Le Niphredil – Maglor

Balloté par un léger vent
Prête à s'ouvrir, la tête danse ;
Sous les chauds rayons du levant
La tige prend un vert intense.

La corolle ouverte dévoile
Des stigmates d'or turgescents
Les pétales tombent en voile
Dans le petit matin naissant.

Il s'offre à l'apicole abeille
Qui saura faire des merveilles
Du pollen de ses étamines.

Les guérisseurs s'y intéressent
Par sa blancheur enchanteresse
Pour concocter des médecines.

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arts/poemes/maglor/le_niphredil.txt · Dernière modification: 02/03/2021 11:05 par Daeron
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