Table des matières

Index des spécimens de tengwar du Mellonath Daeron (DTS)

 Quatre Anneaux
Mellonath Daeron
traduit de l’anglais par Damien Bador & Julien Mansencal
Notes de lecture : En tant que présentations ou compilations, ces articles sont les plus accessibles à tous les lecteurs. Aucune connaissance sur J.R.R. Tolkien n’est requise.

Il s’agit d’un index des textes de J.R.R. Tolkien en tengwar, écriture qu’il créa pour les Elfes de sa sous-création. La version originale est tenue à jour par le Mellonath Daeron, la guilde linguistique de la Tolkien Society Forodrim. Parmi les membres de cette guilde figurent l’éditeur du journal annuel Arda (lui-même un contributeur majeur à l’index) et plusieurs de ses contributeurs récurrents. Cet index est un travail en perpétuel progrès, de nouvelles références étant régulièrement ajoutées. Le Mellonath Daeron maintient également le DCS, un index équivalent pour les cirth des Nains.

Toutes les références utilisent le format structurel de la revue Arda. Pour des informations bibliographiques, voir la liste chronologique des écrits publiés de Tolkien établie par Åke Bertenstam.

Les nombres de caractères donnés comptent tous les caractères définissant une position (tengwar et porteurs, pas les tehtar), mais pas les espaces ni la ponctuation. Les ligatures comportant un {silmë} en forme de crochet ou de boucle attachée à un autre tengwa sont comptées comme un caractère unique, sauf si le crochet porte un tehta vocalique (ce qui est le cas dans les « Vœux en tengwar à Brogan »). Le nombre de caractères ainsi défini fait rarement l’objet d’un doute (mais les nombres donnés sont toutefois susceptibles de faire l’objet de corrections). Les totaux des textes les plus longs peuvent comporter des erreurs.

Pour éviter les problèmes d’une vraie translittération, les transcriptions sont données en caractères latins avec une orthographe normalisée. Les espaces, mais pas la ponctuation, sont également ajoutés si nécessaires. Cet index ne constitue pas une tentative d’analyse de l’orthographe ou de l’histoire des tengwar.

N.d.T. : Les citations sont retraduites le cas échéant. La version originale du DTS a été consultée en date du 8 août 2012. Se référer à l’Index original pour les mises à jour récentes.

DTS 1 - Inscription de la jarre de la Montagne Solitaire

Deux lignes en tengwar écrites sur une grande jarre remplie d’or. Cette jarre est si haute qu’une échelle est appuyée contre elle, cachant malheureusement une partie de l’inscription. En notant ??? les parties illisibles, la ligne du haut se lit : « Gold th??? [= Thror ?] Thrain »1), et celle du bas « Accursed ??? [= be ? die ?] the thief »2).

DTS 2 - Inscription de l’Anneau (jaquette)

Le texte de l’inscription de l’Anneau écrite sur le bord extérieur de l’Anneau, qui est représenté. Les tengwar sont les mêmes que sur l’inscription reproduite dans « L’inscription de l’Anneau ».

Transcription de l’auteur (LR 2 II) : « Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk / agh burzum-ishi krimpatul. »

Ce spécimen est mentionné dans l’Appendice E II Fëanorien : 3, où l’auteur précise que « l’inscription gravée sur l’Anneau comporte une boucle ouverte sur la droite, laquelle a valeur d’un u ». (LR App. E II Note 4)

Cf. DTS 33 & 34.

DTS 3 - Monogramme d’Elendil

Les tengwar {lambe}, {ando}, {lambe}, sur une représentation du trône d’Elendil.

Transcription de l’auteur (Prologue au LR : 10 [édition sur papier bible]) : « L. ND. L. »

Ce spécimen se compose de trois lettres séparées, mais est appelé « monogramme » (ibidem). Au Gondor, on associait cette suite de lettres à Elendil : « […] “Mais qui gît là ? Quel homme fameux du temps jadis ?” / “N’as-tu pas lu les lettres ?” dit Cirion. / “Je les ai lues”, dit le Prince. “Et pour cela même je m’étonne. Car ces lettres sont lambe, ando et lambe. Or il n’est point de tombe pour Elendil” […] » (UT 3 II (iii) : 18-20). Le « sceau des Intendants » avait une forme similaire (UT 3 II (ii) : 8 & note 25).

DTS 4 - Page de titre du Seigneur des Anneaux en tengwar (non corrigée)

Le texte poursuit l’inscription en cirth du haut de la page.

Transcription : « of Westmarch by John Ronald Reuel Tolkien. Herein is set forth the history of the War of the Ring and the return of the King as seen by the Hobbits. »3)

Dans cette version, les tehtar du mot seen « virent » sont des points, une erreur corrigée dans les impressions suivantes ; voir ci-dessous « Page de titre du Seigneur des Anneaux en tengwar (corrigée) ».

DTS 5 - Page de titre du Seigneur des Anneaux en tengwar (corrigée)

Le texte poursuit l’inscription en cirth du haut de la page.

Transcription : « of Westmarch by John Ronald Reuel Tolkien. Herein is set forth the history of the War of the Ring and the return of the King as seen by the Hobbits. »4)

Les tehtar de seen « virent » ont été corrigés en « accents aigus ».

Ce spécimen est mentionné dans l’Appendice E II Fëanorien : 3. L’auteur précise : « sur la page de titre [la boucle ouverte vers la droite] doit se lire comme un o, et c’est la boucle ouverte sur la gauche qui représente un u ». Un commentaire plus détaillé apparaît dans l’Appendice E II Note : 8.

Dans l’édition originale, ce spécimen était utilisé dans chacun des trois volumes comme page de titre générale pour le Seigneur des Anneaux, ainsi que sur les pages de titre particulières à chacun d’entre eux. Cet arrangement est fréquent dans les éditions en trois volumes. Dans les éditions en un volume (après TBibl.:A21:ba / Hammond A5g), le spécimen n’apparaît que sur l’unique page de titre.

Il existe une variante (par exemple dans TBibl.:A21:ba / Hammond A5g) où le porteur du tehta i dans Tolkien est attaché au milieu du {quesse}, en plus d’y être attaché en haut et en bas.

DTS 6 - Le tengwa de Gandalf

Ce tengwa apparaît dans le texte : « des feux d’artifices […] chacun était marqué d’un grand G {ungwe} rouge et de la rune elfique {certh 19}. »

Transcription de l’auteur (ibidem) : « G ».

Les enfants hobbits reconnurent l’un des caractères, voir les deux : « G comme Grand ! criaient-ils » (LR 1 I : 27).

DTS 7 - L’inscription de l’Anneau

Le texte de l’Anneau Unique, visible seulement lorsque l’Anneau était soumis à la chaleur : « des lignes fines, plus fines que les plus fins traits de plume, qui couraient le long de l’anneau, à l’extérieur et à l’intérieur : des lignes de feu qui paraissaient former les lettres d’une gracieuse inscription » (LR 1 II : 72). Le spécimen comprend deux lignes, correspondant sans doute respectivement à l’extérieur et l’intérieur de l’Anneau. Les tengwar sont les mêmes que sur l’inscription telle que reproduite sur l’Inscription de l’Anneau (jacquette).

Transcription de l’auteur (LR 1 II : 113) : « Ash nazg durbatulûk, ash nazg gimbatul, ash nazg thrakatulûk / agh burzum-ishi krimpatul. »

« Je ne puis lire les lettres de feu », dit Frodo, et Gandalf explique que « [l]es lettres sont elfiques, d’un mode antique, mais la langue est celle de Mordor ». (LR 1 II : 74)

Ce spéciment est mentionné dans l’Appendice E II Fëanorien : 3, où l’auteur précise que « l’inscription gravée sur l’Anneau comporte une boucle ouverte sur la droite, laquelle a valeur d’un u. »

Pour une étude des diverses façons dont cette inscription a été reproduite, incluant les impressions à l’envers, voir Gary Hunnewell, « The Ring-inscription as a Guide to Publishing Histories », Ravenhill 65, décembre 1993, p. 6-26.

DTS 8 - Les Portes de Durin

Représentation de la Porte Ouest de la Moria, avec ses caractères en ithildin tracés par Celebrimbor. Il y a un {calma} dans le coin supérieur gauche, un {óre} dans le coin supérieur droit, et un {ando} en gras au bas de la porte, probablement pour représenter les initiales de Celebrimbor, Narvi et Durin. L’arche de la porte comporte une inscription de deux lignes, expliquée et transcrite sous le dessin : « Ici est écrit en caractères fëanoriens selon le mode de Beleriand : Ennyn Durin Aran Moria: pedo mellon a minno. Im Narvi hain echant: Celebrimbor o Eregion teithant i thiw hin. »

L’inscription de la porte fut réalisée avant l’an 1697 du Deuxième Âge, date de la mort de Celebrimbor. À la fin du Troisième Âge, Frodo était incapable de la déchiffrer : « Je croyais connaître les lettres elfiques, mais je ne puis lire celles-ci » (LR 2 IV : 97).

Le texte a beau ne pas être en anglais, il emploie les noms norrois Durin et Narvi (probablement les traductions réalisées par Tolkien de noms en une langue humaine apparentée à l'occidentalien).

Il existe une variante (par exemple dans TBibl.:A21:ba / Hammond A5g) avec un point au-dessus du premier lúva de l’{ando} isolé6).

Cf. DTS 25, 29, 30, 31.

DTS 9 - Le Tableau des tengwar

« Le tableau ci-joint donne, dans le style calligraphique formel, les lettres d’usage courant au Troisième Âge dans les Terres de l’Ouest. L’ordre est celui communément admis à l’époque, et celui adopté d’ordinaire lors de toute récitation nominative. » (LR App. E II Fëanorien : 1). Elle contient trente-six tengwar (1-36), répartis en quatre colonnes (I-IV) et neuf rangées, avec une ligne séparant les six premières rangées (1-6) des trois dernières (non numérotées, comprenant les tengwar 25-36). L’auteur explique : « Le système contenait vingt-quatre lettres primaires, de 1 à 24, disposées en quatre témar (ou séries), comportant chacune six tyeller (ou degrés) Il y avait aussi des lettres supplémentaires dont 25-36 offrent des exemples. » (ibidem)

DTS 10 - Vœux en tengwar à Brogan

Chaque paragraphe de la lettre nº 118 contient des vœux de Noël à Hugh Brogan. Le premier paragraphe est écrit en cirth (Les vœux en cirth à Brogan), les deux derniers en tengwar, respectivement dans un mode avec tehtar et dans un mode entier.

Transcription du premier vœu en tengwar : « Dear Hugh. This is just to wish you a very happy Christmas in two styles of elvish script. I am sending some explanations, and hope you won’t find them too complicated. »7) (Une transcription plus littérale apparaît dans une note éditoriale de cette lettre.)

Le deuxième vœu est le même, mais avec « and I hope ».

Le spécimen est « non daté mais peut-être écrit pour Noël 1948 » (L nº 118, en-tête).

DTS 11 - La correction Richard

Trois éléments en tengwar sont intégrés au texte (la position du premier est ici indiquée par une astérisque) : « […] je suppose que votre nom est donc Richard, bien que vous ayez écrit *, ce qui selon votre système devrait être Rijard ({anga} au lieu de {calma}). »

Transcription : « Rijard », « j » et « ch ».

Étant donné que Tolkien a recopié le nom erroné de son correspondant (Richard Jeffery), cette inscription n’est de lui que pour son exécution. La lettre est datée du 7 septembre 1955.

DTS 12 - L’adieu à Jeffery

Ce spécimen est reproduit au bas de la lettre nº 168, dans la marge de gauche.

Transcription : « Namárië » (le « a » de la première syllabe n’est pas noté).

La lettre est datée du 7 septembre 1955.

DTS 13 - Deuxième page du Livre de Mazarbul

Texte principal d’une des trois représentations de pages du Livre de Mazarbul, découvert par la Compagnie de l’Anneau dans la Moria, « lacéré, percé de coups de poignard et en partie brûlé […] l’écriture était de nombreuses mains différentes, en runes tant de la Moria que de Dale, et par-ci par-là en écriture elfique » (SdA II 5 : 3). Cette page est la deuxième lue par Gandalf, qui note que « il doit manquer un certain nombre de feuillets, car ils commencent à être numérotés cinq, cinquième année de la colonie, je suppose. » (SdA 2 V : 8) ; voir également Deuxième page du Livre de Mazarbul, certh du bas.

Ce spécimen est écrit dans « une grande écriture hardie en caractères elfiques » (ibidem.) qui « doit être l’écriture d’Ori » selon Gimli (SdA 2 V : 9). Le feuillet apparaît gravement endommagé, et son texte n’est pas intégralement conservé. Il est accompagné d’un commentaire et d’une transcription de Christopher Tolkien, donnant un texte plus complet que ce qui est lu par Gandalf (P 24 (= 23 dans la première édition), note II).

Voir aussi « Dernière page du Livre de Mazarbul, dernière ligne » (et les spécimens de cirth « Première page du Livre de Mazarbul » et « Dernière page du Livre de Mazarbul »).

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977.

Le manuscrit du spécimen est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 74).

DTS 14 - Dernière page du Livre de Mazarbul, dernière ligne

Dernière ligne d’une des trois représentations de pages du Livre de Mazarbul, découvert par la Compagnie de l’Anneau dans la Moria, « lacéré, percé de coups de poignard et en partie brûlé […] l’écriture était de nombreuses mains différentes, en runes tant de la Moria que de Dale, et par-ci par-là en écriture elfique » (SdA II 5 : 3). Cette page est la troisième lue par Gandalf, qui note qu’il s’agit de « l’ultime » (SdA 2 V : 10) ; elle est rédigée en cirth, hormis cette ligne, « un griffonnage traînant de lettres elfiques » (SdA 2 V : 11) ; voir également « Dernière page du Livre de Mazarbul ».

L’écriture est similaire à celle de la « Deuxième page du Livre de Mazarbul », ce qui implique peut-être qu’elle fut écrite par Ori.

Transcription de l’auteur : « They are coming »8) (LR 2 V : 11).

L’illustration est accompagnée d’un commentaire et d’une transcription de Christopher Tolkien (P 24 (= 23 dans la première édition), note III).

Voir aussi les spécimens de cirth « Première page du Livre de Mazarbul » et « Deuxième page du Livre de Mazarbul, certh du bas »).

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977.

Le manuscrit de ce spécimen est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 75). Le catalogue de l’exposition du centenaire contient une reproduction à grande échelle de la page : Tolkien: Life and Legend, Bodleian Library, Oxford, 1992, p. 76.

DTS 15 - Titre du dessin Steinborg

La planche présente un dessin de Minas Tirith. En haut est écrit au crayon « Steinborg », et juste en-dessous le même mot en tengwar.

Transcription : « Steinborg » (l’édition originale donne la transcription « Stanburg », corrigée par la suite). La dernière reproduction (AI 168) montre également la marge de la feuille, avec un tableau (barré) au crayon des voyelles latines avec les tengwar correspondants.

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977.

DTS 16 - Exemple 1 d’écriture elfique

Cette planche montre trois exemples d’écriture elfique en tengwar.

Toutes trois sont en anglais ; le mode d’écriture employé utilise des tengwar distincts pour chaque voyelle, mais les tehtar sont utilisés pour signaler des variantes phonétiques des voyelles et les nasales précédant certaines consonnes.

Le texte de l’exemple nº 1 est le début du poème « Errantry »9) des Aventures de Tom Bombadil.

Première publication dans The Silmarillion Calendar 1978.

DTS 17 - Exemple 2 d’écriture elfique

Cette planche montre trois exemples de pages écrites en tengwar.

Toutes trois sont en anglais ; le mode d’écriture employé utilise des tengwar distincts pour chaque voyelle, mais les tehtar sont utilisés pour signaler des variantes phonétiques des voyelles et les nasales précédant certaines consonnes.

Le texte de l’exemple nº 2 est le début du poème « The Adventures of Tom Bombadil »10) du recueil éponyme.

Première publication dans The Silmarillion Calendar 1978.

DTS 18 - Exemple 3 d’écriture elfique

Cette planche montre trois exemples de pages écrites en tengwar.

Toutes trois sont en anglais ; le mode d’écriture employé utilise des tengwar distincts pour chaque voyelle, mais les tehtar sont utilisés pour signaler des variantes phonétiques des voyelles et les nasales précédant certaines consonnes.

Le texte de l’exemple nº 3 est le début du poème « The Adventures of Tom Bombadil »11). Il présente une écriture différente que les exemples nos 1 et 2, et est nettement plus long.

Première publication dans The Silmarillion Calendar 1978.

DTS 19 - La jaquette Namárië

Calligraphie du chant d’adieu en haut-elfique de Galadriel à la Compagnie de l’Anneau (SdA II 8 : 78-81), ayant pour titre « Namárië » et pour sous-titre « Altariello nainie Lóriendesse », avec un Ai supplémentaire dans la marge à gauche de la première ligne.

Une transcription de l’auteur est donnée dans le livre (R Namárië), bien que le texte en tengwar diffère de celle-ci par quelques erreurs de copie.

Ce spécimen est identique à « Namárië », hormis l’absence des points requis sous le {rómen} dans le mot omáryo. La réduction de taille et le déplacement du titre et du sous-titre sur cette jaquettes ne sont probablement rien d’autre qu’un choix de l’éditeur ; le titre disparaît dans la deuxième édition (Hammond B28e-f / TBibl.:A20ba-b).

DTS 20 - Namárië

Calligraphie du chant d’adieu en haut-elfique de Galadriel à la Compagnie de l’Anneau (SdA II 8), ayant pour titre « Namárië » et pour sous-titre « Altariello nainie Lóriendesse », avec un Ai supplémentaire dans la marge à gauche de la première ligne.

La transcription de l’auteur suit le spécimen, bien que le texte en tengwar diffère de celle-ci par quelques erreurs de copie.

Le spécimen est identique que « La jaquette Namárië », sauf que les points requis sont présents sous le {rómen} dans le mot omáryo, probablement une correction de l’auteur. (Cette variante présente les probables taille et position originales du titre et du sous-titre.)

Dans cette variante, les tehtar et la ponctuation sont en couleur, contrastant avec les tengwar en noir ; ce contraste est inversé dans le Ai en marge et dans le Namárië final, ainsi qu’en position initiale de l’avant-dernier Namárië et dans chaque forme d’un nom propre, hormis Oiolossëo (sans compter les mots Andúne et Rómello, qui prennent une majuscule dans la transcription). Le contraste est peut-être dû à l’auteur, mais semble produit par séparation d’un original en noir et blanc. Les « points-Y » sous-jacents ont la couleur des tehtar, sauf dans le mot ilye.

(Le haut et le bas de (presque) chaque page du livre sont ornés d’une ligne en tengwar : ce spécimen y apparaît, ligne après ligne, à plusieurs reprises (sans le titre ni le sous-titre), en alternance avec le « A Elbereth ». Dans ces apparitions, les « points-Y » du mot ilye ont disparu. Dans Hammond B28a / TBibl.:A20aa, la majeure partie du premier tengwa en bas de la p. ix a disparu.

Cf. « La jaquette Namárië »

DTS 21 - A Elbereth

Calligraphie de l’hymne elfique entendu par Frodo à Fondcombe (SdA 2 I : 169), sous le titre « A Elbereth » et le sous-titre « Aerlinn in edhil o Imladris ».

Une transcription éditoriale suit la deuxième reproduction. Dans celle-ci, les tehtar et la ponctuation sont en couleur (hormis le point sur le porteur initial dans le in du sous-titre), contrastant avec les tengwar en noir. Le contraste est peut-être voulu par l’auteur, mais semble produit par séparation d’un original en noir et blanc. Il existe une variante de reproduction, dans Hammond B28e / TBibl.:A20bb, où les tehtar de la reproduction en demi-page sont omis à la place.

DTS 22 - Salutations d’Ilbereth

Ce spécimen apparaît dans le texte à l’endroit marqué d’une astérisque : « Je m’efforce d’écrire comme le cher vieux Père Noël (sans les tremblements), mais je ne peux pas faire aussi bien. J’écris mieux l’elfique : / * / En voilà un exemple — mais Père Noël dit que même ceci est encore écrit en pattes de mouche et que vous ne pourrez jamais le lire. Cela dit : « A very merry Christmas to you all. Love, Ilbereth. »12)

Dans cette écriture, les lignes séparées ne sont pas liées ; il est possible que les lignes les plus fines aient été perdues à la reproduction. (Même ainsi, le nombre de caractères ne semble pouvoir faire l’objet du moindre doute.)

DTS 23 - Ainsi Lúthien

Une page d’une transcription en tengwar des vers 3994-4027 (commençant par « So Lúthien ») du texte A du « Lai de Leithian » (on ignore si cette page est isolée ou si une plus grande partie du texte fut transcrite). Des différences vis-à-vis du texte publié apparaissent aux vers 4004-4005, 4007-4008, 4016-4017 et 4027.

L’écriture semble hâtive, quelques erreurs étant biffées et immédiatement suivies des formes désirées (les erreurs biffées ne sont pas incluses dans le nombre de caractères) et un mot oublié étant écrit au-dessus de la ligne (la ligne rayant le in anticipé du vers 4000 est placée si bas qu’elle ressemble à un soulignement).

Une transcription et analyse par Donald O’Brien a été publiée dans le numéro 10 de Vinyar Tengwar (mars 1990), p. 9-12.

DTS 24 - La page Sylvebarbe

Une page calligraphiée contenant quelques éléments en tengwar. En haut apparaît une forme du nom « John Ronald Reuel Tolkien », et en-dessous de celle-ci, cinq versions des initiales « JRRT ». Au bas de la page se trouvent six lignes de commentaire (concernant le texte en alphabet latin situé juste au-dessus), transcrites en RS, p. 384 (mais lire plutôt « a sequel » que « sequel »). En marge sur la gauche de ces lignes est écrit « This is a frament »13) (sic).

DTS 25 - Les Portes de Durin (brouillons de l’inscription)

Les trois premiers brouillons pour l’inscription du Portail Ouest de la Moria, sur le fac-similé d’une page manuscrite. Cf. DTS 8, 29, 30 et 31.

Une ligne biffée indiquant « Doors of Durin lord of Moria »14) constitue probablement la première tentative. Une version plus détaillée apparaît en-dessous : « Doors of Durin Narvi made them / I Celebrimbor of Hollin drew / these signs Speak friends and enter »15). En haut de la page se trouve ce qui est sans doute la dernière des versions (qui s’approche de la description du manuscrit amendé, quoique n’incluant pas la fin « of Hollin drew these signs ») : « Doors of Durin lord of Moria / Speak friends and enter / Narvi made them I Celebrimbor »16). Bien que Gandalf lise « Celebrimbor » dans le texte en alphabet latin imprimé, le manuscrit comporte « I Celebrimbor » ici aussi.

DTS 26 - Tengwar télévisés

La célèbre salutation elfique Elen síla lúmenna omentielvo, « Une étoile brille sur l’heure de notre rencontre », écrite pour le documentaire de la BBC Tolkien in Oxford.

Le texte contient plusieurs erreurs : notamment, lúmenna est écrit au-dessus du reste et marqué pour insertion entre síla et omentielvo, et elen est écrit erronément « elme ».

Dans le documentaire A Film Portrait of J.R.R. Tolkien, on voit Tolkien écrire le spécimen et le lire à haute voix. Cependant, Tolkien lit en fait « Une étoile brille sur notre rencontre ». La scène apparaît également dans un programme de télévision en mémoire de J. R. R. Tolkien diffusé par la télévision publique suédoise TV1 channel, le 29 janvier 1993 à 20 heures, intitulé J.R.R. Tolkien Till Minne. Les images de Tolkien ont été produites par la BBC pour un programme diffusé en 1972, à l’occasion de son quatre-vingtième anniversaire.

Ce spécimen fut écrit pour la même occasion que DTS 70.

DTS 27 - Titre du paysage lunaire

Sous une illustration « presque certainement réalisée pour Roverandom » est écrit à l’encre « Lunar Landscape »17).

NB : Il s’agit d’un spécimen d’écriture valmarique plutôt que de tengwar. Un autre exemple de cette écriture est DTS 61.

DTS 28 - Titre « L’arrivée des Aigles »

La planche présente un croquis hâtif de la scène de Bilbo le Hobbit. Au-dessus est crayonné « the coming of the eagles »18) en tengwar.

DTS 29 - Les Portes de Durin (brouillon A)

Il s’agit probablement du premier brouillon pour cette illustration. Le texte donne « Ennyn Durin Aran Vória, Pedo Mellon a Minno, im Narvi hain echant, Celebrimbor o Eregion teithant i thiw híw hin ». Le texte en tengwar apparaît deux fois : sur l’arche dans l’illustration, ainsi qu’en-dessous de celle-ci, accompagné d’une translittération. Cf. DTS 8. Différent de DTS 25.

DTS 30 - Les Portes de Durin (brouillon B)

Deuxième brouillon pour cette illustration. Le texte apparaît sur l’arche. Sous le brouillon est également écrit « im Narvi » en tengwar. Cf. DTS 8. Différent de DTS 25.

DTS 31 - Les Portes de Durin (brouillon C)

Troisième brouillon pour cette illustration. Le texte apparaît sur l’arche. Cf. DTS 8. Différent de DTS 25.

DTS 32 - Les Portes de Durin (conception finale)

Conception finale de Tolkien. Elle est très proche de l’illustration finie, qui fut redessinée par un copiste d’imprimerie (DTS 8). Il semble que l’original présente également quelques inscriptions en tengwar et en cirth au verso, mais elles ne qu’à peine visibles et sont difficiles à discerner.

DTS 33 - L’inscription de l’Anneau de la jaquette (brouillon A)

Brouillon pour la jaquette du premier tome du Seigneur des anneaux. Le dessin final est DTS 2. Selon J.R.R. Tolkien, artiste et illustrateur, « il existe cinq dessins de Tolkien pour la jaquette de la Communauté de l’anneau », désignées par des lettres de A à E dans cet index, la cinquième étant probablement la version finale publiée. Le texte en tengwar est, « avec des différences mineures », l’inscription de l’Anneau en parler noir. Ce brouillon présente également une bande de cirth derrière l’anneau, qui indique « in the land of shadows where the Mordor lie »19) (sic).

DTS 34 - L’inscription de l’Anneau de la jaquette (brouillon B)

Brouillon pour la jaquette du premier tome du Seigneur des anneaux. Le dessin final est DTS 2. Selon J.R.R. Tolkien, artiste et illustrateur, « il existe cinq dessins de Tolkien pour la jaquette de la Communauté de l’anneau », désignées par des lettres de A à E dans cet index, la cinquième étant probablement la version finale éditée. Le texte en tengwar est, « avec des différences mineures », l’inscription de l’Anneau en parler noir. Le brouillon C est « dessiné sur du papier noir, avec des lettres en rouge et or », et le brouillon E est « sur du papier gris-brun ». Cf. DTS 63.

DTS 35 - La jaquette des Deux Tours (brouillon A)

Brouillon de la jaquette du deuxième tome du Seigneur des Anneaux. L’image présente une bande portant le début de l’inscription de l’Anneau en parler noir. Le lettrage des tengwar est assez brouillon, et difficile à lire sur la fin.

DTS 36 - La jaquette des Deux Tours (brouillon B)

Un brouillon plus tardif de la jaquette du deuxième tome du Seigneur des Anneaux. Sur deux lignes derrière un anneau est écrit en tengwar : « in the land of Mordor where the shadows lie »20).

DTS 37 - La jaquette des Deux Tours (brouillon C)

La version finale de la jaquette du deuxième tome du Seigneur des Anneaux. Sur trois lignes derrière un anneau est écrit en tengwar : « in the land of Mordor where the shadows lie »21).

DTS 38 - La jaquette du Retour du Roi (brouillon)

Un dessin pour la jaquette du troisième tome du Seigneur des Anneaux. Il fut plus tard publié, sous forme simplifiée, frappé sur la reliure de l’édition de luxe du Seigneur des Anneaux de 1969. Derrière le trône vide de Gondor est écrit en tengwar : « sínome moruvan ar hildinya tenn’ ambar-metta ». Faiblement visibles sur l’arrière du trône figurent aussi les lettres « LSR », signifiant probablement Elessar.

DTS 39 - Titres gribouillés

Sur une page de journal (datée en haut 18/06/60 – 19/06/60 à l’encre) figurent divers dessins gribouillés très colorés, pour l’essentiel des motifs cachemire et peut-être des prototypes pour ce qui devint plus tard des emblèmes héraldiques, en particulier celui de Finwë. Il s’y trouve aussi quelques inscriptions en tengwar, transcrivant et commentant les titres des articles : « Spanish praise for Britain »22), « yomo knyatt » (se référant probablement au dirigeant kenyan Yomo Kenyatta) et « Nationalist backing for new deal »23).

DTS 40 - Annotations d’emblèmes du Mordor

Des croquis d’essai de deux emblèmes du Mordor : un œil rouge et une figure ailée intitulée « Mordor Special Mission Flying Corps Emblem »24). Ceux-ci sont annotés « MSMFC » et « Sauron » en tengwar. Ce dernier nom est également transcrit dans un autre alphabet inventé par Tolkien, le « Nouvel alphabet anglais ».

DTS 41 - Gribouillages sur une enveloppe

Enveloppe adressée à Tolkien entre 1964 et 1965, couverte de gribouillages. Parmi ceux-ci sont écrits avec des tengwar les mots « claediuolas », « fatarum », « scandens » et « bubls », ainsi que la sentence latine « ab incursu et daemonio meridiano »25). S’y trouvent également des exemples d’une autre écriture inventée par Tolkien, le « Nouvel alphabet anglais ».

DTS 42 - Titre de l’emblème d’Idril

Emblème héraldique d’Idril. Au-dessus est écrit « Menelluin Írildeo Ondolindello » avec des tengwar.

DTS 43 - Titre de l’emblème maia de Lúthien

L’un des deux emblèmes héraldiques de Lúthien Tinúviel, représentant peut-être son côté maternel. Au-dessus est écrit « Lúthien Tinúviel » avec des tengwar.

DTS 44 - Titre de l’emblème eldarin de Lúthien

L’un des deux emblèmes héraldiques de Lúthien Tinúviel, représentant peut-être son côté paternel. Au-dessus est écrit « Lúthien Tinúviel » avec des tengwar.

DTS 45 - Lettre du Roi, deuxième version

Le deuxième brouillon de la « Lettre du Roi », voulue comme illustration d’un épilogue au SdA. Le texte en tengwar est divisé en deux colonnes ; sur la gauche est le texte en anglais, sur la droite en sindarin.

DTS 46 - La dédicace à Manney

« Lot 298 dans le Catalogue de l’enchère 6218 de Sotheby’s, “La Bibliothèque de Richard Manney”, une première édition du Lord of the Rings vol. 1 The Fellowship of the Ring, est signée par Tolkien, datée “1954” ; elle inclut une inscription en tengwar. » L’inscription est une variante d’une ligne dans la Lamentation de Galadriel (LR 2 VIII, p. 78-81 ; cf. DTS 20 - « Namárië »). Carl Hostetter déduit qu’elle est écrite dans un mode occidentalien et l’interprête comme « Sí man i·yulmar n(g)win enquantuva », mais note également que cette lecture est « problématique ». Arden Smith suggère (dans Vinyar Tengwar nº 22, p. 5) que le quatrième mot est en fait « nywin ».

Cette inscription se trouve également dans les catalogues 6218 et 8747 de Sotheby’s.

DTS 47 - La dédicace à d’Ardenne

Une interprétation « directe » du titre de livre « The Return of the King » en tengwar, trouvée sur une copie dédicacée à Simonne d’Ardenne.

DTS 48 - La Lettre du Roi, première version

Le premier brouillon de la « Lettre du Roi », voulue comme illustration d’un épilogue au Seigneur des Anneaux. Le texte en tengwar est divisé en deux colonnes ; sur la gauche est le texte en anglais, sur la droite en sindarin.

DTS 49 - La Lettre du Roi, troisième version

Le troisième brouillon de la « Lettre du Roi », voulue comme illustration d’un épilogue au Seigneur des Anneaux. Le texte en tengwar est divisé en deux colonnes ; sur la gauche est le texte en anglais, sur la droite en sindarin.

DTS 50 - Manuscrit d’Edwin Lowdham, texte I

Intitulée « La page préservée du manuscrit d’Edwin Lowdham », c’est une illustration accompagnant l’histoire des « Notion Club Papers26), deuxième partie, « L’étrange cas d’Arundel Lowdham ». Contient un texte en vieil anglais (anglo-saxon), dialecte mercien (des Midlands de l’Ouest).

Dans l’histoire, le texte est transcrit au moyen d’une traduction en anglais moderne. Christopher Tolkien y attacha une analyse de ce mode des tengwar.

DTS 51 - Manuscrit d’Edwin Lowdham, texte II

Intitulée « La page préservée du manuscrit d’Edwin Lowdham », c’est une illustration accompagnant l’histoire des « Notion Club Papers27), deuxième partie, « L’étrange cas d’Arundel Lowdham ». Contient un texte en vieil anglais (anglo-saxon), dialecte mercien (des Midlands de l’Ouest).

Dans l’histoire, le texte est transcrit au moyen d’une traduction en anglais moderne. Christopher Tolkien y attacha une analyse de ce mode des tengwar.

DTS 52 - Table du mode numénien

Le « Report from Marquette » de Jim Allan, écrit et mis en circulation au début des années 70, reproduit et décrit (parmi bien d’autres choses) un tableau d’un mode des tengwar :

« Une feuille volante contient le tableau suivant, qui nous fut déjà donné par R. Stencel […] Les formes des tengwar sont les mêmes que celles apparaissant dans le texte imprimé, aussi ne les ai-je pas recopiés. »

La feuille volante se trouvait dans : Box 7:Series Folder 3:Appendix E.

Le tableau de ce mode est intitulé « Alphabet de Fëanor : Mode numénien ou occidentalien » et contient des noms occidentaliens des tengwar : , , ché, , etc.

DTS 53 - Brouillon de l’inscription de l’Anneau

Un brouillon de l’inscription de l’Anneau (cf. DTS 7). Contrairement à la version finale, cette inscription est en anglais.

Transcription : « One ring to rule them all one ring to find them / one ring to bring them all and in the darkness bind them. »30)

DTS 54 - Heru i·million

Une inscription du titre du livre le Seigneur des Anneaux, et ce qui apparaît être une traduction quenya de celui-ci. Les jambages du premier tengwa de chaque mot sont doublés.

Transcription : « The Lord of the Rings / Heru imillion »

DTS 55 - Fragment de la « Lamentation de Galadriel »

Le début du chant d’adieu en haut-elfique de Galadriel à la Communauté de l’Anneau (LR 2 VIII : 78-81), allant jusqu’à airetári-lírinen. Il est accompagné d’une transcription en caractères latins, et d’une traduction en anglais. La lecture diffère de celle du livre en plusieurs points, notablement lasse au lieu de lassi, et mi au lieu de (dans l’inscription en tengwar et dans la latine). L’inscription en tengwar diffère en de nombreux point de DTS 20 - Namárië (q.v.).

DTS 56 - Autographe en tengwar

Un autographe de Tolkien en lettres latines et en tengwar, accompagné d’une salutation elfique, est inscrit sur la page de titre d’une copie de The Fellowship of the Ring.

Transcription : « J R R Tolkien / Elen síla lúmenna omentielmo. »

DTS 57 - L’inscription Alford

Une inscription de la salutation « Elen síla lúmenn’ ómentielmo », trouvée dans une copie de The Fellowship of the Ring dédicacée à Peter Alford.

DTS 58 - Les inscriptions Fondcombe de Howlett

Dans une lettre à Anthony D. Howlett, Tolkien fit démonstration de la manière d’écrire le nom Imladrist « dans le mode sind. antique montré sur les portes de la Moria » et « [dan]s l’usage général (applicable au sind. et au q.) de l’époque du conte ». Il montra aussi deux méthodes différents d’écrire Rivendell en utilisant ce dernier mode. Dans la première inscription, l’un des tengwar fut biffé et une correction ajoutée dans la marge ({malta} est corrigé en {vala} pour m).

DTS 59 - La dédicace à Ridley

Une inscription de la phrase « Nai hiruvalye Valimar », trouvée sur une copie de The Two Towers dédicacée à M. R. Ridley.

DTS 60 - La description originale de l’inscription de l’Anneau

Un fac-similé du premier manuscrit de Tolkien décrivant la première vue de l’inscription sur l’Anneau Unique qu’ont Gandalf et Bilbo. Le texte manuscrit, qui inclut les vers de l’anneau, est reproduit dans le texte du livre, mais pas les deux lignes de tengwar en bas de la page manuscrite, qui dépeignent probablement l’inscription de l’anneau.

Le texte en tengwar est difficile à lire, mais consiste probablement en un rendu schématique des deux lignes habituelles des vers de l’Anneau : « One Ring to rule them all… »

DTS 61 - Le mot dans la marge de ENF

Une transcription d’un mot écrit dans la marge du manuscrit « Lam na NGoluith, the Early Noldorin Grammar »32). Le mot dans la marge se lit tilt, mais la note de PE lui assigne la lecture tailt, « pieds ».

NB : Il s’agit d’un spécimen d’écriture valmarique plutôt que de tengwar. Un autre example de cette écriture est DTS 27.

DTS 62 - La dédicace à Endorion

Une dédicace à Michael Endorion, faite sur sa copie de l’un des livres de Tolkien au milieu des années 60.

Transcription : « For Michael son of Middle-earth / Elen síla lúmen{n}’ omentielmo / JRRT »

DTS 63 - L’inscription de l’Anneau de la jaquette (brouillon D)

Une esquisse au brouillon pour la jaquette de LR I. Le dessin final est DTS 2. D’après AI, « cinq esquisses de la jaquette pour The Fellowship of the Ring dessinées par Tolkien sont conservées » ; elles sont désignées A-E dans cet index, la cinquième étant sans doute la version finale imprimée. Le texte en tengwar est identique à celui de DTS 34, mais écrit dans le même style que DTS 2.

DTS 64 - Calma Hendas

Une illustration intitulée « MS. Tolkien drawings 91, fol. 22v » consiste en une page couverte de griffonnages et de motifs géométriques. Au bas de la page est écrit, sens dessus dessous, les mots « calma hendas » en tengwar. Cette inscription fut aussi publiée dans VT 25, p. 7, accompagnée d’une analyse par Arden R. Smith.

DTS 65 - Les tengwar des Étymologies

Nombre d’entrées des « Étymologies » contiennent des tengwar ou des tehtar (omis lors de la publication de la Route perdue) en conjontion avec leurs noms elfiques. Un conpendium des tengwar et des tehtar fait par Arden Smith se trouve dans Vinyar Tengwar 46, Appendice III.

Les entrées contenant les tengwar ou les tehtar sont :

DTS 66 - Tengwar de titre de HFN

Trois mots en quenya dénotant le sujet d’un essai intitulé « Eldarin Hands, Fingers & Numerals », placés à côté de ce nom sur un morceau de carton placé devant la première page du dactylogramme.

Transcription : « máli leperi nótessi ».

DTS 67 - Tengwar en miroir

Deux mots écrits de droite à gauche dans un style grossier de tengwar en miroir. Dans l’essai contemporain « Eldarin Hands, Fingers & Numerals », Tolkien explique : « Lorsqu’ils étaient écrits avec la [main] gauche (comme c’était souvent le cas dans les lettres ou les archives privées), les tengwar étaient inversés, et redevenaient corrects [vus] dans un miroir » (Vinyar Tengwar 47, Notes de l’auteur à HFN, note 12).

Transcription : « Mordor », « Tindómerel ».

DTS 68 - La signature White

Une lettre de Tolkien à Alan White, datée « 10 juillet 1964 », qui est signée en lettres latines et en tengwar.

Transcription : « J.R.R. Tolkien ».

DTS 69 - Version rejetée de l’inscription de l’Anneau

Une variante de DTS 7, où un « lettrage plus ancien, rejeté [par Tolkien] fut reproduit par mégarde », d’après The Lord of the Rings: A Reader’s Companion (50 I: 59 [Inscription de l’Anneau]).

Excepté le style calligraphique différent, un tengwa est mal orthographié. Autrement, le texte est identique.

Elle apparaît dans l’impression HarperCollins 2004 de l’édition du 50ème anniversaire de The Lord of the Rings et aussi dans certaines impressions de l’édition reliée de 2005 (« basée sur l’édition rectifiée initialement publiée en 2002 », d’après le verso de la page de titre).

DTS 70 - Tengwar « Tolkien à Oxford »

Trois phrases écrites pour le documentaire de la BBC Tolkien in Oxford, entrecoupées d’analyses et d’explications. La première phrase est une transcription du titre du programme. Les deuxième et troisième sont des traductions du titre en elfique. Au bas de la feuille se trouve une explication de l’usage des tehtar comme voyelles.

Transcription : « Tolkien in Oxford […] Arcastar Mondósaresse […] Arcastar Mondósaresse »

Ce spécimen fut écrit pour la même occasion que DTS 26.

DTS 71 - Contrat de Bilbo

Lettre de Thorin & Cie à Bilbo, citée dans H II:9-11.

DTS 72 - Inscription Parma-resta

Une phrase en tengwar accompagnée de la transcription « nai elen siluva parma-restalyanna meldonya » fut trouvée sur une feuille d’une liasse de papiers, dans laquelle une autre feuille était datée « 16 juillet 1964 ».

Carl Hostetter suggère la traduction « #Puisse une étoile briller sur votre salon du livre, mon ami » (ibid. §2). Notant que « le 1er juin 1964 Tolkien procura […] à ses éditeurs Allen & Unwin du matériel à exposer à la World Book Fair à Earl’s Court à Londres, qui se tint du 10 au 20 juin de cette année et que Tolkien alla au Salon le 15 juin (CG1 : 618-619) », Hostetter suggère que parma-resta est le terme quenya pour « salon du livre » (ibid §10).

DTS 73 - Brouillons des vœux pour le mariage de Hart

Trois brouillons successifs pour la phrase de DTS 74, sur une feuille datée « Août 1969 ». La feuille porte aussi la note « Inscr. envoyée à H. St J. Hart, Queen’s College, Cambridge » (ibid. §2). Le Rév. Henry St. John Hart se maria en août 1969 (ibid. note 7).

Transcription de l’auteur : « nai elen atta siluvat aurenna veryanwesto » (ibid.)

La phrase peut avec certitude être traduite par « #Puissent deux étoiles briller sur le jour de votre mariage » (ibid. §4). Les trois brouillons contiennent tous des modifications et des corrections.

DTS 74 - Vœux pour le mariage de Hart

Peut-être la version finale de la phrase ébauchée dans DTS 73, accompagnée d’une transcription calligraphique en caractères latins du même texte. Elle fut apparemment écrite pour le mariage du Rév. Henry St. John Hart en août 1969 ; cf. DTS 73.

Transcription de l’auteur : « nai elen atta siluvat aurenna veryanwesto » (ibid.)

La phrase peut avec certitude être traduite par « #Puissent deux étoiles briller sur le jour de votre mariage » (ibid. §4).

DTS 75 - Page de titre en tengwar de la « Tengwesta Qenderinwa », version 1

Un titre en tengwar sur la première de trois pages de titre pour l’essai « Tengwesta Qenderinwa ».

Transcription : « I-tengwesta. »

DTS 76 - Page de titre en tengwar de la « Tengwesta Qenderinwa », version 2

Un titre en tengwar sur la deuxième de trois pages de titre pour l’essai « Tengwesta Qenderinwa ». La page fut « biffée d’un seul trait en diagonale ».

Transcription de l’auteur : « Tengwesta Quenderinwa » [sic]

DTS 77 - Consonnes quendiennes

« Les consonnes simples étaient au nombre de vingt-deux. »33) Celles-ci sont présentées sous forme de tableau avec leur transcription en tengwar (à l’exception de la « forme sourde de [?] », pour laquelle aucun tengwa n’est donné).

DTS 78 - Voyelles quendiennes

« Le quendien primitif possédait cinq voyelles brèves de base ; sept voyelles longues dérivées ; et huit diphtongues. »34) Celles-ci sont présentées sous forme de tableau avec leur transcription en tengwar.

DTS 79 - Page de titre en tengwar de la « Tengwesta Qenderinwa », version 3

Un titre en tengwar sur la dernière de trois pages de titre pour l’essai « Tengwesta Qenderinwa ».

Transcription de l’auteur : « Tengwesta Qenderinwa »

DTS 80 - Contenu de la « Tengwesta Qenderinwa »

Une table des matières pour l’essai « Tengwesta Qenderinwa », où le titre de chaque section est donné à la fois en caractères latins et en tengwar.

Transcription de l’auteur : « Lambion Ontale », « Lámaqenta », « Sundokarme », « Lámasampane », « Mestanyatse », « Minqetyarme ».

DTS 81 - Inscription sur un recueil d’autographes

Une inscription dans un recueil d’autographes ayant initialement appartenu à un vendeur de journaux / libraire de la station de Charing Cross à Londres. Le spécialiste des livres Liz Merry estime qu’un autographe d’Arthur Conan Doyle contenu dans ce même album date d’environ 1900-1910, mais l’inscription de Tolkien doit être significativement plus tardive.

Transcription de l’auteur : « Elen síla lúmenna omentielvo ».

DTS 82 - Page de titre de l’Ambarkanta en tengwar

Le mot « Ambarkanta » est écrit en tengwar sur une page de titre appartenant à ce texte.

DTS 83 - Titre de la page de garde de la « Tengwesta Qenderinwa », première version

Un titre en tengwar figurant sur la page de garde de la première version du texte Tengwesta Qenderinwa. « Placée devant le manuscrit de TQ1 se trouve une page en lambeaux portant à l’origine le titre “Valarin”, écrit à l’encre sur du crayon, et répétée au-dessus et en dessous sous la forme [“valarin” en tengwar], dans des styles légèrement différents du même mode des tengwar, les deux fois à l’encre. »35)

DTS 84 - La dédicace à Cowling

Dédicace à Muriel Margaret (Mollie) Cowling sur la page vierge à la fin de la Fraternité de l’Anneau. Le nom de l’auteur est écrit en caractères latins, et les guillemets (autour de « across so wide a sea ») sont partie intégrante de l’inscription.

Transcription : « With the very best wishes of [JRR Tolkien]. I wish that you need not go back “across so wide a sea”. »36)

DTS 85 - Brouillon du Contrat de Bilbo

Une belle transcription du Contrat de Bilbo, sur une page avec un tableau du futhorc anglo-saxon. Le mode de cette transcription diffère de celui du DTS 71. Rateliff note que selon une communication personnelle d'Arden Smith, le mode « comporte de fortes affinités » avec celui des lettres de décembre 1937 à Ransome, qui n'ont pas été publiées.

DTS 86 - Version du Contrat de Bilbo façon livre

Selon la description de Tolkien, il s'agit d'une autre transcription du DTS 71, « d'une manière plus soigneuse (comme pour faire un livre) » et non pas « dans le style plutôt libre et enlevé de Thorin ».

DTS 87 - Les tengwar (mode nain)

Une explication du mode de tengwar de DTS 71 et DTS 86, débutant par un tableau des tengwar et continuant avec les voyelles, « divers autres trucs et abréviations », la ponctuation, les numéraux et une transcription en écriture latine.

DTS 88 - Feanorien appliqué à l'anglais

Comme DTS 87, cela décrit le mode de DTS 71 et DTS 86, en commençant par une charte des tengwar et continuant avec les tehtar consonantiques, les abréviations, la ponctuation, les voyelles et un mode anglais d'ómatehtar phonémique.

DTS 89 - Cotton Minchin "Cirith"

Dans une lettre à J.H. Cotton Minchin (p. 2), le mot Cirith est écrit en tengwar (indiqué ici par une astérisque) : « [Christopher Tolkien] s'attend à ce que peu voire personne ne prononce Cirith correctement, en dépit de l'Appendice. Il apparaît en tant que Kirith sur la carte, comme c'est le cas précédemment dans le texte. [J'aurais préféré * aux deux !] ».

Transcription : « Cirith ».

DTS 90 - Mort de Smaug

Quelques lignes de tengwar parmi d'autres calligraphies, sur le revers du dessin sur la « Mort de Smaug » qui, selon une supposition ultérieure de Tolkien, fut dessiné vers 1936. Parmi les mots se trouvent Esgaroth et Smaug le magnifique.

DTS 91 - Salutation à Hepworth

Une lettre de Tolkien à Jonathan Hepworth, datée du 18 décembre 1963, contenu une inscription en quenya (à la fois en caractères romains et en tengwar).

Transcription de l'auteur : « Nai lye hiruva airea amanar ! » (traduit « May thee find a blessed Amanar »37), à propos duquel Tolkien écrit qu'il « réfère à Yule et au commencement du retour du Soleil ».)

DTS 92 - Alphabet fëanorien / L’usage lindarin

Un aperçu de l’alphabet fëanorien, suivi par une description de la « Forme générale ou phonétique », employée « dans les travaux sur l’histoire linguistique ou dans la description des langues étrangères », et de l’« Usage lindarin », employé par les Lindar « spécialement pour la représentation du qenya ». Le texte inclut aussi trois lettres rúmiliennes, illustrant comment les tengwar parma, tinco et anda étaient dérivés de l’alphabet rúmilien.

DTS 93 - Usage parmaqestarin

Une description de l’« Usage parmaqestarin » des lettres fëanoriennes. Le texte explique : « Les Noldor développèrent ultérieurement deux usages des lettres feanoriennes, distincts de l’usage lindarin et découlant indépendamment de la forme originelle, dont les valeurs étaient en général mieux suivies. Le premier de ceux-ci était une adaptation spéciale pour dénoter le parmaqesta, soit la forme écrite du qenya ; le second était employé pour écrire leur propre langue, le kor-noldorin.38) » [§1] DTS 96 est une révision ultérieure de ce texte.

DTS 94 - Usage vieux-noldorin ou fëanorien

Une description de l’« Usage vieux-noldorin ou fëanorien » des lettres fëanoriennes. Le texte explique : « Le caractère phonétique différent du noldorin nécessitait un système assez différent du parmaqesta. En écrivant leur propre langue, par conséquent, les Noldor firent un autre arrangement alphabétique (avec des noms phonétiques). […] Il y avait cependant deux formes principales : (1) le feanorien ou vieux noldorin employé avant l’Exil et désormais obsolète ; (2) le beleriandique ou exilique adapté aux formes ultérieures du noldorin et toujours employé pour le noldorin d’Eressea.39) » [§1]

DTS 95 - L’Usage beleriandique ou exilique

Une description de l’« Usage beleriandique ou exilique ». Le texte explique : « L’usage vieux-noldorin fut réarrangé, en partie par redistribution délibérée des signes pour fournir une notation pour les nouveaux sons, développés en exilique, ou trouvés dans les dialectes ilkorin et danien du Beleriand (qui adoptèrent les Lettres noldorines), et en partie par évolution de valeurs dues à la conservation de l’orthographe après un changement de prononciation…40) » [Notes §1]

DTS 96 - Le Mode parmaqestarin

Une version révisée de DTS 93. Le texte explique : « Les Noldor développèrent ultérieurement deux usages des lettres feänoriennes, distincts de l’Usage lindarin et découlant indépendamment de la forme originelle de l’alphabet, dont les valeurs étaient mieux suivies. / Le premier de ceux-ci était une adaptation spéciale pour l’écriture de leur propre langue dans sa forme ancienne : le kor-noldorin. Celle-ci est décrite ci-dessous. La plus importante toutefois était le second, une forme simplifiée du précédent, adaptée au caractère phonétique relativement plus simple du quenya.41) [§1–2]

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) Traduction : « Or th??? [= Thror ?] Thrain »
2) Traduction : « Maudit ??? [= soit ? meure ?] le voleur »
3) , 4) Traduction : « de la Marche de l’Ouest par John Ronald Reuel Tolkien. Il s’y trouve l’histoire de la Guerre de l’Anneau et du retour du Roi tels que les virent les Hobbits. »
5) N.d.T. : Ce caractère est illisible dans nombre d’éditions françaises.
6) N.d.T. : C’est le cas dans plusieurs éditions de la traduction française, y compris celle en un volume.
7) Traduction : « Cher Hugh. C’est simplement pour vous souhaiter un très joyeux Noël dans deux styles d’écriture elfique. J’envoie des explications, et espère que vous ne les trouverez pas trop compliquées. »
8) Traduction : « Ils arrivent ».
9) N.d.T. : « Errance »
10) , 11) N.d.T. : « Les Aventures de Tom Bombadil »
12) N.d.T. : la fin de ce passage est absente de la traduction française.
13) Traduction : « Voici un frament »
14) Traduction : « Portes de Durin seigneur de la Moria ».
15) Traduction : « Portes de Durin Narvi les fit / Moi Celebrimbor de Houssaye dessinai / ces signes Parlez amis et entrez ».
16) Traduction : « Portes de Durin seigneur de la Moria / Parlez amis et entrez / Narvi les fit moi Celebrimbor ».
17) Traduction : « Paysage lunaire ».
18) Traduction : « la venue des aigles ».
19) Traduction : « au pays des ombres où s’étend le Mordor ».
20) , 21) Traduction : « au pays de Mordor où s’étendent les ombres ».
22) Traduction : « Félicitations espagnoles pour la Grande-Bretagne ».
23) Traduction : « Soutien nationaliste en faveur de la nouvelle donne [économique] ».
24) Traduction : « Blason des Forces aériennes de missions spéciales du Mordor ».
25) Traduction : « [tu ne craindras] pas les attaques du démon de midi ». D’après la Vulgate, Psaume XC : 6.
26) , 27) Traduction : « Papiers du Notion Club ».
28) Traduction : « Compte-rendu de Marquette ».
29) Traduction : Catalogue d’une exposition des manuscrits de J.R.R.T., « Brouillon de l’inscription de l’Anneau ».
30) Traduction : « Un anneau pour les gouverner tous un anneau pour les trouver / un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier. »
31) Traduction : Catalogue d’une exposition des manuscrits de J.R.R.T., « Le Seigneur des Anneaux – Herumillion ».
32) Traduction : « Lam na NGoluith, grammaire du noldorin premier ».
33) Version originale : « The simple consonants were twenty two in number. »
34) Version originale : « Primitive Quendian possessed five basic short vowels; seven derivative long vowels; and eight diphthongs. »
35) PE 18, p. 5
36) Traduction : « Avec les meileurs vœux de [JRR Tolkien]. J’aurais souhaité que vous ne dussiez pas repartir “par-delà une mer si vaste”. »
37) Traduction : Puisses tu trouver un Amanar béni
38) Version originale : « The Noldor later developed two uses of the Feanorian letters, distinct from the Lindarin use, and proceeding independently from the original form, the values of which were in general more closely adhered to. The first of these was a special adaptation for the denotation of the parmaqesta or written form of Qenya; the second was employed in writing their own language, Kor-noldorin. »
39) Version originale : « The different phonetic character of Noldorin necessitated a system quite unlike the Parmaqesta. In writing their own language, therefore, the Noldor made another alphabetic arrangement (with phonetic names). […] There were however two main forms: (1) the Feanorian or Old Noldorin used before the Exile, and now obsolete; (2) the Beleriandic or Exilic adapted to the later forms of Noldorin, and still used for Eressean Noldorin. »
40) Version originale : « The Old Noldorin usage was rearranged, partly by deliberate redistribution of the signs to provide notation for new sounds, developed in Exilic, or found in the Ilkorin and Danian dialects of Beleriand (which adopted the Noldorin Letters), and partly by shift of values owing to the retention of spelling after change of pronunciation… »
41) Version originale : « The Noldor later developed two uses of the Feänorian letters, distinct from the Lindarin Use, and proceeding independently from the original form of the alphabet, the values of which were more closely adhered to.
The
first of these was a special adaptation for the writing of their own tongue in its ancient form: Kor-noldorin. That is described below. But the most important was the second, a simplified form of the preceding, fitted to the somewhat simpler phonetic character of Quenya. »