — se rassemblèrent sur une nouvelle terre ayant émergé des flots : Númenor. Fils des Trois Maisons des Hommes et descendant des Elfes, Elros devint le premier roi de Númenor sous le nom de Tar-Minyatur et ses descendants régnèrent après lui jusqu’aux évènements tragiques qui scellèrent le sort du royaume.
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Vivien Stocker — Mai 2012
En 1958, Tolkien écrivit dans une lettre que les Númenóréens, et plus particulièrement les Númenóréens exilés, étaient « orgueilleux, singuliers et archaïques, et c’est (disons) en termes égyptiens qu’on les représente le mieux. À de nombreux égards ils ressemblaient à des “Égyptiens” : l’amour du gigantesque et du massif, et la possibilité de construire ainsi. Et leur grand intérêt pour les ancêtres et les tombeaux. ».
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Tom Shippey — 2009 (traduit par Julien Mansencal)
l y a bien longtemps, William Morris a déclaré que la légende de Sigurd et Gudrún, les Völsungs et les Nibelungs, méritait de devenir l'Iliade nordique, et il avait raison. Tout y était : le dragon Fáfnir et la valkyrie Brynhild, des loups-garous et des nains, les interventions mystérieuses d'une divinité borgne, une épée brisée puis reforgée, un trésor prodigieux, et par-dessus tout, un anneau magique porteur d'une malédiction.
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Richard C. West — 2004 (traduit par David Giraudeau)
Lorsque J.R.R. Tolkien s’attela à l’écriture d’une suite au Hobbit et qu’il décida de faire le lien avec la faculté d’invisibilité de l’anneau de Bilbo, de nombreux éléments de l’histoire prirent rapidement place, mais beaucoup d’autres restaient à découvrir (ou sub-créer). Ainsi donc, l’ensemble de la saga d’Aragorn restait à développer : le fait de savoir si le personnage découvert assis dans un coin du Poney Fringant serait un Hobbit ou un Homme, son engagement passé au service des royaumes de Rohan ou de Gondor (ou l’histoire même de ces régions), sa longue association avec Gandalf, Galadriel et Elrond, ses grands voyages, son implication dans la lutte contre Sauron, ou son vrai nom (même le surnom Grand-Pas apparut tardivement dans la composition, en remplacement de Trotter).
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Samuel Bonnaud-Le Roux — 2020
J.R.R. Tolkien a toujours pris de la distance avec les multiples parallélismes établis par les commentateurs qui voulaient rapprocher Le Seigneur des Anneaux d'inspirations diverses et variées. Il répondit ainsi un jour à un critique qui avançait que « l'Anneau est, d'une certaine manière, der Nibelungen Ring » : « Ces deux anneaux sont ronds, et c'est là leur seule ressemblance. » Il serait réducteur, bien sûr, de chercher à ramener une œuvre aussi riche à une seule influence.
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