Aux paradis rêvés - Thibaud Mercier

La Lórien (John Howe)

Ô Triste Lórien ! Lointaine Doriath !
Vos paradis perdus scintillent dans mes rêves,
Et de douces sylphides s'y agitent sans trêve ;
Ah ! Leurs étranges voix m'effleurent, puis s'effacent !

Vos paradis perdus scintillent dans mes rêves,
Traversés par des chants et des harmonies lasses,
Ah ! Leurs étranges voix m'effleurent et puis s'effacent,
Comme les longues vagues se meurent sur les grèves !

Traversé par des chants et des harmonies lasses,
Je suis comme un jeune arbre en qui coule la sève,
Comme les longues vagues se mourant sur les grèves,
Comme un fleuve pleurant aux pieds de l'Argonath !

Je suis comme un jeune arbre en qui coule la sève,
Et ma sève, c'est vous, Lórien, Doriath !
Comme un fleuve pleurant aux pieds de l'Argonath,
Mon âme est emportée loin de vos fleurs de rêve !

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arts/poemes/mercier_thibaud/aux_paradis_reves.txt · Dernière modification: 06/04/2020 18:47 (modification externe)
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