La Pierre d’Erech et la pierre noire de la Ka’aba : météorite ou « faux météore » ?

Kristine Larsen — 2009 — traduit de l'anglais par Damien Bador, 2013
Article théoriqueArticles théoriques : La maîtrise globale des écrits de J.R.R. Tolkien est nécessaire pour bien saisir la portée des articles de cette catégorie, les sujets étant analysés de façon poussée par leurs auteurs.
La version originale de cet article (« The Stone of Erech and the Black Stone of the Ka’aba: Meteorite or ‘Meteor-wrong’? ») est initialement parue dans le magazine Mallorn: Journal of the Tolkien Society no 48, p. 29-32, 2009. Tolkiendil remercie Kristine Larsen d’avoir autorisé la traduction de ce texte. Sauf précision, les traductions signalées en notes sont celles utilisées. Les citations des œuvres non traduites qui l'ont été par le traducteur.

Parmi les qualités particulières de l’écriture de Tolkien, on compte sa capacité à insérer sans heurs dans son Légendaire des descriptions du monde naturel d’une précision scientifique. Même s’il relate dans le langage du mythe des événements astronomiques et géologiques, comme les changements catastrophiques du monde qui adviennent à chaque fois que les Valar et Melkor engagent le combat, une grande partie de ceux-ci garde clairement une connotation « naturelle » et « scientifique ». En tant que tels, les récits de Tolkien sont similaires aux schémas de géomythologie du « vrai monde ». D’après la géologue Dorothy Vitaliano, la géomythologie est l’étude des motivations scientifiques à l’arrière-plan des histoires apparemment fantastiques et mythologiques, transmises de génération en génération1). Par analogie, on peut parler d’« astromythologie », qui recherche des connexions entre des descriptions mythiques de batailles célestes et les phénomènes que sont les météores, les comètes et les aurores boréales. Un exemple concret dans les travaux de Tolkien serait son usage des météores et des météorites. Comme relaté par ailleurs2),3), je n’ai pas trouvé de schéma clair présidant à l’usage que fait Tolkien des météores dans le Légendaire. Dans certains cas, il est clairement supposé s’agir de métaphores, comme pour le Roi et de la Reine de Númenor qui « tombèrent comme des étoiles dans l’obscurité » lors de la destruction de leur terre, de licence artistique (comme dans les poèmes Pourquoi l’Homme dans la Lune descendit trop tôt4) et Habbanan derrière les étoiles5)) ou de représentation emblématique des pouvoirs néfastes de Melkor en Arda Marrie6).

L’usage des météorites par Tolkien semble plus cohérent au travers de leur rapport avec la mort des dragons, que les références soient explicites, comme dans le cas de l’épée Anglachel7) de Túrin, ou conjecturées8),9), comme par exemple la Flèche Noire, le fameux héritage de Bard dans le Hobbit10), ou la défaite d’Ancalagon lors de la guerre du Courroux11). L’identification de la pointe de flèche de Bard avec du fer météoritique n’est pas seulement fondé sur la connexion bien établie entre les météores, les météorites et les dragons dans la mythologie classique12),13), mais aussi sur sa couleur remarquable, qui rappelle l’apparence de la croûte de fusion créée à l’extérieur d’une météorite lorsqu’elle traverse l’atmosphère terrestre14). Le lien entre la chute d’Ancalagon et les météorites est affirmé sur la base de la description que fait Tolkien de la façon dont, avant le lever du jour, le brillant Eärendil le « précipita du haut du ciel. Il tomba sur les tours du Thangorodrim et elles furent brisées dans sa chute15) » : une description poétique qui conviendrait à une puissante météorite s’écrasant sur la terre et détruisant le paysage lors de la création du cratère résultant16).

On peut trouver une explicite référence supplémentaire aux météorites dans le Légendaire, dans le Retour du Roi, quand est décrite la mystérieuse Pierre d’Erech. Cet objet est d’abord mentionné dans la leçon d’histoire donnée par Aragorn sur les Chemins des Morts. Selon les connaissances traditionnelles, c’est sur cette pierre noire que les « Rois des Montagnes jurèrent allégeance » à Isildur, un serment qui fut brisé, amenant ce dernier à les maudire pour qu’ils ne trouvent plus jamais le repos avant d’avoir accompli leur serment. Selon la prédiction de Malbeth le Voyant, au moment appointé les parjures morts se tiendraient une fois de plus devant la pierre afin de remplir leur promesse de combattre pour la maison d’Isildur17). Aragorn la décrit ensuite comme une pierre noire placée au sommet d’une colline, qui « fut apportée de Númenor par Isildur, dit-on ». Quand Aragorn arrive à l’endroit appointé avec l’Armée des Morts, elle est présentée18) comme une « pierre noire, ronde comme un grand globe, de la hauteur d'un homme, bien que la moitié fût enterrée. Elle avait un aspect surnaturel, comme si elle était tombée du ciel, et d’aucuns le croyaient, mais ceux qui se souvenaient encore de la tradition de l’Ouistrenesse disaient qu'elle avait été apportée lors de la ruine de Númenor et établie là par Isildur à son débarquement. Aucun des habitants de la vallée n’osait s’en approcher ou ne voulait demeurer auprès, ils disaient, en effet, que c’était un rendez-vous des Hommes de l'Ombre19) ». Pris au sens premier, ce passage semble suggérer que si la pierre semble être une météorite, elle possède une origine plus ordinaire (quoique également symbolique), étant l’un des rares artefacts de l’île condamnée à avoir survécu et avoir été apporté en Terre du Milieu par les fils d’Elendil. Si c’est le cas, cette pierre serait considérée comme une météorite identifiée à tort, ou un « faux météore » si elle était apportée aujourd’hui au département d’astronomie de l’université locale. Cependant, l’une des leçons centrales des volumes de l’Histoire de la Terre du Milieu est que très peu de détails du canon publié sont gravés dans le marbre (plaisanterie volontaire), et que de nombreux aspects des contes ont changé lors des réécritures et réaménagements. Il est possible que la vraie origine et identité de la Pierre d’Erech soit plus astronomique que géologique, et qu’en laissant la porte ouverte à une telle interprétation alternative, Tolkien ait une fois de plus répliqué une énigme de notre propre histoire — la fameuse Pierre noire de la Ka’aba — avec un mystère similaire de la Terre du Milieu.

Des pierres venues des cieux

Tout au long de l’histoire, les pierres qu’on voyait tomber du ciel ont été source d’étonnement, de peur et souvent d’adoration ouverte20)21). L’Aiguille de Cybèle était une pierre brune, conique, qui était adorée à Rome comme une image de la déesse. Elle était réputée être tombée du ciel à une époque ancienne, à la frontière entre la Phrygie et la Galatie22). Des fragments d’une météorite ferreuse qui créa le « Meteor Crater » en Arizona étaient traités comme des objets sacrés par les tribus amérindiennes de la région23). Une météorite que l’on vit tomber pendant un festival païen dans le massif du Velino-Sirente, en Italie centrale, il y a quelque seize siècles, incita la population locale à se convertir hâtivement au christianisme24). Plus récemment, une météorite que l’on vit tomber le 16 novembre 1492 fut prise comme un signe des cieux par l’empereur Maximilien. Une partie de celle-ci est toujours exposée au Musée de la Régence, à Ensisheim, dans le Haut-Rhin, où selon la légende elle est dite être le corps métamorphosé d’un magistrat municipal qui fut ainsi puni pour sa cruauté25),26). Au XVIIIe siècle, plusieurs chutes de météorites au Japon et en Sibérie furent vénérées par les autochtones, les unes par les Japonais comme étant des pierres tombées de la Voie Lactée et utilisées par la déesse Shokujo comme poids pour son métier à tisser, et les autres par les Tartares comme un objet sacré tombé des cieux27),28).

L’endroit le plus sacré de l’Islam est la Ka’aba de La Mecque. Cette structure cubique en granite, habillée d’un nouveau drap noir brodé tous les ans, ne marque pas seulement la direction des prières quotidiennes, mais est aussi le point central du pèlerinage sacré ou hajj que chaque musulman doit compléter au moins une fois dans sa vie. La Pierre noire, ou al-hajar al-aswad, est placée dans son coin oriental. Elle marque le point de départ de la septuple circambulation de la structure qui fait partie de la cérémonie du hajj. Ceux qui sont suffisamment fortunés pour marcher près de la pierre l’embrassent ou la caressent, tandis que les autres la saluent lorsqu’ils passent devant. La tradition coranique lui attribue une origine surnaturelle, bien qu’il existe plusieurs versions de la légende, comme c’est souvent le cas des textes sacrés. Selon l’une d’entre elles, c’était le corps de l’ange gardien d’Adam au Paradis, qui fut changé en pierre après l’exil d’Adam sur terre. La pierre aurait été amenée par ce dernier à La Mecque, où il aurait construit le premier temple ou Ka’aba ; la pierre est ainsi considérée comme un symbole de l’alliance originelle entre Dieu et tous les descendants d’Adam29). Certains disent qu’à cause de l’origine angélique de la pierre, elle agira comme témoin des fidèles qui l’ont honorée quand arrivera le Jour du Jugement30). Après la destruction de la première Ka’aba lors du Déluge noachique, la tradition affirme qu’elle fut rebâtie par Abraham et son fils Ismaël. Le site du temple original leur fut révélé par la « Paix divine », qui apparut sous la forme d’un nuage en forme de dragon31). C’est ici que nous trouvons deux origines alternatives de plus pour la pierre. D’après certains érudits, elle fut trouvée par le patriarche alors qu’il cherchait des pierres de taille appropriées sur la colline d’Abū Qubays, tandis que d’autres traditions affirment que l’Archange Gabriel révéla la pierre à Abraham. Elle est dite avoir eu à l’origine une couleur blanche, mais aurait noirci à cause des péchés de l’humanité ou du toucher des pécheurs32). Le temple d’Abraham fut subséquemment détruit et le prophète Mahomet plaça la pierre dans le coin du temple actuel, initiant la tradition du hajj tel que nous le connaissons. La pierre a eu une histoire malheureuse depuis cette époque, ayant été brisée par le feu, capturée par des sectes hérétiques et brisée par un soldat ennemi. Chaque fois, les morceaux furent replacés dans la Ka’aba avec un type ou un autre de ciment ou de résine, et maintenus en place par un cercle d’argent. Dans son état actuel, la taille initiale de la pierre ne peut être déterminée ; les fragments visibles, au nombre de huit, forment une surface totale de 320 cm2. Le plus gros d’entre eux est de la taille d’une datte33).

La nature géologique de la pierre a été source de débats, amplifiés par le fait qu’il s’agit d’une relique sacrée, qui n’a pas fait l’objet de tests en laboratoire — ce qu’on peut comprendre. À cause des nombreux récits traditionnels qui lient son origine aux « cieux », de nombreux auteurs, depuis le début du XIXe siècle jusqu’à nos jours, lui ont supposé avoir une origine astronomique, donc être une météorite34),35). Par exemple, une étude de 1900 sur le folklore des météorites affirmait avec assurance36) : « Il ne peut cependant y avoir le moindre doute qu’il s’agisse d’une météorite. Non seulement est-elle tombée du ciel selon la tradition, mais les voyageurs la décrivent comme ayant une couleur noire et un caractère basaltique, des qualités qui correspondent exactement à celles des pierres météoritiques. » Toutefois, sur la base des descriptions des observateurs de la pierre et de sa réponse à la manipulation dans le passé, les géologues ont généralement éliminé l’hypothèse météoritique pour cette pierre. Par exemple, il ne peut s’agir d’une météorite ferreuse, car elle aurait rouillé il y a longtemps et se serait désintégré à cause des frottements humains constants ; contrairement aux comptes-rendus historiques sur l’aptitude de la pierre à flotter, elle aurait été suffisamment dense pour couler sans hésiter37). En se fondant sur son apparence visuelle et sa dureté hypothétique, Dietz et McHone supposent que la pierre est une agate terrestre38). Une hypothèse de compromis suggère qu’elle pourrait être faite de verre d’impactite, créé par fusion de sable du désert (et peut-être de débris météoritiques) générée par la chaleur d’un gros impact de météorite. Les cratères météoritiques de Wabar, à quelque 1100 km de La Mecque, constitueraient une origine logique pour une telle pierre39).

Origines de la Pierre d’Erech

De même que l’origine réelle de la Pierre noire de la Ka’aba est débattue par les spécialistes, nous pouvons engager un exercice similaire (quoique entièrement théorique) avec la Pierre d’Erech. Comme pour de nombreux aspects du Légendaire, les caractéristiques de la Pierre d’Erech ont subi des révisions conséquentes au cours de l’écriture du Seigneur des Anneaux. Par exemple, dans le brouillon C du Livre V, chapitre 2, plus tard intitulé « Le passage de la Compagnie Grise »40), nous lisons qu’« il y a d’autres Pierres encore préservées dans cette région ancienne. Une se trouve à Erech.41) » Christopher Tolkien conclut que selon l’intention originelle de son père, la Pierre d’Erech devait être l’un des palantíri42). Il est donc clair que la suggestion d’une connexion météoritique est un ajout ultérieur au récit. Cette hypothèse est aussi absente de l’esquisse ébauchant ce qui devint le chapitre « La dernière délibération ». Tolkien y écrit que la pierre avait été « selon la légende apportée de Númenor » et qu’un palantír était toujours placé dans les ruines d’une tour proche43). Plus loin dans ce brouillon (et après plusieurs révisions), Gimli rapporte une origine similaire pour la Pierre, ainsi que « les anciens contes le relatent »44). Rien ne mentionne jusque-là qu’elle semblait avoir chuté des cieux. C’est dans une révision postérieure que nous entendons finalement dire que la pierre avait une apparence « comme si elle était tombée des cieux », une révision conservée dans la version publiée du Seigneur des Anneaux45).

Ce n’était pas la première fois qu’un objet du Légendaire se vit accordé une origine météoritique dans une révision ultérieure. Anglachel, l’épée de Túrin, ne devint météoritique qu’après une révision de 1930 de la Quenta, une décennie après que la première version du conte fut écrite46). J’ai spéculé ailleurs sur de possibles raisons pour lesquelles Tolkien ajouta une origine météoritique pour cette épée, concluant qu’un rassemblement d’événements autour de 1930 (y compris une augmentation de l’intérêt public et des écrits de vulgarisation sur les météorites et les cratères d’impact) pourrait avoir incité Tolkien à insérer des références aux météorites dans son Légendaire. Étant donné que Tolkien était en train de revisiter les textes du Silmarillion tandis qu’il complétait le Seigneur des Anneaux, il n’est pas déraisonnable de supposer qu’en relisant l’histoire de Túrin, l’importance du folklore sur les météorites lui soit revenu en mémoire. Cela l’aurait poussé à inclure la possibilité que la Pierre d’Erech soit tombée du ciel (selon certains), ce qui ne pouvait qu’ajouter à la mystique et au caractère « surnaturel » de la pierre et du serment qui lia l’Armée des Morts.

Les Morts de Dunharrow (© Ted Nasmith)

Mais nous ne devrions pas ignorer le parallèle manifeste entre la Pierre d’Erech et la relique sacrée de La Mecque. Outre leur couleur noire et les suggestions selon lesquelles elles pourraient être des météorites, les deux pierres servent de signe tangible et durable d’un serment solennel. À la bataille contre les Haradrim, Aragorn ordonne à l’Armée des Morts de remplir son serment47) avec l’appel : « Venez à présent ! Je vous appelle au nom de la Pierre Noire !48) » La Pierre de la Ka’aba appellera de même les fidèles lors de la dernière bataille du Jour du Jugement. L’apparence d’un nuage en forme de dragon dans une des versions de l’origine de la Ka’aba est aussi intrigante, puisqu’elle rappelle l’usage que fait Tolkien des liens entre les météorites et les dragons (comme décrit plus haut). Certains spécialistes ont expliqué la tradition selon laquelle la Pierre de la Ka’aba serait une météorite comme étant le résultat d’une incompréhension du mot « cieux ». Une pierre des cieux au sens religieux ne serait pas un roc de l’espace, mais un don divin d’origine surnaturelle49). On peut arguer que l’île de Númenor, bien que ne faisant techniquement pas partie des « Terres Bénies », est certainement une création divine, un parallèle au Jardin d’Eden, d’où les humains furent bannis après leur « chute » (leur vaine tentative d’envahir les Terres Bénies et de devenir immortels). De même que la Pierre de la Ka’aba est dite (selon certaines versions) avoir été apportée du Paradis par Adam, nous lisons dans le Silmarillion que les Fidèles Elendil et ses fils ont sauvé de la destruction de Númenor « mains trésors et objets merveilleux et magiques, dont les plus célèbres étaient les Sept Pierres et l’Arbre Blanc.50) » Aucune mention explicite n’est faite de la Pierre d’Erech. Ainsi, nous ne possédons pas de preuve directe que la Pierre soit bien l’un de ces trésors et pas, comme certains le disent de cette pierre et de la relique de la Ka’aba, une roche tombée des cieux.

Tolkien s’est-il inspiré de la Pierre noire de la Ka’aba pour décrire la Pierre d’Erech ? Étant donné l’usage bien connu de Tolkien pour les allusions astronomiques dans ses écrits et sa connaissance de nombreuses traditions culturelles, religieuses et mythologiques, ce n’est certainement pas en-dehors du domaine des possibilités. À tout le moins, la relique de la Ka’aba doit avoir consciemment ou inconsciemment influencé son usage ultérieur d’une origine alternative (on-dit), météoritique, pour la Pierre d’Erech. Cependant, comme pour l’origine de la Pierre d’Erech elle-même, cette question pourrait rester à jamais dans le royaume de la spéculation.

Voir aussi

Sur Tolkiendil

Sur le net

1) Vitaliano Dorothy, Legends of the Earth: Their Geologic Origins, Indiana University Press, 1973, 305 p.
2) , 8) Larsen Kristine, « Shadow and Flame: Myth, Monsters, and Mother Nature in Middle-earth », in The Mirror Crack’d: Fear and Horror in J. R. R. Tolkien’s The Lord of the Rings and its Sources, Lynn Forest-Hill (dir.), Cambridge Scholars Publishing, 2008, 240 p.
3) , 46) Larsen Kristine, « Swords and Sky Stones: Meteoric Iron in The Silmarillion », Mallorn no44 (2006), p. 22–26.
4) Tolkien J.R.R., The Lost Road and Other Writings, Houghton Mifflin, 1987, 464 p.
Traduction française : La Route perdue, Christian Bourgois éd., 2008, 496 p.
5) Tolkien J.R.R., The Book of Lost Tales — Part 1, Houghton Mifflin, 1984, 304 p.
Traduction française : Le Livre des Contes perdus I, Christian Bourgois éd., 1995, 361 p.
6) Tolkien J.R.R., The Book of Lost Tales — Part 2, Houghton Mifflin, 1984, 400 p.
Traduction française : Le Livre des Contes perdus II, Christian Bourgois éd., 1998, 445 p.
7) , 11) , 16) Tolkien J.R.R., The Silmarillion, Houghton Mifflin, 2001, 384 p.
Traduction française : Le Silmarillion, 2e éd., Christian Bourgois, 2004, 380 p.
9) Larsen Kristine, « Swords and Sky Stones: Meteoric Iron in The Silmarillion », Mallorn no 44 (2006), p. 22–26.
10) Tolkien J.R.R., The Hobbit, Houghton Mifflin, 2007, 320 p.
Traduction française : Le Hobbit, Christian Bourgois, 2012, 301 p.
12) Voir par exemple, Dall’olmo Umberto, « Meteors, Meteor Showers and Meteorites in the Middle Ages: From European Medieval Sources », Journal for the History of Astronomy no 9 (1978), p. 123–134.
13) Newton Hubert, « Meteorites, Meteors, and Shooting-Stars », Science no8 (1886), p. 169–176.
14) Reeds Chester, « Comets, Meteors, and Meteorites », Natural History, no33 (1933), p. 311–324.
15) Version originale : « cast him from the sky; and he fell upon the towers of Thangorodrim, and they were broken in his ruin » ; traduction modifiée.
17) , 18) , 47) Tolkien J.R.R., The Return of the King, Houghton Mifflin, 2001, 440 p.
Traduction française : Le Retour du Roi, Christian Bourgois éd., 1988, 359 p.
19) Version originale : « black stone, round as a great globe, the height of a man, though its half was buried in the ground. Unearthly it looked, as though it had fallen from the sky, as some believed; but those who remembered still the lore of Westernesse told that it had been brought out of the ruin of Númenor and there set by Isildur at his landing. None of the people of the valley dared to approach it, nor would they dwell near; for they said that it was a trysting place of the Shadow-men. »
20) , 34) Voir par exemple, Burke John, Cosmic Debris: Meteorites in History, University of California Press, 1986, 468 p.
21) , 27) Fletcher Lazarus, An Introduction to the Study of Meteorites, British Museum of Natural History, 1904, 110 p.
22) , 36) Farrington Oliver, « The Worship and Folk-lore of Meteorites », The Journal of American Folklore no 13 (1900), p. 199–208.
23) « Meteorites in History and Religion », All About Meteorites, 2003.
24) Santilli Roberto, Ormö Jens, Rossi Angelo & Komatsu Goro, « A Catastrophe Remembered: a Meteorite Impact of the Fifth Century A.D. in the Abruzzo, Central Italy », Antiquity no77 (2003), p. 313–320.
25) , 28) Farrington Oliver, « The Worship and Folk-lore of Meteorites », The Journal of American Folklore no13 (1900), p. 199–208.
26) Boutwell William, « The Mysterious Tomb of a Large Meteorite », National Geographic vol. 53 no6 (1928), p. 721–729.
29) , 31) , 32) Nomachi Ali & Nasr Seyyed, Mecca the Blessed, Medina the Radiant: The Holiest Cities of Islam, Aperture, 1997, 192 p.
30) Stewart Desmond, Mecca, Newsweek, 1980, 172 p.
33) Thomsen Elsebeth, « New Light on the Origin of the Holy Black Stone of the Ka’aba », Meteoritics no15 (1980), p. 87–91.
35) McSween Jr. Harry, Meteorites and Their Parent Planets, 2e éd., Cambridge University Press, 1999, 324 p.
37) Schaefer Bradley, « Meteors that Changed the World », Sky and Telescope vol. 96 no6 (1998, 2005), p. 68–75.
38) Dietz Robert & McHone John, « Kaaba Stone: Not a Meteorite, Probably an Agate », Meteoritics no 9 (1974), p. 173–179.
39) Thomsen Elsebeth, « New Light on the Origin of the Holy Black Stone of the Ka’aba », Meteoritics no 15 (1980), p. 87–91.
40) , 42) , 43) , 44) , 45) Tolkien J.R.R., The War of the Ring, Houghton Mifflin, 2000, 496 p.
41) Version originale : « there are other Stones yet preserved in this ancient land. One is at Erech. »
48) Version originale : « Now come! By the Black Stone I call you! »
49) Dietz Robert & McHone John, « Kaaba Stone: Not a Meteorite, Probably an Agate », Meteoritics no9 (1974), p. 173–179.
50) Version originale : « [m]any treasures and great heirlooms of virtue and wonder […] and of these the most renowned were the Seven Stones and the White Tree. »
 
essais/astronomie/erech_kaaba_meteorite.txt · Dernière modification: 06/04/2020 18:47 (modification externe)
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