Suffixes agentifs et distinction des genres dans le « Qenya Lexicon »

 Quatre Anneaux
Thorsten Renk
traduit de l’anglais par Damien Bador
Article théorique : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

Introduction

Les suffixes agentifs et ceux qui permettent la distinction des genres dans les langues elfiques inventées par Tolkien ont été étudiés assez en détail en ce qui concerne « Les Étymologies »1)2) dans l’article « Suffixes agentifs et distinction des genres dans “Les Étymologies” »3). Alors que « Les Étymologies », donnant dans de nombreux cas la forme primitive et les formes dérivées dans différentes langues elfiques, sont particulièrement bien adaptées à une telle étude, on peut observer que le concept de suffixes dérivationnels est significativement plus ancien chez Tolkien. Le « Qenya Lexicon »4), donnant l’un des premiers comptes-rendus de la branche des langues elfiques inspirée par le finnois, contient un grand nombre de formes donnant des aperçus de la méthode selon laquelle ces suffixes étaient employés en qenya.

Pour autant que nous le sachions, le qenya ne fit jamais de distinction grammaticale du genre des noms (sous-entendant par exemple des formes distinctes de l’article défini, comme en allemand, ou des adjectifs, comme en latin). Il existe cependant certains mots désignant des personnes qui apparaissent par paires, une terminaison dénotant une personne masculine, l’autre une féminine (dans certains cas, une forme de genre neutre apparaît aussi). Un bon exemple serait etta « cousin », avec ettanu « cousin mâle » et ettani « cousine », dérivé de la racine ETE- « s’attacher ensemble »5).

En plus de telles terminaisons appairant les genres, il existe aussi un certain nombre de mots désignant des personnes pour lesquelles la terminaison semble simplement avoir une fonction agentive de genre neutre, que l’on voit très clairement si le verbe est également attesté, cf. lala- « discuter, bavarder » lalar (lalard-) « bavard »6). Dans certains cas, il semble y avoir des fusions entre plusieurs terminaisons des fonctions agentives et de distinction des genres, par exemple –mo est une terminaison vue fréquemment dans des verbes ayant une fonction agentive sans qu’une distinction explicite des genres soit apparente, cf. pili- « voler » pilmo « voleur, détrousseur »7). Dans un cas, cette terminaison est cependant appairée avec une autre et présente une distinction des genres dans la paire Valmo « Vala mâle », Valde « Vala femelle »8). Ainsi, il vaut la peine de garder à l’esprit qu’il n’existe pas toujours de distinction nette entre la fonction des différentes terminaisons, et il semble concevable que –mo n’implique pas un agent masculin dans tous les cas.

Lorsqu’on observe en détails le concept de terminaisons appairées, une certaine confusion peut en découler, vu qu’il existe des exemples comme veru « mari », veruni,veri,vesse, vestin « épouse », dérivés de VEŘE9), où une unique terminaison masculine est appairée à plusieurs terminaisons féminines. Ainsi, le scénario linguistique implicite se caractérise probablement par des formes disparues et des remplacements analogiques, attestant de la complexité de l’invention linguistique de Tolkien, même dans le matériel précoce du « Qenya Lexicon ».

Terminaisons « -u » et « -i »

Les terminaisons les plus fréquentes distinguant le genre sont –u et –i, directement ajoutées au radical dans certains cas, et dans d’autres ajoutées à des formes dérivées plus longues. Des exemples clairs sont :

  • AY̯A : ainu « dieu païen » aini « déesse païenne »10)
  • HERE : heru « seigneur » heri « dame »11)
  • HESE- : hes (hest-) « frère ou sœur » hestanu, hestanoinu « frère » hestani, hestanoini « sœur »12)
  • VEŘE : veru « mari » veri « épouse »13)

Deux autres paires présentent des terminaisons qui peuvent s’interpréter comme des variantes des terminaisons simples vues ci-dessus, dans le dernier cas, les formes –u et –i ne deviennent visibles que dans le radical :

  • anu « un mâle » anai ou anī « femme »14)
  • Teler « petit elfe » telesto (telestu-) « petit elfe mâle » teleste (telesti-) « petite elfe »15)

Il est probable que

  • AY̯A : aimaktu (aimaktar-) « martyr (masc.) » aimaksin (aimaksi-) « martyr (fém.) »16)

soit d’origine similaire, mais implique en outre la racine MAKA- « tuer »17), qui explique la terminaison longue. Peut-être aussi

  • HERE : heruvesto « mari » herivesti « épouse »18)

est-elle du même type, mais cette paire est peut-être un exemple d’une véritable terminaison –o, qui ne disparaît pas dans le radical fléchi. Noter qu’ici les premier et deuxième éléments changent entre les variantes masculines et féminines. Dans d’autres exemples, seuls –u ou –i se trouvent souvent avoir un genre clair, bien que cela ne soit pas systématique. Comme exemples masculins, nous avons :

  • HIL : hil « enfant » hilu « fils »19)
  • PILI : pili- « voler » pilu « voleur, détrousseur »20)

Tandis que les formes féminines incluent

  • LOPO : lopsi « jument »21)
  • NYE(NE) : nyēni « oie »22)
  • TAHA : tāri « reine »23), mais cf. TURU : tūr « roi »24)
  • ULUKU- : ulku « loup » ulqi « louve »25)
  • NṚŘṚ : nar (nard-) « odeur, fragrance » Nardi « une fée des fleurs »26)

Terminaisons « -nu » et « -ni »

Il existe une paire dans laquelle les formes longues –nu et –ni s’observent, peut-être formée de manière analogique à partir des exemples précédents, cf. anu « un mâle » anī « femme »27) :

  • ETE- : etta « cousin » ettanu « cousin mâle » ettani « cousine »28)

De plus, il existe aussi une forme non-appairée

  • SAẆA : suni « chienne »29)

(dont on précisera, avant que les lecteurs ne s’excitent trop, qu’elle renvoie clairement à la femelle du chien).

Terminaisons « -u » et « -uni »

Dans ce qui est probablement un développement analogique ultérieur, la forme féminine qui est parfois appairée avec la terminaison –u ne se forme pas au moyen de la terminaison –i mais en ajoutant –ni au suffixe masculin. Nous observons

  • haru « grand-père » haruni « grand-mère »30)
  • VEŘE : veru « mari » veruni « épouse »31)

Et encore moins clair

  • kuru « magie, sorcellerie » kuruni « sorcière », mais kuruvar (kuruvard) « magicien »32)

Terminaisons « -mo » et « -re / -de »

Il existe deux cas dans lesquels la terminaison masculine –mo se trouve appairée à une terminaison féminine, qui est –re dans un cas et semble être –de dans l’autre. Cette terminaison apparaît aussi dans hilde « enfant »33), que l’on pourrait être tenté d’interpréter comme signifiant « fille », bien que la traduction n’indique clairement pas cette signification.

  • AY̯A : aimo « saint » aire « sainte »34)
  • VALA- : Valmo « Vala mâle » Valde « Vala femelle »35)
  • HIL : hil, hilde « enfant » hilmo « fils »36)

Cependant, dans la plupart des cas, -mo ne semble pas appairé et présente une signification clairement agentive (dans certains cas, on fera l’hypothèse d’une évolution -pm- > -mp-, qui n’est pas explicitement signalée) :

  • KAPA- : kapin « je saute » kampo « le sauteur »37)
  • PAẎA : pairemo « Le Vengeur »38)
  • PILI : pili- « voler » pilmo « voleur, détrousseur »39)
  • QAPA- : qampa- « colporter » qampo « trafiquant, mercanti »40)
  • ULU : ulu- « verser, jaillir » Ulmo « Ulmo, #verseur »41)

Terminaisons « -ro / -ndo » et « -sse »

On observe encore la paire –ro / -ndo et –sse. Chose intéressante, les deux formes masculines semblent être des variantes l’une de l’autre, elles sont toujours listées comme alternatives. En outre, -ro génère systématiquement un allongement de la voyelle précédente, ce que –ndo ne fait qu’occasionnellement.

  • ETE- : ettaréro, ettaréndo « cousin mâle » ettaresse « cousine »42)
  • HESE : herendo, heréro « frère » heresse « sœur »43)
  • RESE : rēro, rendo « parent, cousin » resse « parente, cousine »44)

Comme exemple de la forme féminine appairée avec une terminaison masculine différente, on observe

  • VEŘE : veru « mari » vesse « épouse »45)

Terminaisons « -illo » et « -ille »

Dans un cas, la paire –illo et –ille peut se trouver dans le lexique ; -ille s’observe aussi dans une forme différente, non appairée :

  • TUŘU : turillo « prince » turille « princesse »46)
  • TETE- : tetl « petite fleur » tetille « une fée qui vivait dans un coquelicot »47)

Terminaisons « -on » et « -is »

On peut trouver un exemple de paire présentant les terminaisons –on et –is :

  • VALA- : Valon « Vala mâle » Valis « Vala femelle »48)

Cependant, la terminaison –is apparaît bien plus fréquemment sans être appairée (ou l’étant avec une terminaison différente). Comme melitse « chéri(e) »49) peut l’indiquer, -is (-its-) semble être un abrègement d’une terminaison originelle –itse.

  • amis (amits-) « mère »50)
  • KAẎA : akairis (akairits-) « fiancée, épouse »51)
  • ar « enfant » aris (arits-) « fille, demoiselle »52)
  • ‘O’O : oar (oarn-) « enfant de la mer, enfant de mer » oaris (oarits-) « sirène, ondine »53)
  • TUŘU : turinqilis « princesse »54) (il pourrait s’agir d’une terminaison différente, voir le radical)
  • MELE : melitse « chéri(e) »55)

Terminaisons « -ar » et « -ni »

On observe deux cas dans lesquels une terminaison masculine –Xar (où X est une consonne supplémentaire) est appairée à une terminaison féminine –ni :

  • kuru « magie, sorcellerie » kuruvar (kuruvard-) « magicien » kuruni « sorcière »56)
  • VṚDṚ : vardar « roi » varni « reine »57)

Quelques exemples supplémentaires montrent la version masculine de cette terminaison dans un rôle agentif :

  • LAMA : lama « animal, bête » lamandar « pâtre »58)
  • SIPI- : simpa « flûte » simpetar « un flûtiste »59)
  • VAKA : vaktele « commerce » vaktelear « marchant »60)

Terminaisons « -ion » et « -wen »

Les deux terminaisons –ion et -wen sont principalement utilisées pour dénoter les rapports familiaux (fils de…, fille de…). Dans un certain sens, ces terminaisons sont différentes des autres, puisqu’elles sont les abréviations de mots indépendants pour « fils » et « fille », et pas seulement des terminaisons dérivatives. On peut trouver quelques cas où les deux terminaisons sont appairées :

  • -ion « fils »61) -wen (-wend-) « féminin des patronymes »62)
  • MORO- : morion (moriond-) « fils des ténèbres » morwen (morwend-) « fille des ténèbres »63)
  • TURU : tūrion, turanion « prince » turwen, turanwen « princesse »64)

De plus, quelques formes féminines non appairées sont attestées :

  • ‘O’O : oar (oarn-) « enfant de mer, océanide » oarwen, wen « sirène, ondine »65)
  • URU : Ur « le soleil » Urwen « #la Soleil »66)

Terminaisons « -ner » et « -qin »

Il existe aussi une paire de terminaisons dérivées des mots pour « homme » et « femme », assez similaire aux formes listées au-dessus, pour lesquelles nous avons un exemple appairé et un exemple non appairé de leur usage :

  • -ner « homme » -qin « femme »67)
  • HESE : hestaner « frère » hestaqin « sœur »68)
  • TURU : †turqin (turqim-) « reine »69)

Terminaisons féminines « -inqi » et « -in »

On trouve deux terminaisons dénotant clairement des entités féminines, mais qui ne sont pas clairement appairées avec une terminaison masculine spécifique :

  • TURU : †turinqi, « reine »70)
  • NAŘA : nan (nand-) « sylve » nandin « dryade »71)

Terminaisons agentives « -r », « -rdo »

Nombre de terminaisons en –r directement en lien direct avec un verbe servent à indiquer l’agent effectuant l’action décrite par le verbe. Bien que certains verbes semblent avoir tendance à désigner des agents mâles, il n’est pas clair que cette terminaison soit réellement supposée être masculine. De moar (moard-), moardo « berger » (PE 12, p. 60), on peut déduire que la terminaison –r est probablement une version courte de la terminaison originelle –rdo, s’accordant bien avec le radical en –rd- qui est indiquée dans un certain nombre de formes.

  • MAWA- : moa « mouton » moar (moard-), moardo « berger »72)
  • ANA : an (and-) « don » anar (anard-) « donneur »73)
  • EHE : ekte « épée » ektar (ektard-) « épéiste »74)
  • LALA : lala- « discuter, bavarder » lalar (lalard-) « bavard »75)
  • MAKA- : makil « épée » makillar (makillard-) « épéiste »76)
  • M(B)ASA- : maksa- « cuire » maksar « cuisinier »77)
  • TALA : tala- « porter, apporter » talar (talard-) « bête de somme »78)

Il existe un groupe de mots très similaire pour lequel apparaît aussi une terminaison –r. Cependant, aucun radical étendu n’est indiqué. On peut se demander si ce groupe de mots emploie en fait la même terminaison (et si Tolkien n’omit pas simplement la variation du radical) ou s’il s’agit réellement d’un groupe distinct.

  • IŘI : indo « maison » indor « maître de maison »79)
  • NAQA- : naqa- « voler » naqar « voleur »80)
  • PAẎA : paimar « Le Vengeur »81)
  • TAMA : Tamar « Aule, #forgeron »82)
  • TOŊO- : tonga « un grand marteau » tongar « forgeron »83)

Développements spécifiques

Finalement, il existe certains mots dans lesquels une distinction des genres ou une signification agentive est clairement sous-entendue, mais qui ne peuvent directement être classés dans l’un des groupes ci-dessus.

  • atta « père (expression enfantine) »84) AMA- : āma « mère (expression enfantine) »85)
  • attu « père »86) AMA- : amaimi « mère »87)
  • MELE : mella « fille »88)
  • QINI- : qinde « féminité » qindelis, qindestin « nonne »89)
  • FELE, FELU : felu « magie mauvaise » felusi « sorcière »90)
  • VENE- : vene « petite embarcation » veniel « marin »91)
  • MBARA : mardo « habitant »92)

Comparaison avec « Les Étymologies »

Bien qu’il liste aussi des racines, le « Qenya Lexicon » contient beaucoup moins d’information concernant les formes primitives que « Les Étymologies » et ne fournit que très peu de formes correspondant à des mots gnomiques. Cela limite naturellement l’étendue de la comparaison qu’il est possible de faire avec les marqueurs agentifs et de genre que l’on trouve dans « Les Étymologies ».

Qualitativement, le système du QL ne semble guère inférieur par son étendue : il existe nombre de terminaisons et de paires différentes. Nous avons la preuve que ces terminaisons peuvent non seulement être ajoutées à des racines nues mais aussi à des mots plus longs, cf. AY̯A : aimaktu (aimaktar-) « martyr (masc.) » aimaksin (aimaksi-) « martyr (fém.) »93), où la racine MAKA- semble également être présente. Il y a raison de croire que les formes attestées représentent un développement dans l’histoire inventée dans lequel prirent place des remplacements analogiques, cf. VEŘE : veru « mari » veruni,veri,vesse, vestin « épouse »94), où nombre de formes sont signalées être obsolètes, et parmi celles-ci l’équivalent « naturel » de veru, i.e. veri. Comme dans « Les Étymologies, il existe aussi une distinction entre les simples suffixes (probablement utilisées en elfique primitif et directement ajoutées à la racine) et les terminaisons qui sont des versions raccourcies de mots complets (probablement développées à une date ultérieure), comparer les nold. –dir et –dis des « Étymologies » avec les –ner et –qin du QL. Mêmes des développements compliqués se trouvent dans le QL, comme la double marque de genre dans la paire heruvesto « mari » herivesti « épouse »95).

Cependant, lorsqu’on observe la distribution des différentes formes, les deux systèmes de terminaison sont clairement différents. Le qenya des « Étymologies » propose des suffixes –ō et –ē extrêmement primitifs, qui semblent être complètement absents du scénario du « Qenya Lexicon ». De même, le groupe très productif –rō et –rē que l’on trouve dans « Les Étymologies » ne joue aucun rôle dans le QL. Par opposition, tandis que –u / -i, les paires de terminaisons les plus fréquemment rencontrées existent aussi dans le scénario des « Étymologies », on n’en y trouve que quatre exemples. Parmi les suffixes moins productifs, -mo / -de peuvent se trouver dans « Les Étymologies », comme par exemple dans le q. heldo, helmo « ami », helde « amie »96) ; -ndo / -sse du QL correspondent à indo / isse attestés en qenya : melindo « amant », melisse « amante »97) ; la terminaison –lle peut s’apercevoir dans le nold. hiril « dame »98), bien que le –llo qui lui correspond dans le QL ne se retrouve pas dans « Les Étymologies ».

Alors que de nombreuses formes avec un –r final attestées dans « Les Étymologies » et dans le QL semblent similaires, cf. q. ehtar, ehtyar « lancier »99) et ektar (ektard-) « épéiste »100), il faut remarquer que le développement donnant naissance à ces formes apparaît assez différent. Tandis que la forme du QL vient probablement d’une terminaison longue –rdo, aucune terminaison similaire n’apparaît dans « Les Étymologies », et la plupart des formes se terminant en –r sont plutôt dérivés de / – primitifs, leur radical continuant à indiquer cette différence. Ainsi, il nous faut conclure que le système des « Étymologies » représente par essence un nouveau modèle. Le recouvrement entre les formes du QL et des « Étymologies » provient donc en toute probabilité des mots et noms qui étaient figés dans le concept de Tolkien et nécessitaient d’être transposés, mais la vaste majorité des matériaux fut retravaillée de manière substantielle.

Références

  1. « The Etymologies » in The Lost Road and Other Writings, édité par Christopher Tolkien
  2. « Addenda and Corrigenda to “The Etymologies” » - Partie I , Vinyar Tengwar nº 45, édité par Patrick H. Wynne et Carl F. Hostetter
  3. « Addenda and Corrigenda to “The Etymologies” » - Partie II, Vinyar Tengwar nº 46, édité par Patrick H. Wynne et Carl F. Hostetter
  4. « The Qenya Lexicon », Parma Eldalamberon nº 12, édité par Christopher Gilson, Carl F. Hostetter, Patrick H. Wynne et Arden R. Smith

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) La Route perdue, édité par Christopher Tolkien
2) « Addenda and Corrigenda to “The Etymologies” » - Partie I & II , Vinyar Tengwar nº 45-46, édité par Patrick H. Wynne et Carl F. Hostetter
4) Parma Eldalamberon nº 12, édité par Christopher Gilson, Carl F. Hostetter, Patrick H. Wynne et Arden R. Smith
5) , 28) , 42) PE 12, p. 36
6) , 58) , 75) PE 12, p. 50
7) , 20) , 39) PE 12, p. 73, 74
8) , 35) , 48) , 60) PE 12, p. 99
9) , 13) , 31) , 45) , 94) PE 12, p. 101
10) , 16) , 34) , 93) PE 12, p. 34
11) , 12) , 18) , 19) , 33) , 36) , 43) , 68) , 95) PE 12, p. 40
14) , 27) , 73) PE 12, p. 31
15) PE 12, p. 91
17) PE 12, p. 57
21) PE 12, p. 56
22) , 26) PE 12, p. 68
23) PE 12, p. 87
24) , 46) , 54) , 64) PE 12, p. 96
25) , 41) PE 12, p. 97
29) Angl. bitch ; PE 12, p. 82
30) PE 12, p. 39
32) , 56) PE 12, p. 49
37) PE 12, p. 45
38) , 81) PE 12, p. 72
40) PE 12, p. 76
44) PE 12, p. 79
47) PE 12, p. 92
49) , 55) , 72) , 88) , 92) PE 12, p. 60
50) , 85) , 87) PE 12, p. 30
51) PE 12, p. 30, 46
52) PE 12, p. 32
53) , 65) PE 12, p. 70
57) PE 12, p. 102
59) PE 12, p. 84
61) PE 12, p. 106
62) PE 12, p. 103
63) PE 12, p. 62
66) PE 12, p. 98
67) , 89) PE 12, p. 77
69) , 70) PE 12, p. 95
71) , 80) PE 12, p. 64
74) , 100) PE 12, p. 35
76) PE 12, p. 58
77) PE 12, p. 59
78) , 82) PE 12, p. 88
79) PE 12, p. 43
83) PE 12, p. 94
84) , 86) PE 12, p. 33
90) PE 12, p. 38
91) PE 12, p. 100
96) VT 46, p. 3
97) LRW, p. 372 ; VT 45, p. 34
98) LRW, p. 364 ; VT 45, p. 22
99) LRW, p. 355
 
langues/langues_elfiques/qenya/suffixes_agentifs_qenya_lexicon.txt · Dernière modification: 02/05/2021 13:47 par Elendil
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