Noms imparisyllabiques en sindarin

 Quatre Anneaux
Bertrand Bellet — Novembre 2004
traduit de l’anglais par Damien Bador
Article théorique : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.

Alors que la plupart des noms et adjectifs sindarins (et auparavant noldorins) ne forment leurs pluriels qu’au moyen de changements vocaliques, il existe une petite classe de noms pour lesquels une syllabe est également ajoutée. De plus, quelques uns d’entre eux possèdent deux formes au singulier : une courte et une longue, sur laquelle se construit « régulièrement » le pluriel par changement vocalique. On peut les appeler noms imparisyllabiques. Voici une liste des mots concernés.

  • Nold. / sind. âr « roi », au côté d’aran, pl. erain1) ; la forme réduite apparaît dans de nombreux noms sindarins, par exemple ceux des rois d’Arthedain Arveleg, Argeleb, Arvegil, Arvedui
  • Nold. bór « homme de confiance, constant, vassal fidèle », pl. býr anciennement berein, beren2)
  • Sind. †êl « étoile », pl. elin, pluriel de classe elenath « la foule des étoiles »3)
  • Nold. †fêr « bouleau », pl. ferin4)
  • Sind. ٭hêl « glace » dans Forochel à côté du nold. heleg5)
  • Nold. nêl « dent » à côté de neleg, pl. nelig6)
  • Nold. oel « lac, mare, étang », pl. oelin7) ; ce mot réapparaît en sindarin sous la forme aelin apparemment aussi bien au singulier qu’au pluriel, cf. le toponyme Aelin Uial « Étangs du Crépuscule »8)
  • Nold. ôl « rêve », pl. elei9)
  • Nold. / sind. ٭ôr « montagne » dans Erebor « Montagne Solitaire » ou Orthanc « Mont du Croc » à côté d’orod, pl. nold. ereid, ered et sind. eryd ou ered10)
  • Nold. pêl « champ clôturé », pl. peli11)
  • Nold. †thêl « sœur », pl. thelei12)
  • Nold. thôr « aigle » à côté de thoron, pl. therein13) ; en sindarin, on trouve thoron, avec son pluriel de classe thoronath et ٭thôr semble apparaître dans Belecthor « Grand Aigle », nom d’un Intendant du Gondor14)
  • Nold. †tôr « frère », pl. terein15)

La manière dont s’est constituée cette différence entre singulier et pluriel est fort claire. En quenya, la plupart des termes apparentés à ces mots se terminent par une consonne finale au singulier : ainsi âr, êl, fêr, nêl, oel, ôl, pel, thêl, thôr, tôr sont respectivement apparentés aux mots quenyarins aran, elen, feren, nelet, ailin, olor, peler, seler, soron, toron. Les pluriels sont en –i, et remontent à l’eldarin commun –ī. Toutefois, le vieux noldorin des « Étymologies » présente une nette tendance à voir ses consonnes finales disparaître, et il doit en avoir été de même en sindarin archaïque. Mais ces consonnes ne disparaissaient point au pluriel, puisqu’elles étaient protégées par la terminaison du pluriel. Cette différence fut préservée dans la langue-fille après la métaphonie en i au pluriel et la perte des voyelles finales (et du h dans le cas de peli et thelei). Voici quelques exemples en vieux noldorin des « Étymologies ».

  • V. nold. oro pl. oroti « montagne » (nold. ôrpl. ereid, ered ; RP, p. 433)
  • V. nold. skhapa pl. skhapati « chaussure » (nold. habad pl. hebaid ; RP, p. 442 et message nº 735 de la liste Lambengolmor, du 6 septembre 2004)
  • V. nold. nele pl. neleki « dent » (nold. nêl, neleg pl. nelig ; RP, p. 429)
  • V. nold. pele pl. pelesi, puis pelehi « champ clôturé » (nold. pêl pl. peli ; RP, p. 434 ; VT 46, p. 8)
  • V. nold. thele pl. thelesi, puis thelehi « sœur » (nold. thêl pl. thelei ; RP, p. 450)

Cependant, cela n’explique pas l’existence de formes longues au singulier, comme neleg et habad (cette dernière semble avoir entièrement supplanté son équivalent court, qui n’est pas attesté ; ç’aurait probablement été #hâb). Certains supposent que ces formes sont des dérivations régressives à partir du pluriel16). Cependant, elles peuvent aussi être le produit de changements phonétiques réguliers. Le vieux noldorin doit avoir été une langue à déclinaisons comme le quenya : nous avons l’exemple d’un génitif en –en, identique au génitif quenya de cette époque, le v. nold. thoronen, q. sornen17). Le sindarin archaïque était certainement similaire : en WJ, p. 370, Tolkien affirme que le sindarin avait probablement développé un génitif flexionnel en –ō (évidemment apparenté au génitif quenya en –o) au cours de « la période primitive ». Suivant les conceptions tardives de Tolkien, nous pouvons ainsi reconstruire la situation en eldarin commun :

Signification Nominatif singulier Génitif singulier Nominatif pluriel
roi #aran #aranō #aranī
chaussure #skjapat #skjapatō #skjapatī
dent #nelek #nelekō #nelekī
aigle #thoron #thoronō #thoronī

Plus tard, au cours de la période archaïque du sindarin, avant la perte des consonnes finales, cela peut avoir donné ce qui suit :

Signification Nominatif singulier Génitif singulier Nominatif pluriel
roi #ara #arano #arani
chaussure #skapa #skapato #skapati
dent #nele #neleko #neleki
aigle #thoro #thorono #thoroni

Et en sindarin, cela donnerait :

Signification Ancien nominatif singulier Ancien génitif singulier Ancien nominatif pluriel
roi âr aran erain
chaussure ٭hâb habad ٭hebaid
dent nêl neleg nelig
aigle thôr thoron ٭theryn

Mais la notion même de déclinaison semble avoir disparu à cette période, comme on peut le voir dans les textes sindarins ; pour tous les noms se terminant par des voyelles (l’immense majorité), les désinences casuelles doivent s’être confondues du fait de la perte des syllabes finales. Dès lors, âr et aran, nêl et neleg, thôr et thoron, etc. n’étaient désormais plus considérés comme des formes casuelles différentes mais simplement comme des variantes. Selon cette théorie, tous les noms eldarins communs se terminant par une consonne auraient développé des formes courtes et longues de singulier. Comme on peut l’observer avec êl, fêr, ôl, etc. d’un côté, avec habad de l’autre, il semble que l’une supplanta parfois l’autre. La raison de ces choix n’est pas évidente, l’usage se montrant ici arbitraire. Peut-être furent-ils en partie déterminés par les risques de confusions homonymiques, mais notre vocabulaire sindarin n’est pas suffisamment complet pour nous permettre de le déterminer. Il existe un indice montrant que Tolkien envisageait ainsi les choses, tout au moins en noldorin. L’entrée THOR, THORÓN des « Étymologies »18) donne :

« […] q. soron (et sorne), pl. sorni aigle ; nold. thôr et thoron, pl. thereinthoron est au sens propre l’ancien gén. sing. = v. nold. thoronen, q. sornen, qui figurent dans des noms comme Cil-thoron, ou Cil-thorondor […] »19)

Finalement, certains singuliers doubles s’expliquent d’autre façon. En RP, p. 433, Tolkien donne les deux formes v. nold. oro et oroto, qui donneraient régulièrement ôr et orod, respectivement. Peut-être cela remonte-t-il à une hésitation sur la longueur de la voyelle finale en quendien primitif : #oroto et #orotō donneraient régulièrement les formes attestées ultérieurement. Le quenya ne retient que orto « pic montagneux » < #orotō20). Puisque le quenya possède aussi helke pour « glace », il se pourrait que les variantes ٭hêl et heleg remontent à une variation primitive entre les q. pr. #kheleke et #khelekē.

On peut observer un parallèle intéressant avec l’évolution du français. L’ancien français (du IXe au XIIIe siècle) possédait une petite déclinaison héritée du latin vulgaire, avec deux cas : sujet et régime. Le cas sujet était dérivé du nominatif latin et hérita de ses fonctions ainsi que celles du vocatif : il était ainsi employé pour le sujet et ses attributs, et pour l’apostrophe. Le cas régime venait de l’accusatif latin (fusionné occasionnellement avec l’ablatif et le datif) et était employé pour toutes les autres fonctions. Les cas étaient principalement indiqués par la forme des articles et la présence ou l’absence d’un –sou –z final. De plus, pour certains noms hérités de la troisième déclinaison imparisyllabique latine ou ultérieurement modelés sur ceux-ci, le radical était également modifié, reflétant l’opposition latine entre le radical direct du nominatif singulier (et aussi de l’accusatif singulier au neutre) et le radical oblique des autres cas, souvent accompagnée d’un déplacement de l’accent. La différence peut s’illustrer par les déclinaisons de « le mur » et « le voleur », respectivement dérivés du lat. mūrus, i (masc.) et latrō, latrōnis (masc.).

Signification « le mur » « le voleur »
Singulier sujet li murs li lerre
Singulier régime le mur le larron
Pluriel sujet li mur li larron
Pluriel régime les murs les larrons

Cette déclinaison disparut en moyen français (du XIVe au XVIe siècle), en partie à cause d’un changement phonétique : la plupart des consonnes finales commencèrent à disparaître, en particulier le s, morphologiquement important. Normalement, les formes françaises modernes dérivent du cas régime. Mais plusieurs mots dotés de deux bases ont été conservés jusqu’à présent comme doublets, la plupart du temps avec une différence sémantique. Par exemple :

  • gars / garçon de l’anc. fr. garz / garçon
  • copain / compagnon de l’anc. fr. compain / compaignon
  • pâtre / pasteur de l’anc. fr. pastre / pastor
  • sire / seigneur de l’anc. fr. sire / seignor, le premier étant principalement employé en apostrophe
  • pute / putain, identiques en anc. fr.

Pour un petit nombre de mots, seul le cas sujet a survécu ; cela concerne des noms de personnes, pour lesquels on explique souvent la survivance du cas sujet par leur emploi fréquent en apostrophe. Sont inclus de nombreux prénoms (Charles, Georges, Jules, Guy…) et quelques mots comme fils (anc. fr. fiz / fil), sœur (anc. fr. suer / seror), ancêtre (anc. fr. ancestre / ancessor), prêtre (anc. fr. prestre / provoire), traître (anc. fr. traïtre / traïtor). Pour ce dernier, le cas sujet fut probablement préféré parce que le régime – emprunté et préservé en anglais : traitor – aurait donné **traiteur, et se serait heurté à l’homonyme signifiant aujourd’hui « restaurateur ».

En gallois, que l’on sait être la principale inspiration de Tolkien pour le sindarin, il existe certaines traces de ce type de processus. Comme en français, quelques doublets peuvent être notés ; Morris-Jones donne les suivants :

  • tymp « temps » et tymor « saison », reflétant les radicaux directs et obliques du lat. tempus, temporis (neut.) « temps » (p. 86)
  • ciwed « populace » et ciwdod « peuple », reflétant les radicaux directs et obliques du lat. cīvitās, cīvitātis (fém.) « cité, citoyenneté » (p. 194)

Mais plus important, les suffixes pluriels gallois -(i)au, -(i)on, -ydd, -edd, -oedd, -i etc. proviennent d’une réanalyse de la relation entre les produits des radicaux directs et obliques. Pour citer à nouveau Morris-Jones (§119) :

« Les suffixes gallois pluriels sont les terminaisons radicales brittoniques des noms imparisyllabiques, qui furent perdues au singulier, lequel représente l’ancien nominatif singulier, mais survécurent au pluriel, après la perte des terminaisons plurielles en *-es, neut. *-a, §113.i. Ainsi latrō et son pluriel brittonique *latrones donnèrent le gal. lleidr, pl. lladron par changement phonétique régulier ; puis le –on de ce dernier et des noms similaires vint naturellement à être considéré comme une terminaison du pluriel, et fut ajouté aux noms d’autre déclinaisons là où un signe du pluriel était nécessaire, comme dans meddyg, voir ci-dessus. De tels ajouts se firent sur la base d’une certaine analogie, principalement de signification, parfois de forme. […] »21)

En sindarin, il est possible que le même phénomène se soit produit dans une mesure restreinte : cela peut expliquer les pluriels en –in, faiblement attestés, quoique les éléments attestés puissent s’analyser de diverses manières ; voir l’article de Helge Fauskanger, « Sindarin – The Noble Tongue », section « Plurals in –in ». Mais cela reste manifestement assez marginal : contrairement au gallois, le sindarin favorise les changements vocaliques plutôt que les terminaisons pour dénoter le pluriel.

Il est intéressant à cet égard qu’une assez forte proportion des noms imparisyllabiques soient indiqués être archaïques ou poétiques ou soient souvent remplacés par des termes plus communs. Même si notre corpus est bien trop limité pour en tirer des conclusions solides, les formes longues aran, orod, thoron apparaissent plus fréquemment que âr, ٭ôr, thôr. On nous indique que êl, fêr, thêl et tôr étaient habituellement supplantés par gîl / gil, brethil, muinthel, muindor. Cela pourrait montrer que les noms imparisyllabiques tendaient à être éliminés de la langue, étant de plus en plus considérés comme irréguliers, par opposition aux noms parisyllabiques, considérablement plus nombreux. D’un autre côté, les formes courtes apparaissent moins rarement dans les noms, peut-être parce qu’elles permettaient d’éviter des composés trop longs22).

Appendice : Notes sur « orto », « oro » et « oron »

par Damien Bador

Dans cet article, Bertrand Bellet fait l’hypothèse que les formes vieil noldorines oro et oroto pourraient remonter à une incertitude sur la longueur de la voyelle finale en quendien primitif, où il serait possible qu’aient coexisté les formes #oroto et #orotō. Il ajoute que le quenya retenait uniquement la forme orto « pic montagneux ». Il faut pourtant compter avec le q. oron, pl. oronti23) et la variante q. oro24).

Selon l’explication du PE 18, p. 87-88, la forme orto semble dériver de la racine ÓROT- par ajout d’une ómataima (extension vocalique), puis suppression de la sundóma (voyelle radicale) répétée, avant la perte des voyelles finales courtes en eldarin commun : ÓROT- > q. pr. #óroto > #ō̆r’tō > q. orto. De même, on peut supposer que le q. oron pl. oronti provienne d’une infixation nasale de la base25), le -t final tombant ensuite au singulier : ÓROT- > q. pr. #óront pl. órontī > q. oron pl. oronti. Les deux termes quenyarins ne rendent donc pas nécessaire de supposer l’existence du q. pr. #orotō. On peut estimer qu’il en va de même pour le q. helke. Bien entendu, cela n’exclut pas que de telles variations aient existé en quendien primitif et que le vieux noldorin en ait gardé trace. Lui ayant fait part de cette hypothèse, Bertrand Bellet m’a répondu :

Ce que je voulais souligner est que la forme orto du quenya doit plutôt descendre d’une forme à voyelle finale longue. Les a, e, o brefs finaux du quendien primitif sont perdus en quenya et le q. pr. #oroto aurait donné le q. #orot pl. #orti, à moins de régularisation analogique en #oroti, si l’on se fie à l’étude de Fauskanger sur la phonologie historique du quenya. L’idée d’une réduction et d’une perte des voyelles brèves finales dans l’évolution de l’elfique vers le quenya est un trait persistant des écrits de Tolkien, qui remonte aussi loin que la Qenyaqetsa de 1915 parue dans le PE 12 – jusqu’aux conceptions naturellement fort différentes de la suite.
Par ailleurs, il n’est pas possible de savoir si la forme ancestrale du q. orto était #orotō ou #ortō en q. pr. : en effet, dans l’évolution du quenya, les syllabes brèves médiales ont régulièrement subi une syncope, dont il reste des traces évidentes dans la morphologie du quenya, par exemple les pluriels à syncope, tels que feren pl. ferni « hêtre »26) ou laman pl. lamni « animal »27). L’absence de la syllabe médiale en quenya peut donc aussi bien être d’origine morphologique, par suppression de la deuxième sundóma dès le q. pr., que d’origine phonétique du fait de cette syncope ultérieure spécifiquement quenyarine. Le témoignage du noldorin oroto, avec préservation de la deuxième sundóma, rend la seconde possibilité plus vraisemblable, car elle permettrait de poser une forme unique à l’origine des mots quenyarins et noldorins. Mais cela n’écarte pas formellement la seconde possibilité, car il pourrait s’agir non de cognats exacts mais de dérivations parallèles et légèrement différentes sur la même racine ; c’est toutefois une hypothèse moins parcimonieuse.
Je n’avais pas considéré la forme oron, la considérant comme une dérivation indépendante sur la même racine ; il y a en effet infixation nasale, qui s’expliquerait plutôt comme procédé dérivationnel et non comme évolution phonétique spontanée. Il est bien possible cependant que ce soit au final un dérivé de la même forme q. pr. #oroto qui ait donné le vieux noldorin oro ; il faudrait alors faire l’hypothèse que la forme ait été consciemment remaniée en quenya — pour mieux différencier les sens « montagne » et « cime » ? C’est spéculatif mais plausible.

Une autre solution possible est fournie par les commentaires de Tolkien sur Námarië, qui listent le q. oro, orto « monticule, mont, montagne »28). Il se pourrait tout simplement que le q. oro comme le v. nold. oro dérivent en fait de la racine OR-, ORO-, RŌ- « s’élever, monter »29) par l’intermédiaire du q. pr. #orō, tandis que le q. orto et le v. nold. oroto viendraient du radical élaboré ÓROT-30), auquel on peut également rattacher le q. oron pl. oronti « montagne ».

Bibliographie

Les œuvres de Tolkien sont indexées en suivant le Système de Référence Tolkiendil (SRT), employé dans le magazine l’Arc & le Heaume et sur le site de Tolkiendil

Autres ouvrages

  • Geneviève Joly, Précis d’ancien français, Armand Colin, 2002
  • 
John Morris-Jones, A Welsh Grammar, Historical and Comparative, quatrième édition, Oxford University Press, 1953

Ressources en ligne

Voir aussi sur Tolkiendil

1) SdA, livre II chap. 4, livre IV chap. 7, App. A : I/ii ; S, p. 356 ; RP, p. 407, 446 ; SD, p. 129-131 ; Lettre nº 347. N.d.T. : également PE 17, p. 40, 147.
2) RP, p. 398
3) SdA, livre II chap. 1 ; MR, p. 373 ; WJ, p. 363 ; RGEO, p. 73-75, Lettre nº 211. N.d.T. : également PE 17, p. 24-25, 67, 139, 151-152. En p. 67, Tolkien indique qu’il existait une forme de longue de singulier : elen, qu’il qualifie d’analogique.
4) RP, p. 397, 436
5) SdA, App. A : I/iii & carte ; RP, p. 412
6) RP, p. 429 ; WR, p. 113 ; VT 46, p. 3
7) RP, p. 392
8) S, p. 355 ; RP, p. 392
9) RP, p. 421, 432-433
10) SdA, livre III chap. 8 ; S, p. 362 ; UT, p. 435 ; RP, p. 433. N.d.T. : également PE 17, p. 33, 64.
11) RP, p. 434 ; VT 46, p. 8
12) , 17) RP, p. 450
13) , 18) RP, p. 451
14) S, p. 322, 365 ; SdA, App. A : I/ii
15) RP, p. 453
16) N.d.T. : Tolkien va dans ce sens dans le PE 17, p. 67, lorsqu’il indique que la forme de singulier elen « étoile » est « analogique » - comprendre : analogique du singulier elin et du pluriel de classe elenath.
19) Version originale : « […] Q soron (and sorne), pl. sorni eagle; N thôr and thoron, pl. therein - thoron is properly old gen. sg. = ON thoronen, Q sornen, appearing in names as Cil-thoron, or Cil-thorondor […] » N.d.T. : les abréviations de la version française ont été adaptées pour s’accorder avec l’usage établi dans cet article.
20) N.d.T. : il faut cependant considérer aussi les mots q. oro, orto « monticule, mont, montagne » (PE 17, p. 63-64) et q. oron pl. oronti « montagne » (RP, p. 43, 421, 433 ; WJ, p. 403). Voir l’Appendice à cet article pour une discussion plus détaillée de la longueur de la voyelle finale en quendien primitif.
21) Version originale : « […] The W pl. terminations are the Brit. stem-endings of imparisyllabic nouns, which were lost in the sg. representing the old nom. sg., but survived in the pl. after the loss of the pl. endings *-es, neut. *-a, §113.i. Thus latrō and its Brit. pl. *latrones gave W lleidr, pl. lladron by regular sound change; then the -on of the latter and similar nouns naturally came to be regarded as a pl. ending, and was added to nouns of other declensions where a pl. sign was needed, as to meddyg, see above. Such additions were made on some analogy, mostly of meaning, sometimes of form. […] »
22) N.d.T. : on peut également supposer que de nombreux noms sindarins remontaient à une période où les noms imparisyllabiques étaient moins sortis de l’usage courant et que les noms propres se figèrent ultérieurement, leur signification se faisant plus obscure avec le temps. On peut ainsi remarquer que la plupart des noms des Surintendants de Gondor sont ceux de héros du Premier Âge ; cf. SdA, App. A.
23) RP, p. 43, 421, 433 ; WJ, p. 403
24) , 28) PE 17, p. 63-64
25) cf. PE 18, p. 95-97
26) RP, p. 436
27) WJ, p. 416
29) RP, p. 433, 439 ; PE 17, p. 63, 171
30) RP, p. 433
 
langues/langues_elfiques/sindarin/noms_imparisyllabiques_sindarin.txt · Dernière modification: 08/07/2021 15:30 par Elendil
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