Index des spécimens de cirth du Mellonath Daeron (DCS)

 Quatre Anneaux
Mellonath Daeron
traduit de l’anglais par Damien Bador, Julien Mansencal & Vivien Stocker
Notes de lecture : En tant que présentations ou compilations, ces articles sont les plus accessibles à tous les lecteurs. Aucune connaissance sur J.R.R. Tolkien n’est requise.

Voici un index des textes écrits par J.R.R. Tolkien en cirth, le système d’écriture runique conçu par Daeron au sein de sa subcréation. Sa version originale est tenue à jour par le Mellonath Daeron, la guilde linguistique de la Tolkien Society Forodrim. La version originale de cet index est un travail en perpétuel progrès, de nouvelles références étant régulièrement ajoutées. Mellonath Daeron maintient également le DTS, un index équivalent pour les tengwar elfiques.

Toutes les références utilisent le format structurel utilisé par la revue Arda. Pour des informations bibliographiques, voir la liste chronologique des écrits publiés de Tolkien établie par Åke Bertenstam.

N.d.T. : Les citations sont retraduites le cas échéant. La version originale du DCS a été consultée en date du 22 octobre 2020. Se référer à l’Index original pour les mises à jour récentes.

DCS 1 - Page de titre du Seigneur des Anneaux (non corrigée)

  • Référence : page de titre de LR (en haut), première version (Tbibl.:A12-A13:aa / Hammond A5a.i-ii 1st impr.)
  • Caractères : 35

Titre (et sous-titre) de l’ouvrage. L’inscription est indépendante, mais est prolongée par le texte en tengwar situé au bas de la page (voir DTS 4).

Transcription : « The Lord of the Rings translate from the Red Book »

Les réimpressions subséquentes du livre corrigent translate en translated : voir ci-dessous la Page de titre du Seigneur des Anneaux (corrigée) !

DCS 2 - Page de titre du Seigneur des Anneaux (corrigée)

  • Référence : page de titre de LR (en haut), seconde version (correspondant à la plupart des éditions, après Tbibl.:A12-A13:aa / Hammond A5a.i-ii 1st impr.)
  • Caractères : 36

Titre (et sous-titre) de l’ouvrage. L’inscription est indépendante, mais est prolongée par le texte en tengwar situé au bas de la page (voir DTS 5).

Transcription : « The Lord of the Rings translated from the Red Book »1)

La correction a consisté en l’ajout du d final à translated.

Dans l’édition originale, ce spécimen était employé dans chacun des trois volumes sur une page de titre générale pour le Seigneur des Anneaux, ainsi que sur les pages de titre propres à chaque volume. Cet arrangement est courant dans les éditions en trois volumes. Dans les éditions en un volume (à partir de TBibl.:A21:ba / Hammond A5g), il n’apparaît que sur l’unique page de titre.

DCS 3 - Petite rune de Gandalf

  • Référence : LR 1 I : 26 ; 1 X : 73, 74, 75
  • Caractères : 1

Ce spécimen apparaît à quatre reprises dans le texte. La première est la description des paquets de feux d’artifice de Gandalf, « dont chacun était marqué d’un grand G {ungwe} rouge et de la rune elfique {certh 19} ». Ses trois autres occurrences se font dans la lettre de Gandalf à Frodo (LR 1 X : 73-77), la première dans la signature : « GANDALF.{certh 19} » ; la seconde après le point d’exclamation qui conclut le P.S. ; et la troisième après le point qui termine le premier paragraphe du P.P.S. Il semble s’agir d’un seul et même spécimen de l’auteur, qui représente donc un certh sur un tampon (à moins que les paquets aient été marqués à la main) et trois exemples distincts de « la vigoureuse mais élégante écriture » de Gandalf (LR 1 X : 72).

Transcription : « G ».

Les enfants hobbits reconnurent au moins l’un des caractères portés sur les paquets : « “G comme Grand”, criaient-ils » (LR 1 I : 27). Dans la lettre, la combinaison de ces cirth avec le texte en alphabet latin pourrait indiquer que Gandalf la rédigea en tengwar, et ajouta sa rune en tant qu’initiale. Le certh des paquets est suivi d’un point, inclus dans la matrice d’impression, qui a donné naissance à une variante (par exemple dans TBibl.:A21:ba / Hammond A5g) où un autre point a été ajouté après la matrice, donnant l’impression que le premier point (plus gras) appartient à la marque de Gandalf au même titre que le certh (voir la marque de Gandalf à Amon Sûl). Cf. la grande rune de Gandalf.

DCS 4 - Grande rune de Gandalf

  • Référence : LR 1 X : 77, illustration
  • Caractères : 1

Ce certh ornementé accompagne le P.P.P.S. de la lettre de Gandalf, mais pas à un endroit précis du texte, plutôt comme une insertion haute de plusieurs lignes. Le certh est entouré de quatre points : en haut, en bas, à gauche et à droite.

Transcription : « G ».

La combinaison du texte en alphabet latin avec une rune pourrait indiquer que Gandalf rédigea sa lettre en tengwar, et ajouta sa rune en tant qu’initiale. Cf. la petite rune de Gandalf.

DCS 5 - Marque de Gandalf à Amon Sûl

  • Référence : LR 1 XI : 98
  • Caractères : 2

Une description des marques gravées par Gandalf sur une pierre plate à Amon Sûl, le Mont Venteux. La reproduction est insérée au niveau du * dans la citation : « […] Frodo vit des égratignures : *. “Il semble y avoir un trait, un point et trois autres traits”, dit-il. / “Le trait de gauche pourrait être une rune G avec des branches minces”, dit Grands-Pas. […] “À mon avis […] elles représentent G 3” […] » (LR 1 XI : 98, 99, 101).

Sur la reproduction, les branches fines de la rune G ne sont pas clairement reliées à la base.

Les trois traits sont suivis d’un point épais que ne mentionnent ni Frodo ni Aragorn. Il ne fait visiblement pas partie de l’inscription : comme dans la première apparition de la petite rune de Gandalf, un point final a été ajouté dans la matrice d’impression (il n’y a pas de point typographique).

DCS 6 - Épitaphe de Balin

  • Référence : LR 2 IV : 207, illustration
  • Caractères : 53

« “Ce sont des runes de Daeron, telles qu’on les employait jadis dans la Moria”, dit Gandalf. “Il est écrit là, dans les langues des Hommes et des Nains : / BALIN FILS DE FUNDIN / SEIGNEUR DE LA MORIA.” » (LR 2 IV : 208-9). Cette inscription se compose de quatre lignes dans un cadre rectangulaire, représentant soit le bord de la « grande dalle de pierre blanche » sur laquelle les runes « étaient profondément gravées » (LR 2 IV : 206-7), soit un cadre gravé sur cette dalle. Elle n’est pas divisée en mots, mais la transcription complète semble être « Balin / Fundinul / Uzbad Khazad-dûmu / Balin son of Fundin Lord of Moria ».

LR App.E II Cirth : 5 indique que « l’Angerthas Moria est observable dans l’inscription de la tombe ».

Les deux premières lignes ont beau ne pas être en anglais, les noms norrois Balin et Fundin (vraisemblablement les traductions par Tolkien de noms provenant d’une langue humaine apparentée à l'occidentalien) y sont employés.

Le manuscrit de cette inscription est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 90, fol. 48), et est reproduit en p. 88 du catalogue de l’exposition du centenaire Tolkien: Life and Legend (Bodleian Library, Oxford, 1992).

DCS 7 - Table de l’Angerthas

  • Référence : LR App.E II Cirth, table « The Angerthas »
  • Caractères : 66

Un tableau comprenant 58 graphèmes cirth numérotés et deux autres non numérotés, arrangés en quatre colonnes de 15. Deux allogrammes sont présentés pour les numéros 38, 45, 51, 52, 55 et 56. Deux petits cercles sont insérés sous les numéros 7, 12, 17, 22, 28, 33, 38, 52 et 56, divisant les cirth en dix séries.

L’autre moitié du tableau, sous-titrée « Values »2), contient les translittérations des cirth, arrangées de la même façon. L’explication donnée en LR App.E II Cirth fait systématiquement référence à ce tableau.

DCS 8 - Vœux en cirth à Brogan

  • Référence : L 118 : 1
  • Caractères : 47

Chacun des trois paragraphes de la lettre 118 comprend des vœux de Noël à Hugh Brogan. Le premier paragraphe est écrit en cirth, tandis que les deux autres le sont en tengwar (voir DTS 10).

Transcription : « Dear Hugh this is just to wish you a happy Christmas in dwarf runes. »3)

Une traduction plus littérale est donnée en note à la lettre par l’éditeur.

Le spécimen est « non daté mais peut-être écrit à Noël 1948 » (L 118, introduction).

DCS 9 - Exemples de jonction en bas pour Beare

  • Référence : L 245 : 1
  • Caractères : 2

Deux cirth apparaissant dans une explication des formes des cirth, qui doivent « être extraits du schéma de base, [schéma], les possibilités étant réduites lorsque l’on omet la jonction d’une diagonale avec la base d’une verticale (les exceptions sont rares, et limitées aux cas où il y a également une jonction au sommet, comme dans {certh 6} {certh [60]}). »

Les runes étant ici considérées comme de simples formes sans valeur particulière, une transcription serait superflue. La lettre est datée du 25 juin 1963.

DCS 10 - Exemples de répétition pour Beare

  • Référence : L 245 : 1
  • Caractères : 4

Quatre cirth apparaissant dans une explication des formes des cirth : « [Les possibilités] sont accrues lorsque l’on répète, sur le côté opposé d’une verticale, un appendice en diagonale, c’est-à-dire que l’on répète la moitié du schéma de base : [schéma de demi-répétition], d’où {certh 12} {certh 5} {certh 22} {certh 17}, etc. » (Le c’est-à-dire que l’on trouve ici à la place du & moins adéquat du texte publié provient d’une copie dactylographiée de la lettre réalisée par sa destinataire, Rhona Beare.)

Les runes étant ici considérées comme de simples formes sans valeur particulière, une transcription serait superflue. La lettre est datée du 25 juin 1963.

DCS 11 - Première page du Livre de Mazarbul

  • Référence : P 24 (« Leaves from the Book of Mazarbul »4) = 23 dans la 1re éd.), I
  • Caractères : environ 340

Première des trois représentations de pages du Livre de Mazarbul, découvert par la Compagnie de l’Anneau en Moria, « lacéré, percé de coups de poignard et en partie brûlé […] l’écriture était de nombreuses mains différentes, en runes tant de la Moria que de Dale, et par-ci par-là en écriture elfique » (LR 2 V : 3). Cette page est la première que lit Gandalf, en LR 2 V : 5-7, notant que « les pages portent des chiffres qui paraissent se rapporter aux années qui suivirent leur arrivée. Celle du dessus est marquée un-trois : ainsi, il en manque au moins deux depuis le début » (LR 2 V : 4). En haut et au centre de la page se trouve un trait vertical à l’intérieur d’un cercle rouge, qui semble être ce que Gandalf lit « un », et dans le coin supérieur droit se trouve un caractère semblable au {certh 17} ou au {certh 52}, qu’il lit « trois ». Le corps du texte de la page est également rédigé en cirth.

La feuille apparaît fortement endommagée, et le texte n’est pas intact dans sa totalité. L’image est accompagnée d’un commentaire et d’une transcription de Christopher Tolkien, qui parvient à déchiffrer « un peu plus de texte que Gandalf ne parvint à le faire dans la Chambre de Mazarbul » (P 24 (= 23 dans la 1re éd.), note I), et confirme que la rune en haut à droite représente « le nombre cardinal 3 » (ibidem). Le spécimen témoigne du système de cirth « dit mode d’Erebor et dont le Livre de Mazarbul constitue un exemple », comme l’explique l’auteur dans LR App.E II Cirth : 6 (même si les trois pages n’ont pas été publiées dans le Seigneur des Anneaux). Cf. DCS 12 et DCS 13 (ainsi que les spécimens de tengwar de la Deuxième page du Livre de Mazarbul et de la Dernière page du Livre de Mazarbul, dernière ligne).

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977. Le manuscrit de ce spécimen est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 73).

DCS 12 - Certh de la deuxième page du Livre de Mazarbul

  • Référence : P 24 (« Leaves from the Book of Mazarbul »5) = 23 dans la 1re éd.), II
  • Caractères : 1

Un certh unique au bas de la deuxième des trois représentations de pages du Livre de Mazarbul, découvert par la Compagnie de l’Anneau en Moria, « lacéré, percé de coups de poignard et en partie brûlé […] l’écriture était de nombreuses mains différentes, en runes tant de la Moria que de Dale, et par-ci par-là en écriture elfique » (LR 2 V : 3). Cette page est la deuxième que lit Gandalf, en LR 2 V : 10, notant que « il doit manquer un certain nombre de feuillets, car ils commencent à être numérotés cinq, cinquième année de la colonie, je suppose » (LR 2 V : 8), et que le corps du texte est rédigé en tengwar (cf. la Deuxième page du Livre de Mazarbul).

Le spécimen est un {certh 22} (peut-être avec un point souscrit), qui semble être ce que Gandalf lit « cinq ». L’image est accompagnée d’un commentaire et d’une transcription de Christopher Tolkien, qui confirme que la rune représente « le nombre cardinal 5 » (P 24 (= 23 dans la 1re éd.), note II). Le spécimen témoigne du système de cirth « dit mode d’Erebor, dont le Livre de Mazarbul est un exemple », comme l’explique l’auteur dans LR App.E II Cirth : 6 (même si les trois pages n’ont pas été publiées dans le Seigneur des Anneaux). Voir aussi DCS 11 et DCS 13 (ainsi que les spécimens de tengwar de la Dernière page du Livre de Mazarbul, dernière ligne).

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977. Le manuscrit de ce spécimen est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 74).

DCS 13 - Dernière page du Livre de Mazarbul

  • Référence : P 24 (« Leaves from the Book of Mazarbul »6) = 23 dans la 1re éd.), III
  • Caractères : environ 167

Le corps du texte de la dernière des trois représentations de pages du Livre de Mazarbul, découvert par la Compagnie de l’Anneau en Moria, « lacéré, percé de coups de poignard et en partie brûlé […] l’écriture était de nombreuses mains différentes, en runes tant de la Moria que de Dale, et par-ci par-là en écriture elfique » (LR 2 V : 3). Cette page est la triosième que lit Gandalf, en LR 2 V : 11, notant qu’il s’agit de « la toute dernière page » (LR 2 V : 10) ; elle est rédigée en cirth, hormis la dernière ligne, « un griffonnage traînant de lettres elfiques » (LR 2 V : 11) ; cf. la Dernière page du Livre de Mazarbul, dernière ligne.

Le coin supérieur droit porte six marques verticales, signifiant peut-être « 6 ». Au centre de la page, le haut est en partie manquant, mais certains traits constituent peut-être tout ce qui reste d’un autre chiffre. La feuille apparaît fortement endommagée, et le texte n’est pas intact dans sa totalité. L’image est accompagnée d’un commentaire et d’une transcription de Christopher Tolkien, qui fournit un texte plus détaillé que ce qu’en lit Gandalf (P 24 (= 23 dans la 1re éd.), note III). Le spécimen témoigne du système de cirth « dit mode d’Erebor, dont le Livre de Mazarbul est un exemple », comme l’explique l’auteur dans LR App.E II Cirth : 6 (même si les trois pages n’ont pas été publiées dans le Seigneur des Anneaux). Cf. DCS 11 et DCS 12 (ainsi que les spécimens de tengwar de la Deuxième page du Livre de Mazarbul).

Première publication dans The Lord of the Rings Calendar 1977. Le manuscrit de ce spécimen est conservé à la Bibliothèque bodléienne (MS Tolkien drawings 75). Une reproduction grand format apparaît en p. 76 du catalogue de l’exposition du centenaire Tolkien: Life and Legend (Bodleian Library, Oxford, 1992).

DCS 14 - Première version de l’épitaphe de Balin

  • Référence : TI App. : Plate V
  • Caractères : 26

La première version de l’inscription de la tombe de Balin dans la Moria qui ne soit pas rédigée en runes anglo-saxonnes. Elle suit de près les Runes naines anglaises, mais en diffère sur quelques points. Elle est également très semblable à l’inscription en anglais de la version finale (cf. DCS 6). L’inscription semble avoir été immédiatement remplacée par une nouvelle version ; voir la Deuxième version de l’épitaphe de Balin.

Cette version de l’inscription ne nécessitait aucune explication de Gandalf :

« On dirait une tombe », [murmura >] songea Frodo. Il s’avança pour l’examiner de plus près, comme avec un curieux pressentiment. Gandalf s’avança rapidement à son côté. Sur la dalle était profondément gravé en runes :

BALIN SON OF BURIN LORD OF MORIA

Gandalf et Frodo se regardèrent. « Il est donc mort. Je le craignais, d’une certaine façon », dit Frodo. (RS 25 : 135)

DCS 15 - Deuxième version de l’épitaphe de Balin

  • Référence : TI App. : Plate V
  • Caractères : 26

La deuxième version de l’inscription de la tombe de Balin dans la Moria, composée immédiatement après la Première version sur la même page de manuscrit (RS 25 : Note 40). Elle est très proche de son prédécesseur et suit de près les Runes naines anglaises, différant toutefois des deux sur quelques points. L’inscription rappelle également la partie en anglais de la version finale (cf. DCS 6), mais à un degré moindre que son prédécesseur.

Cette version de l’inscription ne nécessitait aucune explication de Gandalf :

« On dirait une tombe ! », [murmura >] songea Frodo. Il s’avança pour l’examiner de plus près, comme avec un curieux pressentiment. Gandalf s’avança rapidement à son côté. Sur la dalle était profondément gravé, en runes :

BALIN SON OF BURIN LORD OF MORIA

Gandalf et Frodo se regardèrent. « Il est donc mort. Je le craignais, d’une certaine façon », dit Frodo. (RS 25 : 135)

DCS 16 - Brouillon dactylographié de l’épitaphe de Balin

  • Référence : TI IX : 70, illustration
  • Caractères : 52

Une version primitive de l’inscription sur la tombe de Balin, dans la Moria. Elle est décrite par Gandalf d’une façon assez différente de la version finale : « Ce sont des runes naines, telles qu’on les emploie dans le Nord. Il est écrit là, dans l’ancienne langue et dans la nouvelle : Balin fils de Fundin, Seigneur de la Moria » (TI IX : 69). La description de Gandalf provient de la version manuscrite du texte ; toutefois, l’inscription accompagnant le manuscrit fut composée sur du papier bleu, et ne put être reproduite dans le livre. À sa place est donc reproduite une inscription appartenant à la version dactylographiée qui suivit immédiatement le manuscrit, inscription « dessinée de manière très semblable à la première et identique pour toutes les formes employées » (TI IX : 70).

Les runes sont écrites sur trois lignes, à l’intérieur de bandes étroites. Elles diffèrent en de nombreux points de la version finale. L’inscription est divisée en mots, contrairement à la forme finale, et la version anglaise précède le texte khuzdul.

Transcription (par Christopher Tolkien) :

BALIN SON OF FUNDIN

LORD OF MORIA

Balin Fundinul Uzbad Khazaddūmu

DCS 17 - Les Runes de Beleriand

  • Référence : TI App. : Plate I-IV
  • Caractères : 458

Un document intitulé « Runes of Beleriand », qui retrace le développement des systèmes runiques du Beleriand. Le document comprend six tableaux, entrecoupés de commentaires détaillés, d’explications et d’exemples de runes.

Le texte débute ainsi : « Les plus anciens signes semblent avoir été les suivants : - ». Le tableau qui suit présente 31 runes (non transcrites) sur quatre lignes, apparemment organisées en fonction des ressemblances entre caractères.

Le second tableau présente les runes associées « d’ordinaire » avec « l’ordre des lettres original de Doriath ». Il y a 31 caractères, avec leurs transcriptions.

Le troisième tableau présente « Les séries longues spéciales de Doriath ». Il se compose de trois lignes contenant 56 runes en tout. Le quatrième tableau a comme légende « L’usage noldorin tardif », avec quatre lignes contenant 67 runes.

Le cinquième est un tableau sur trois lignes décrivant « la forme écrite, ou “Alphabet de [Pengolod >] Dairon” ». Il est dit du système runique que « Son élaboration eut principalement lieu en Doriath, où une forme écrite fut développée » (TI Appendix ii : 1). Les runes sont basées sur celles du quatrième tableau, et présentent un style légèrement cursif.

Le sixième et dernier tableau porte la légende : « Les lettres plus petites et cursives étaient les suivantes ». Sont présentées en-dessous les runes du tableau précédent, accompagnées de leur version en « minuscules ». Le document s’achève sur deux inscriptions, la première dans le style en « minuscules », la seconde en variantes « minuscule » et « majuscule », transcrites respectivement par « pennas na·ngoeloeidh » et « Eredwethion ».

DCS 18 - Runes naines anglaises

  • Référence : TI App. : Plate V
  • Caractères : 74

Un tableau intitulé « Dwarf runes for writing English (phonetic) »7), dont Christopher Tolkien note que « en général, il s’accorde bien avec “l’usage noldorin tardif” » dans les Runes de Beleriand.

DCS 19 - Brouillon A de la jaquette de La Communauté de l’Anneau

  • Référence : AI 176
  • Caractères : 28

Un brouillon du dessin de la jaquette de The Fellowship of the Ring. Le dessin final est DTS 2. Selon J.R.R. Tolkien, artiste et illustrateur, « il existe cinq dessins de Tolkien pour la jaquette de La Communauté de l’anneau », désignées par des lettres de A à E dans cet index, la cinquième étant probablement la version finale publiée.

Ce brouillon possède une bande de cirth derrière l’anneau, qui dit : « in the land of shadows where the Mordor lie » [sic]8).

Il s’y trouve également un texte en tengwar, listé en DTS 33.

DCS 20 - Page du Livre de Balin

  • Référence : TI App. : Plate VI (i)
  • Caractères : 171

La transcription par Christopher Tolkien de la première esquisse grossière de DCS 11, trouvée sur une page du manuscrit du chapitre original sur la « Moria ». Il était suivi par le croquis plus élaboré de DCS 21.

Contrairement à DCS 11, cette version est écrite en anglais phonétique. L’utilisation des runes diffère par certains détails de DCS 18.

La transcription par Christopher Tolkien de ce spécimen se retrouve en RS XXV, note 40 et (sous forme phonétique), dans l’Appendice de TI sur les runes (ii) 5.

DCS 21 - Une page du Livre de la Moria

  • Référence : TI App. : Plate VI (ii)
  • Caractères : 292

La transcription par Christopher Tolkien de la deuxième esquisse de DCS 11.

Ce croquis fut effectué au crayon et avec des craies de couleur. Il y eut deux esquisses supplémentaires avant la version finale de DCS 11.

Contrairement à DCS 11, cette version est écrite en anglais phonétique. L’utilisation des runes est identique à celle décrite en DCS 18. Elle diffère par certains détails du premier croquis, plus grossier, de DCS 20.

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) Traduction : « Le Seigneur des Anneaux traduit du Livre Rouge ».
2) Traduction : « Les valeurs ».
3) Traduction : « Cher Hugh c’est, ceci simplement pour vous souhaiter un joyeux Noël en runes des Nains. »
4) , 5) , 6) Traduction : « Pages du Livre de Mazarbul ».
7) Traduction : « Runes naines pour écrire en anglais (phonétique) ».
8) Traduction : « dans la terre des ombres où s’étend le Mordor ».
 
langues/ecritures/cirth/dcs.txt · Dernière modification: 18/02/2024 15:14 par Irwin
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