Table des matières

Quenya

« Le quenya n’était plus un parler du quotidien mais une langue érudite, descendant des âges écoulés, bien qu’elle soit toujours utilisée dans les politesses ou pour les grands sujets du savoir et de la chanson par les Hauts Elfes, les Noldor dont ç’avait été la langue en Eldamar par-delà la Mer. Mais lorsque les Noldor furent exilés et retournèrent en Terre du Milieu, cherchant les Grands Joyaux que le Sombre Pouvoir du Nord avait saisis, ils utilisèrent pour leur usage quotidien la langue des terres dans lesquelles ils s’établirent. »1)
The Peoples of Middle-earth — Partie I — Chapitre 2 « L’Appendice sur les langues »

Le miroir de Galadriel (© John Howe)

Cette page est consacrée au « latin des Elfes », la langue du savoir par excellence en Terre du Milieu. Généralement connue sous le nom de quenya ou valinoréen, elle s’écrivait en fait qenya dans les premiers écrits de Tolkien. Elle compte également plusieurs variantes, comme le quenya vanyarin (anciennement appelé lindarin par Tolkien), le quenya ñoldorin, le quenya exilique et les variétés de quenya parlées par les Hommes, regroupées sous le terme de quenya númenórien. Pour les articles concernant la langue des Teleri d’Aman, il convient de ce référer à la page consacrée au telerin.

Tolkien précise toutefois : « Historiquement, et dans l’usage plus précis qu’en faisaient les Maîtres du Savoir linguistes, le quenya comprenait le dialecte des Teleri, qui, quoique divergent (dès avant l’établissement en Aman pour certains points, comme *kw > p), demeurait généralement intelligible aux Vanyar et aux Noldor. Mais dans l’usage courant il n’était attribué qu’aux dialectes des Vanyar et des Ñoldor, qui ne se différencièrent que plus tard, et demeurèrent d’importance mineure jusqu’à la période immédiatement antérieure à l’Exil. »2)

Accessibilité
L'accessibilité des articles est indiquée par la couleur des anneaux : blanc, rouge ou noir.

Notes de lecture Notes de lecture : En tant que présentations ou compilations, ces articles sont les plus accessibles à tous les lecteurs. Aucune connaissance sur J.R.R. Tolkien n’est requise.

Articles de synthèse Articles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R Tolkien.

Articles théoriques Articles théoriques : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

Difficulté
La difficulté est représentée par le nombre d'anneaux colorés. 1 (très facile) à 5 (très difficile).

Le quenya

Le quenya était la langue des Ñoldor et des Vanyar. Très conservatrice, elle subit peu de changement au cours des millénaires où les Ñoldor demeurèrent en Aman. Après le retour de ceux-ci en Terre du Milieu, elle fut bientôt réléguée au rang de langue instruite sous l’effet du Ban ordonné par Elu Thingol. Seul le royaume de Gondolin garda le quenya comme langue quotidienne de la Maison royale. Après la chute du Beleriand, certains Atani vinrent à apprendre le quenya, qui fut dès lors considéré comme la plus noble des langues, utilisée dans les occasions les plus solennelles.

Les dialectes du quenya

Le vanyarin

Le vanyarin est le dialecte du quenya que parlent les Vanyar. Les dialectes vanyarin et ñoldorin étaient mutuellement intelligibles, et ne commencèrent à se différencier l’un de l’autre qu’après la séparation des Vanyar et des Ñoldor, lorsque les premiers quittèrent Tirion pour aller résider à Valinor même. Ce dialecte était généralement perçu comme plus conservateur que celui des Ñoldor et était plus prestigieux, du fait qu’il était celui de la maison d’Ingwë, le Haut-Roi de tous les Elfes.

En savoir plus sur le vanyarin.

Le quenya ñoldorin

Le dialecte des Ñoldor se modifia plus que celui des Vanyar de par « l’amour du changement et de la nouveauté »3) des lambeñgolmor ñoldorins. Divers événements politiques comme l’opposition entre Fëanor et des fils d’Indis contribuèrent également à cette différentiation. Suite à l’Exil de la majorité des Ñoldor, il semblerait que le quenya ñoldorin de Valinor vint à disparaître, les Ñoldor restant adoptant le dialecte vanyarin.

Le quenya exilique

L’Exil des Ñoldor contribua à sceller la divergence entre le quenya parlé par la majorité des Ñoldor et celui des Vanyar. Cette variante fut ensuite influencée par le sindarin de Beleriand, et intégra des termes se rapportant spécifiquement à la Terre du Milieu. Cependant, suite à l’Édit de Thingol, le quenya exilique cessa bientôt d’être une langue vernaculaire pour la majorité des Ñoldor, à l’exception des habitants de Gondolin.

Le quenya númenóréen

Certains des Edain qui combattirent en Beleriand au côté des Eldar furent amenés à apprendre le quenya de leurs alliés. Cette connaissance fut transmise à leurs descendants qui s’établirent à Númenor, où le quenya demeura la langue érudite par excellence jusqu’à l’époque de la rébellion des Númenóréens contre les Valar. Les Fidèles continuèrent néanmoins à révérer cette langue et la rapportèrent en Terre du Milieu : trois millénaires plus tard, les maîtres du savoir de Gondor se devaient toujours de la connaître.

Textes de Tolkien sur le quenya

Liste des sources pour les langues elfiques trouvées dans les lettres de J.R.R. Tolkien

Lire l’article « Liste des sources pour les langues elfiques trouvées dans les lettres de J.R.R. Tolkien » J.R.R. Tolkien — 1981, édité par Humphrey Carpenter
 Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Addendum de Taum Santoski — Novembre 1991
Ceci est une liste du vocabulaire elfique contenu dans The Letters of J.R.R. Tolkien. Dans ces lettres, Tolkien discutait fréquemment de ses langues inventées, parfois très en détails, à des éditeurs, des amis et des fans. Des exemples de cinq langues (incluant un dialecte) se trouvent dans ces lettres. Les traductions de mots elfiques dans cette liste sont majoritairement celles faites par Tolkien. À quelques occasions j’ai défini quelques mots, par déduction, sans que cela puisse faire force d’autorité.
Lire la liste des sources

Brève note sur l’histoire de la lettre de J.R.R. Tolkien à Dick Plotz au sujet de la déclinaison du nom haut-elfique

Lire l’article « Brève note sur l’histoire de la lettre de J.R.R. Tolkien à Dick Plotz au sujet de la déclinaison du nom haut-elfique »  Article de synthèse  Article de synthèse J.R.R. Tolkien — Juillet 1989
Commentaire de Jorge Quiñónez

Cette lettre est connue de tous les Quendilli de par le monde, mais on sait peu de choses de son histoire. J’espère apporter un peu de lumière sur ce problème. Récemment, Dick Plotz informa l’éditeur que la lettre « … date de fin 1966 à début 1967, étant une réponse à une demande de mon entrevue [avec Tolkien] du 1er novembre 1966 ».
Lire la suite

La négation en quenya

Lire l’article « La négation en quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse J.R.R. Tolkien, analyse de Bill Welden — Juillet 2001
Les plus anciennes versions des langues elfiques possèdent deux racines différentes pour la négation. Tolkien n’était pas complètement satisfait de chacune de ces racines, bien que pour des raisons différentes. […] Le problème était une surabondance de mots visiblement apparentés mais sémantiquement distants.
Lire la suite

Tiré du « Schibboleth de Fëanor »

Lire l’article « Tiré du “Schibboleth de Fëanor” »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse J.R.R. Tolkien — Juillet 2000
édité et annoté par Carl F. Hostetter

Les notes qui suivent proviennent de l’essai « Le Schibboleth de Fëanor », datant d’environ 1968. Elles en furent exclues lorsque Christopher Tolkien le publia dans The Peoples of Middle-earth (voir PM, p. 331). La première note précède immédiatement celle qui est intitulée « Note on Mother-names » dans le texte publié.
Lire la suite

Tiré de « Quendi & Eldar », Appendice D

Lire le texte Tiré de « Quendi & Eldar », Appendice D  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 1998
édité par Carl F. Hostetter

Ce qui suit est la section intitulée « *Kwen, quenya et les mots elfiques (notamment ñoldorins) pour le Langage » de l’Appendice D à l’essai « Quendi & Eldar » (c. 1959–1960) que Christopher Tolkien exclut lors de la publication dans The War of the Jewels (voir WJ, p. 359). Au début de la page 396 de ce volume, Christopher indique que celle-ci se trouve dans l’Appendice D. Ce texte résume la formation de la langue quenya.
Lire ce texte.

Les Rivières et collines des feux de Gondor — Appendice : Les numéraux eldarins

Lire l’« Appendice : Les numéraux eldarins »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 2001
édité et annoté par Carl F. Hostetter

Les radicaux des numéraux eldarins communs (qui jusqu’à 12 s’accordent étroitement dans les langues dérivées) étaient : 1 « seul » (hors-série) ER ; « un, premier d’une série » MIN. 2 TATA, ATTA. 3 NEL, NEL-ED. De 3 à 9 les radicaux étaient dissyllabiques (triconsonantiques, bien que deux d’entre eux n’aient pas de consonne initiale, ce qui n’était pas rare en eldarin commun pour un tel schéma) : 4 kan-at. 6 en-ek(w) (le (w) apparaît uniquement en quenya). 7 ot-os. 8 tol-ot. 9 net-er. 10 kwaya, kway-am. 11 minik(w). 12 yunuk(w). 5 est omis parce qu’il est exceptionnel.
Lire la suite

Notes sur « Óre »

Lire l’article « Notes sur “Óre” »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 2000
édité et annoté par Carl F. Hostetter

Parmi les papiers associés au « Schibboleth de Fëanor » se trouve une unique feuille dactylographiée, sans lien apparent avec ceux-ci mais leur étant très contemporaine. Elle est désormais située entre la dernière page dactylographiée de l’essai proprement dit et la première des pages manuscrites concernant les noms des fils de Fëanor ainsi que la légende de la mort du plus jeune de ceux-ci.
Lire la suite

Ósanwe-kenta

Lire l’article « Ósanwe-kenta »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 1998
édité et annoté par Carl F. Hostetter

L’essai intitulé Ósanwe-kenta, « Enquête sur la communication de la pensée » existe sous forme d’un dactylogramme de huit pages, foliotées de 1 à 8 par Tolkien. Il est présenté et (se) décrit comme un « résumé » ou un « abrégé », fait par un rédacteur anonyme, d’une œuvre homonyme que l’Elfe Pengolodh, Maître du Savoir, « plaça en appendice de son Lammas ou “Exposé des langues” ».
Lire la suite

Notes étymologiques sur l’« Ósanwe-kenta »

Lire l’article « Notes étymologiques sur l’“Ósanwe-kenta” »  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — Juillet 2000
édité et annoté par Carl F. Hostetter

Il me semble n’y avoir aucune raison de supposer que ces notes ne soient pas étroitement contemporaines de l’Ósanwe-kenta. Outre le lien évident avec le contenu de celui-ci, elles sont situées parmi des papiers qui datent majoritairement de la fin des années cinquante, incluant par exemple le fragment d’un brouillon dactylographié de l’essai « Quendi & Eldar ».
Lire la suite

Extraits du Parma Eldalamberon 17

Lire l’article « Extraits du Parma Eldalamberon 17 »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Damien Bador — mars 2022
Après la publication du Seigneur des Anneaux, Tolkien entreprit de compiler une liste des mots et expressions de ses langues inventées qui figuraient dans son roman, puis d’en écrire un commentaire détaillé, auquel il donna le titre « Mots, Expressions et Passages dans diverses langues dans le Seigneur des Anneaux ». Ce commentaire, qui prend la forme d’une liste traitant chaque mot suivant l’ordre de son apparition dans le roman, ne va pas plus loin que le chapitre « Lothlórien » dans le Livre II.
Lire la suite

1. La Destinée du Monde : Extraits sur « ambar » et « umbar »

Lire l’article « La Destinée du Monde : Extraits sur “ambar” et “umbar” »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — juillet 2007
édité par Christopher Gilson

ambar « monde » ; umbar « destin ». Ces mots semblent avoir été étroitement apparentés à l’origine. Umbar était le nom quenya de la lettre :umbar:, qui, dans l’usage quenya, avait la valeur mb ; ce mot fut sélectionné car les noms de ces combinaisons très utilisées, mais jamais à l’initiale en quenya, étaient des mots sans consonne initiale précédant les mb, nd, ñg ; la voyelle u était préférée avant m ou ñq, ñgw comme unque, ungwe, mais pour mp (ampa) aucun exemple n’était disponible.
Lire la suite

2. Esprit et apparence matérielle des Valar : Extraits sur THŪ, PHAN et SKAL

Lire l’article « Esprit et apparence matérielle des Valar : Extraits sur THŪ, PHAN et SKAL »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — juillet 2007
édité par Christopher Gilson

Les Eldar ne confondaient pas la « respiration » ordinaire des poumons avec l’« esprit ». L’esprit spécifique qui demeurait dans un corps était nommé fëa [< fáyā] ; l’esprit en général comme genre d’être était appelé fairë. Ces termes s’appliquaient au premier chef aux esprits ou « âmes » des Elfes (et des Hommes) ; car bien qu’ils fussent tenus être un type similaire à ceux des máyar (et des Valar), ils n’étaient pas de nature identique : il faisait partie de la nature d’un fëa de désirer habiter dans un corps (hrondo), et par ce médiateur ou instrument opérer sur le monde physique…
Lire la suite

3. Notes sur la rivière Lhûn

Lire l’article « Notes sur la rivière Lhûn »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse J.R.R. Tolkien — juillet 2007
édité par Christopher Gilson

Le dactylogramme MDN est constitué de neuf pages numérotées 1–5, 6A et 6B, et 7A et 7B, où 6B et 7B sont des versions révisées de 6A et 7A. Il est clair que Tolkien acheva la révision de la page 6B avant d’écrire la page 7A, car le texte de 6B finit au milieu d’une phrase en quenya (imbe Menel Kemenye…), qui n’apparaît pas dans 6A mais qui se poursuit en haut de 7A et de 7B (…mene Ráno tie). Le texte principal donné ici est donc composé des p. 1–5, 6B et 7B et incorpore toutes les corrections et modifications faites sur le dactylogramme. Les modifications furent, pour la plupart, faites au stylo-bille, à quelques exceptions près.
Lire la suite

Mains, doigts & numéraux eldarins et écrits associés

Lire l’article « Mains, doigts & numéraux eldarins et écrits associés »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — 2005—2007
édité et annoté par Patrick Wynne

L’essai « Mains, doigts & numéraux eldarins » est l’un des nombreux travaux « historico-philologiques » écrits par J.R.R. Tolkien au cours des années 1967–1970, une période extrêmement productive qui voit aussi la composition du « Désastre des Champs de Flambes », de « Cirion et Eorl » et des « Batailles des Gués de l’Isen » (publiés dans les Contes et légendes inachevés) ; « Les Rivières et collines de feux de Gondor » (largement cité dans les Contes et légendes inachevés et dont le reste fut publié dans le Vinyar Tengwar 42) ; et Of Dwarves and Men, The Shibboleth of Fëanor et The Problem of Ros (publiés dans The Peoples of Middle-earth).
Lire la suite

I. « Mains, doigts & numéraux eldarins »

Lire l’article « Mains, doigts & numéraux eldarins »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — février 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Le dactylogramme MDN est constitué de neuf pages numérotées 1–5, 6A et 6B, et 7A et 7B, où 6B et 7B sont des versions révisées de 6A et 7A. Il est clair que Tolkien acheva la révision de la page 6B avant d’écrire la page 7A, car le texte de 6B finit au milieu d’une phrase en quenya (imbe Menel Kemenye…), qui n’apparaît pas dans 6A mais qui se poursuit en haut de 7A et de 7B (…mene Ráno tie). Le texte principal donné ici est donc composé des p. 1–5, 6B et 7B et incorpore toutes les corrections et modifications faites sur le dactylogramme. Les modifications furent, pour la plupart, faites au stylo-bille, à quelques exceptions près.
Lire la suite

II. Le synopsis de l’« Eldarinwe Leperi are Notessi » de Pengoloð

Lire l’article « Le synopsis de l’“Eldarinwe Leperi are Notessi” de Pengoloð »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — décembre 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Ce manuscrit de trois pages, sans titre, placé après le dactylogramme de « Mains, doigts et numéraux eldarins » (MDN), fut écrit par J.R.R. Tolkien avec un stylo-plume […] Le manuscrit présente « l’abrégé d’un curieux document » intitulé « Eldarinwe Leperi are Notessi », « Les doigts et numéraux elfiques », attribué au célèbre maître du savoir linguistique Pengoloð de Gondolin. Cet ouvrage de Pengoloð est aussi mentionné dans MDN, qui note que « sans sa survivance fortuite, nous ne saurions rien des jeux de mains ni des “noms de famille” des doigts, qui apparaissent rarement dans les textes en quenya ».
Lire la suite

III. « Variation D/L en eldarin commun »

Lire l’article « Variation D/L en eldarin commun »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — décembre 2005
édité et annoté par Patrick Wynne

Dans l’introduction générale à MDN et aux écrits connexes, j’ai noté que le texte intitulé « Variation D/L en eldarin commun » (auquel on se réfèrera ici par VDL) « peut être vu comme un développement directement dérivé d’affirmations plus brèves faites sur ce phénomène dans MDN », même s’il ne fut pas placé avec les documents de MDN dans les archives de Tolkien, se trouvant plutôt dans « Quenya C », une boîte contenant beaucoup de textes et notes tardifs. Les deux pages dactylographiées de VDL […] sont suivis d’une page seule dactylographiée portant un brouillon inachevé de la 7e page de MDN.
Lire la suite

IV. La phrase des Ambidextres

Lire l’article « La phrase des Ambidextres »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique J.R.R. Tolkien — juin 2007
édité et annoté par Patrick Wynne

Comme je l’avais noté dans mon introduction à MDN, il existe aussi « deux pages sans titre, l’une manuscrite et l’autre dactylographiée, présentant plusieurs versions successives d’une phrase en quenya (avec la traduction anglaise) concernant l’ambidextrie elfique et la signification de la main gauche ; cette « phrase des Ambidextres » semble être basée sur des portions de la section « Gauche et Droite » de MDN ». Il y a sept versions de la phrase des Ambidextres en tout, auxquelles on se réfèrera par AS 1–7.
Lire la suite

Inédits parus sur Internet

Lire l’article « Inédits parus sur Internet »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Didier Willis — 1999—2000
Internet est un formidable moyen d’échange, où quelques textes inédits de Tolkien font parfois surface lors de discussions. Nous ne parlons évidemment pas ici de reproductions illégales de l’œuvre publiée, ou de copies tout aussi illégales de fanzines comme Vinyar Tengwar, mais de brèves citations, principalement de termes elfiques, parues au cours des ans. Il n’est pas juste que ces informations restent confidentielles (dans le sens où elles sont parues ailleurs, mais souvent sans que le public en ait plus largement connaissance). J’ai donc décidé de les regrouper, pous vous, sur Hiswelókë.
Lire la suite

Introduction au quenya

Quenya basique — Introduction à l’étude de l’elfique

Lire l’article « Quenya basique — Introduction à l’étude de l’elfique »  Note de lecture Taum Santoski — 1992
La meilleure façon de débuter l’étude des langues de Tolkien est de commencer par les points évidents (dont certains peuvent ne pas être évidents) pour ensuite s’orienter vers les fondamentaux réels et enfin s’intéresser aux savoureux morceaux de syntaxe, de déclinaisons et de temps. La première chose qu’il faut comprendre au sujet des langues de Tolkien est qu’elles sont imaginaires. Elles n’existèrent nulle part ailleurs que dans l’esprit de Tolkien jusqu’à ce qu’il les couchât sur le papier. Ses langues sont réellement un jeu très sophistiqué sur la pratique des langues, comme le pig latin, mais à une plus grande échelle.
Lire la suite

Quenya basique — Leçon n° 1 : Comment reconnaître du quenya

Lire l’article « Quenya basique — Leçon n° 1 : Comment reconnaître du quenya »  Note de lecture  Note de lecture Nancy Martsch — 1992
J.R.R. Tolkien créa de nombreuses langues pour son monde imaginaire : le lendarin, le danien, l’elfique primitif, le quenya, le khuzdul, etc., avec la plus grande élaboration pour les langues elfiques. Comment peut-on dire s’il s’agit de quenya ? De nombreux « dialectes », tels que le lendarin, le telerin ou le sylvain sont seulement représentés par quelques mots chacun dans le vocabulaire « principal », et sont généralement définis comme tels. D’autres, tels que le qenya ou le gnomique, ne sont employés que dans la série The History of Middle-earth, pas dans le Seigneur des Anneaux ou le Silmarillion.
Lire la suite

Analyses de termes, noms et expressions en quenya

Nólë i Meneldilo : Science de l’Astronome

Lire l’article « Nólë i Meneldilo : Science de l’Astronome »  Note de lecture  Note de lecture  Note de lecture J.R.R. Tolkien — Commentaire de Jorge Quiñónez
On peut imaginer au tournant du siècle, le jeune Ronald Tolkien regardant les cieux inconnus et sans pollution de l’hémisphère sud à Bloemfontein, dans l’État libre d’Orange (qui deviendra par la suite une partie de l’Afrique du Sud). Il a dû être le témoin d’un panorama d’étoiles spectaculaire dans le ciel nocturne. Bien que, à l’époque où J.R.R. Tolkien écrivit le Seigneur des Anneaux elles ne fussent plus que de lointains et pâles souvenirs, le ciel nocturne doit avoir laissé une impression permanente dans l’esprit d’un très jeune enfant, et deviendrait par la suite, comme on le ressent dans ses écrits, l’intérêt de toute une vie.
Lire la suite

« Anaxartaron Onyalie »

Lire l’article « Anaxartaron Onyalie »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Patrick H. Wynne — 2003
L’expression quenya Anaxartaron Onyalie est le titre écrit au crayon sur un dactylogramme du conte de la création des Ents et des Aigles des Seigneurs de l’Ouest. Il y a eu plusieurs discussions en ligne intéressantes afin de savoir si « Sur les Ents et les Aigles » traduisait Anaxartaron Onyalie, ou si le titre en quenya signifiait autre chose
Lire la suite

Une interprétation des noms de la lignée d’Elros

Lire l’article « Une interprétation des noms de la lignée d’Elros »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Andreas Möhn — Avril 2003
Le texte « La Lignée d’Elros » (publié dans les Contes et légendes inachevés) fournit de nombreuses informations sur les raisons du choix de leur nom par certains rois de Númenor. Cependant, il ne donne jamais la signification du nom en question, si bien que pour le lecteur novice, le lien peut souvent rester obscur. La liste ci-dessous est destinée à combler ce manque.
Lire la suite

Les descendants d’Isildur : des noms auréolés de mystère

Lire l’article « Les descendants d’Isildur : des noms auréolés de mystère »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Damien Bador — Octobre 2010
Le Royaume perdu d’Arnor reste mystérieux à bien des égards. Rien n’est connu de la période comprise entre le Désastre des Champs d’Iris et la scission de l’Arnor en trois fiefs perpétuellement en conflit. Si Tolkien mentionne que cette division eut lieu suite à des désaccords entre les fils d’Eärendur, il ne précise pas quelles circonstances auraient pu mener à un rejet du droit d’aînesse en cette occasion.
Lire la suite

Un nom pour le Seigneur des Ténèbres

Lire l’article « Un nom pour le Seigneur des Ténèbres »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Helge Kåre Fauskanger — Septembre 2009
L’invention des langues est la fondation », écrit Tolkien en parlant de son œuvre dans une lettre de 1955. « Chez moi, le nom vient en premier, et l’histoire suit ». Gardons cette affirmation remarquable en tête et interrogeons-nous sur le ou les noms du « Seigneur des Anneaux » lui-même : Sauron.
Lire la suite

Le poème Markirya

Lire l’article « Le poème Markirya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Helge Kåre Fauskanger
Ce poème est décrit par Christopher Tolkien comme étant « l’un des principaux textes en quenya », et il s’agit en effet du plus long texte en quenya mature connu à ce jour. La version finale du poème est en réalité une traduction. Les premières versions furent rédigées au début des années 1930, alors que Tolkien tâtonnait encore au sujet de la structure exacte du « qenya » et révisait visiblement les terminaisons grammaticales chaque semaine.
Lire la suite

L’équivocité des conceptions valarine et elfique du « marrissement » d’Arda

Lire l’article « L’équivocité des conceptions valarine et elfique du “marrissement” d’Arda » Didier Willis — 2011
Tolkien a consacré plusieurs notes et quelques passages importants de ses récits tardifs à formaliser les aspects théologiques de son œuvre. Ainsi, la dénomination Arda Unmarred recouvre-t-elle, selon les textes, deux concepts connexes : à la fois l’idée de l’état originel du monde s’il n’avait pas été perverti par Melkor, et la projection d’une création voulue parfaite, qui sera restaurée par Eru à la fin des temps.
Lire la suite

Vocabulaire du quenya

Lexique quenya-français

Lire le « Lexique quenya-français »  Article de synthèse  Article de synthèse David Giraudeau
Un lexique quenya - français pour celles et ceux qui souhaitent étudier la langue des hauts elfes.
Lire la suite

Histoire du mot « lóme »

Lire l’article « Histoire du mot “lóme” »  Note de lecture  Note de lecture  Note de lecture Petri Tikka — Août 2002
Dans le « Qenya Lexicon » des années 1910, on trouve un mot appelé lómë. C’est la première occurrence de ce mot, pour autant que je le sache. Il y est traduit par « avant-nuit, obscurité, ténèbres ». Ce mot fut également employé dans certains composés : « Hisilómë (et cela signifie “Crépuscules ombreux”) », « le nom Wirilóme de la grande araignée ».
Lire la suite

Une brève histoire du « et » en elfique

Lire l’article « Une brève histoire du “et” en elfique »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
Dès les premiers exemples de création des langues elfiques par Tolkien, deux thèmes apparaissent clairement : il ne devait pas y avoir un seul mot pour « et », mais selon le contexte il devait y avoir une distinction entre deux différents (au moins) ; et chacune des expressions pour « et » n’était pas seulement un mot mais était liée à d’autres prépositions par son étymologie.
Lire la suite

Les numéraux eldarins

Lire l’article « Les numéraux eldarins »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
Les nombres entiers et les relations qu’ils entretiennent existent en tant qu’entités mathématiques indépendantes de la langue – dont le rôle est d’attribuer une étiquette à chacun de ces nombres. En principe, la langue pourrait créer des étiquettes pour chaque nombre. En pratique, les nombres sont groupés en unités de dénombrement (bases).
Lire la suite

Phonologie du quenya

L’évolution de l’elfique primitif au quenya : Changements produisant le quenya valinoréen

Lire l’article « L’évolution de l’elfique primitif au quenya : Changements produisant le quenya valinoréen »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — 2001, 2003
Probablement avant que ne commence la période « historique », un double ii (de toute évidence deux voyelles en hiatus) s’est simplifié en i. L’ancien parfait ¤a-wāwiiē « a trépassé » (WJ, p. 366) se serait transformé en *awāwiie avec une voyelle brève à présent ; il est possible que vers ce stade, il se soit davantage simplifié pour donner *awāwie. (En quenya plus tardif, cela a donné avánië, qui n’est pas un développement phonétique habituel ; le n qui remplace le dernier w s’est introduit par association avec le suffixe de passé -në.)
Lire la suite

L’évolution de l’elfique primitif au quenya : Changements produisant le quenya exilique

Lire l’article « L’évolution de l’elfique primitif au quenya : Changements produisant le quenya exilique »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — 2001, 2003
L’apogée de Valinor touche à sa fin. Bientôt, Fëanor conduira les Noldor en exil, et le quenya sera aussi bien connu en Terre du Milieu qu’en Aman. En Terre du Milieu, le quenya deviendra la langue du savoir1), largement préservé de changements ultérieurs du fait qu’il est enseigné aux nouvelles générations par écrit. Mais avant que la langue ne soit, dans une certaine mesure, fixée de cette façon, quelques changements vont se produire – dont certains sont fort controversés, car entremêlés aux politiques valinoréennes ! Ils vont définir la forme du quenya exilique, la seule forme de quenya connue en Terre du Milieu, par définition.
Lire la suite

Appendice : Certains cas spéciaux

Lire l’« Appendice : Certains cas spéciaux »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Helge Kåre Fauskanger — 2001, 2003
J’examinerai brièvement quelques mots et traits phonologiques qui ne s’accordent pas facilement avec le système ébauché jusqu’ici. Dans les Étym., Tolkien a fait dériver le nom Melko (Melkor) de ¤Mailikō, variante avec un infixe a de la base étendue MIL-IK pourvu d’un suffixe masculin . Le nom est apparemment censé suggérer *« le Cupide ». Cela semble être une étrange étymologie ad hoc. Il est difficile de passer de ¤Mailikō à Melko.
Lire la suite

Grammaire du quenya

Noms et adjectifs

Nivellement analogique dans les composés (et mots préfixés) en quenya

Lire l’article « Nivellement analogique dans les composés (et mots préfixés) en quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
De nombreuses choses sont susceptibles d’advenir lorsqu’un mot est préfixé ou devient le deuxième élément d’un composé et que sa syllabe initiale ne subit plus les changements applicables aux sons en début de mot. C’est probablement la raison des fréquentes mutations consonantiques rencontrées dans les mots composés en sindarin.
Lire la suite

Accord des adjectifs en q(u)enya

Lire l’article « Accord des adjectifs en q(u)enya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Roman Rausch — Octobre 2006
Il n’y a pas de genre grammatical dans le q(u)enya de Tolkien, si l’on excepte certaines formes personnelles dans les premières sources, aussi sommes-nous limités au nombre et au cas pour l’accord de l’adjectif. L’adjectif peut se situer avant ou après le nom et s’accorder en nombre, en cas, pour les deux ou aucun.
Lire la suite

Pronoms

Le système pronominal quenya

Lire l’article « Le système pronominal quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Thorsten Renk
Le système pronominal est toujours l’un des domaines les plus obscurs de l’étude des langues elfiques tolkieniennes. Cependant, le problème du quenya n’est pas que nous manquons d’informations attestées mais plutôt que le matériel connu est plein de contradictions et d’énigmes, illustrant l’habitude de Tolkien de développer continuellement ses langues.
Lire la suite

Des différentes formes de « nous » en eldarin

Lire l’article « Des différentes formes de “nous” en eldarin »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Roman Rausch — Octobre 2008
Une caractéristique bien connue du quenya est la distinction entre les formes inclusives et exclusives de « nous ». Une révision majeure des terminaisons verbales associées fut menée à bien en 1965, de sorte qu’omentielmo « de notre rencontre » du salut de Frodo dans le Seigneur des Anneaux fut remplacé par omentielvo dans la deuxième édition.
Lire la suite

Verbes

Constructions impersonnelles en elfique

Lire l’article « Constructions impersonnelles en elfique »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk
Les langues elfiques utilisent assez fréquemment des constructions impersonnelles pour diverses situations. Les verbes décrivant la météorologie sont souvent indiqués être impersonnels, ainsi que les actions au-delà du contrôle de l’acteur, et même dans certains cas une construction impersonnelle peut être utilisée pour indiquer une signification passive.
Lire la suite

Les groupes verbaux en quenya

Lire l’article « Les groupes verbaux en quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Måns Björkman
Les flexions verbales du quenya telles que Tolkien les envisageait à la fin de sa vie sont longtemps restées un sujet mal connu. Tolkien lui-même l’ayant peu abordé dans ses écrits, les conjugaisons du quenya se sont longtemps appuyées sur les quelques formes verbales éparpillées dans le corpus, dont le nombre a lentement crû avec la publication de nouveaux textes. Aujourd’hui encore, les détails de la conjugaison du quenya sont un domaine encore peu défriché et les différentes manières dont les verbes peuvent se conjuguer, telles qu’elles apparaissent dans les textes publiés ces dernières années, ont de quoi dérouter.
Lire la suite

Les participes en quenya

Lire l’article « Les participes en quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Måns Björkman
En mars 1967, Tolkien écrivait sur une feuille volante « Quelques notes de quenya émergeant au cours de la révision du S.d.A. ». Ces notes sont jusqu’à présent le seul texte publié qui contienne quelque chose se rapprochant d’une description de l’auteur d’une dérivation d’un participe en quenya. Elles sont donc très importantes pour notre compréhension de cette partie de la grammaire du quenya. Malheureusement, elles sont grossières, lapidaires à l’extrême et en partie difficile à interpréter.
Lire la suite

Le parfait en quenya

Lire l’article « Le parfait en quenya »  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk
Le parfait ne devint qu’assez tardivement une forme flexionnelle distincte des verbes en quenya dans la conception de Tolkien. Les premiers tableaux des flexions verbales publiés dans PE 14 montrent uniquement le présent (aoriste), le passé simple et le futur simple comme formes infléchies.
Lire la suite

Le passé en quenya

Lire l’article « Le passé en quenya »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Thorsten Renk
De tous les temps attestés aux diverses étapes d’élaboration du q(u)enya de Tolkien, c’est le passé que nous connaissons le mieux (après l’aoriste / présent, bien sûr, temps le plus souvent utilisé pour lister les verbes dans les écrits de Tolkien).
Lire la suite

Influences et héritage

L’hébreu et l’elfique : pourquoi tant d’Elfes ont-ils des noms juifs ?

Lire l’article « L’hébreu et l’elfique : pourquoi tant d’Elfes ont-ils des noms juifs ? »  Article de synthèse  Article de synthèse Zak Cramer
Pourquoi tant d’Elfes dans le légendaire de Tolkien ont-ils des noms juifs ? Sans doute est-ce une question naïve. Mais considérons des noms comme Galadriel et Tinúviel. Je crois qu’ils ont été inspirés par une certaine tradition de dénomination de la langue hébraïque. Celle-ci élabore des noms en utilisant une racine (généralement, mais pas toujours, trilitère - c’est-à-dire, trois consonnes avec des voyelles), et un suffixe théomorphique -El, signifiant « Dieu » en hébreu.
Lire la suite

Les Hauts-Elfes sont-ils finno-ougriens ?

Lire l’article « Les Hauts-Elfes sont-ils finno-ougriens ? »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Harri Perälä – Janvier 2000 (mai 2005)
Tolkien créa de nombreuses langues dans le cadre de son monde fictionnel, mais seules deux langues elfiques, le quenya et le sindarin, finirent par être plus ou moins complétées. Ce qui suit est ma tentative d’identifier les similarités et les différences entre le quenya et ma langue natale, le finnois. Je me concentrerai sur les formes tardive de cette langue, parfois appelées quenya mature.
Lire la suite

La finnisation du quenya

Lire l’article « La finnisation du quenya »  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse  Article de synthèse Petri Tikka — Août 2005
La découverte d’une grammaire finnoise eut une influence significative sur Tolkien. Selon lui, « J’en fus assez intoxiqué ; j’ai abandonné ma tentative d’inventer une langue germanique “non attestée”, tandis que le motif et la structure de ma “propre langue” — ou série de langues — furent significativement finnisés. » Ainsi fut créé le quenya, le latin elfique des Hauts-Elfes.
Lire la suite

Les influences du valarin de « Quendi et Eldar » sur les autres langues du « Legendarium »

Lire l’article « Les influences du valarin de « Quendi et Eldar » sur les autres langues du « Legendarium » »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Damien Bador et François Parmentier — Avril 2019
Le texte de « Quendi et Eldar » met en avant une première influence du valarin sur d’autres langues du Legendarium, à savoir les adaptations et emprunts en quenya. Ces emprunts peuvent avoir des origines différentes : dès leur rencontre avec Oromë, puis lors de leur passage à Valinor, les Elfes ont pu emprunter certains mots pour évoquer les Valar et ce qui leur est associé, transmettant ces éléments au quenya. D’autre part, les Vanyar eux-mêmes ont incorporé plusieurs vocables par simple admiration pour les Puissances.
Lire la suite

Elfique et langue humaine

Lire l’article « Elfique et langue humaine »  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique  Article théorique Christopher Gilson — Janvier 1994
Selon le Silmarillion, la langue des premiers Hommes à atteindre le Beleriand « ressemblait par un grand nombre de mots et de tournures à la langue elfique » car « ces Hommes avaient des rapports depuis longtemps avec les Elfes Sombres à l’est des montagnes et avaient reçu d’eux une bonne part de leur langage ». Dans le texte, cela explique comment Finrod Felagund apprit à converser avec les Hommes, apparemment parce que sa familiarité avec les différentes langues quendiennes lui était suffisante pour reconnaître la composante sombre-elfique dans le langage du peuple de Bëor.
Lire la suite

Le qenya

Le qenya était la dénomination initialement utilisée pour la langue ancienne du Premier Clan des Elfes uniquement (d’abord connus sous le nom de Lindar, les futurs Vanyar). À l’époque de l’Exil, cette langue était supposée être sortie de l’usage quotidien, mais servir à la communication entre les différentes tribus. Lorsque les Gnomes (ou Noldor) revinrent en Terre du Milieu, ils rapportèrent aussi l’usage du qenya.

Blason

1) Version originale : « The Quenya was no longer a daily speech but a learned tongue, descended from ages past, though it was still used in courtesies, or for high matters of lore and song, by the High Elves, the Noldor whose language it had been in Eldamar beyond the Sea. But when the Noldor were exiled and returned to Middle-earth, seeking the Great Jewels which the Dark Power of the North had seized, they took for daily use the language of the lands in which they dwelt. »
2) Version originale : « Historically, and in the more accurate use of the linguistic Loremasters, Quenya included the dialect of the Teleri, which though divergent (in some points from days before settlement in Aman, such as *kw > p), remained generally intelligible to the Vanyar and Noldor. But in ordinary use it was applied only to the dialects of the Vanyar and Noldor, the differences between which only appeared later, and remained, up to the period just before the Exile, of minor importance. » MR, p. 373-374
3) VT 41, p. 8
 
langues/langues_elfiques/quenya.txt · Dernière modification: 23/06/2022 10:35 par Druss
Nous rejoindre sur https://discord.gg/cafByTS https://www.facebook.com/Tolkiendil https://www.twitter.com/TolkiendilFR https://www.instagram.com/Tolkiendil http://www.youtube.com/user/AssoTolkiendil
Tolkiendil - https://www.tolkiendil.com - Tous droits réservés © 1996-2024