Un dictionnaire d’adûnaïque

Compilé par Carl Hostetter et Patrick Wynne
Textes de Tolkien © Tolkien Trust
traduit de l’anglais par David Giraudeau
Articles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R. Tolkien.
Cet article est issu du fanzine à but non-lucratif Vinyar Tengwar no 25 paru en septembre 1992. Il présente un dictionnaire des termes de la langue adunaïque, majoritairement donnés dans le neuvième volume de la série The History of Middle-earth (éditée par le fils de J.R.R. Tolkien, Christopher Tolkien) intitulé Sauron Defeated. L’association Tolkiendil remercie le Tolkien Estate, ainsi que Carl Hostetter et Patrick Wynne pour leur permission de traduire ces textes en français, et de les inclure sur ce site Internet. Les textes sont © The Tolkien Trust 1992, 2006.

Ce dictionnaire incorpore tout le matériel adunaïque actuellement publié, incluant celui du Seigneur des Anneaux et les écrits plus récents de même que Sauron Defeated. Pour le vocabulaire post-SdA, nous sommes redevables à Taum Santoski, dont l’article Adûnaic : The Language of the Númenóreans (The Middle-earth Library, Numéro Un, Scranton, PA : Ezellohar Books, janvier 1980) et le glossaire d’adunaïque révisé dans Lendarin & Danian no 1 (Milwaukee, WI : août 1981) s’avérèrent particulièrement utiles.

Ce dictionnaire observe les conventions suivantes : les mots adunaïques sont en italiques gras : batān ; les bases sont en petites capitales grasses : NAKH. Les mots dans d’autres langues (majoritairement elfiques) sont en italiques : kemen ; les racines/bases sont en petites capitales : BARÁD. Les bases adunaïques sont listées dans une section séparée à la fin du dictionnaire.

Pour ces mots dont Tolkien fournit des paradigmes complets, les formes de cas obliques ne possèdent pas d’entrées individuelles, à moins que : a)elles apparaissent dans l’un des Fragments Adunaïques, b)elles ne soient un élément de mots composés, c)Tolkien les mentionne séparément lors d’une discussion grammaticale. Dans les autres cas la forme normale singulière seule est listée, avec référence à la page où la totalité des déclinaisons se trouve. Les formes eldarines probablement parentes de l’adunaïque sont notées à la fin des entrées, encadrées par des crochets. Les références des pages sont celles de Sauron Defeated, sauf indications contraires.

† indique une forme uniquement trouvée comme partie d’un mot composé. Seuls les mots composés dans lesquels les éléments constituants peuvent être distingués avec un bon degré de certitude on été ainsi divisés.

< et > avant une forme dans les entrées dénotent une dérivation étymologique à partir de ou vers cette forme, respectivement.

← et → avant une forme dans les entrées dénotent les corrections du manuscrit de Tolkien à partir de ou vers cette forme, respectivement.

Celles et ceux intéressé(e)s par la grammaire adunaïque se réfèreront à « Des verbes, une syntaxe ! Hourra ! » : Une évaluation préliminaire de la grammaire adunaïque par les présents auteurs.

A

a- « il, elle », préfixe pronominal, dans ayadda. fp., 247
-a suffixe suj. dans les noms neut. faibles. 430
-a suffixe suj. dans les noms neut. pl. 430
abār « force, endurance, fidélité » ; pour les déclinaisons voir 431—432 [Cf. BOR « endurer » > BORÓN > q. voronwie « endurance, qualité de durabilité » LRW, 353]. 431
abâr « don » dans Zen’nabâr, Zenn’abâr.
abar « don » dans Abarzâyan.
Abarzâyan « la Terre du Don » = †abar + zâyan (← Zen’nabârYôzâyan). 378 §12, 388 §12
Abat « *Arda, la Terre » dans Ar-abattârik. La forme indépendante pourrait être †Aban, avec †Abat résultant de l’assimilation usuelle de nt > tt en composition, i.e. *Aban-târik > Abattârik, comme Amān-thāni > Amātthāni « le royaume d’Amān » (cf. 420). UT, 222
Abrazān « *Constant, Loyal » = q. Voronwë. Avec †abra- cp. abār « force, endurance, fidélité ». 252, 290 n.66
ad « à, vers », une postposition ; dans Gimlad [Cf. le suffixe allatif en eldarin ancien *-d dans *tad > q. tar « là » LRW, 389]
ada « à, vers », une postposition ; dans akhāsada, azūlada. 429
adūn « ouest, vers l’ouest » dans ’nAdūn, Adūnāi(m), Anadûnê, Ar-Adûnakhor, Inziladûn, etc. [Cf. nol., sindarin dûn « ouest »] fp., 240, 247, 251, 312, 435 n. 14
Adūnāi « les Anaduniens ». Cf. ’nAdūnāi. 429, 438
Adûnâi « les Hommes d’Ouistrenesse » (→ Adûnâim). 361, 388 §13
Adūnāim « les Adunai (Hommes de l’Ouest) », « le peuple de l’Ouest » < adūn. 240, 312, 426, 433 n.6
Adûnâim « les Hommes d’Ouistrenesse » (← Adûnâi). 388 §13
adūni « l’Ouest ». 435 n.14
adūnō « de l’Ouest », gén. de adūn, dans bārunadūnō. 311
Agān « Mort », personnification agentive masc. de agan « mort ». 426
agan « mort » dans Agannālō, agannūlō. Cf. Agān. 426
Agannālō « Mort-ténèbres » < agan + †nālō, suj. sing. †nūlō dans agannūlō « mort-ombre » dans AF1, remplacé par Agannālō dans AF3. fp., 247
agannūlō « mort-ombre » < agan + nūlō (→ Agannālō). 312
Agathurush « la rivière obscure des marais », la rivière Flotgris en Eriador ; = s. Gwathló < gwath « obscurité » + « région marécageuse » (UT, 261, 263). UT, 263
Aglarrâma « château de la mer », navire d’Ar-Pharazôn. Dans l’Akallabêth son nom est le q. Alcarondas, avec la même signification (S, 278). 372, 385 §44
Akallabê « la Déchue », nom de Númenor < KALAB « tomber » ; = q. Atalantë. Changé en Akallabêth. 375, 396 §55
Akallabêth « la Déchue, Celle-qui-tomba », nom de Númenor (← Akallabê) < KALAB « tomber » ; = q. Atalantë. Également akallabēth. Aussi dans hi-Akallabēth « Celle-qui-tomba », q.v. fp., 247, 312, 396 §55
akallabi « tomba en ruines » < KALAB « tomber » (→ hikallaba). 311
akhās « abîme » dans akhāsada. [Cf. q. aksa « chemin étroit, ravin » < AK « étroit, confiné » LRW, 348]. 311
akhāsada « Abîme-dans, dans l’Abîme » ; aussi akhās-ada. fp., 247, 311
akhaini « s’étendait ». [Cf. KAY « se coucher » LRW, 363, q. kakainen « furent couchés » dans Koivienéni Sentence VT no 14, p. 5] 312
Albar sing. de Albarim, nom donné par Ramer aux Elfes. 221 n. 64
Albarim nom donné par Ramer aux Elfes (← Mârim), suj. pl. de Albar. Remplacé par Enkeladim, q.v. 221 n. 64
Amân « *Esprit Saint », nom de Manwë (également Amān, ĀMAN), dans ’nAmān, Amān-thāni, Amāt-thāni, Amatthâni, anAmān. Cf. mānō « esprit ». Également nommé Manawē, q.v. dans les textes pré-SdA, Amân fait seulement référence à Manwë. L’emploi d’Aman comme nom q. pour la terre des Valar ne survient pas avant 1951 ; voir spécialement SD, 376 §2, LRW, 338 §30. [Cf. MAN « esprit saint (de quelqu’un qui n’est pas né ou qui est passé par la mort) » > q. manu « esprit défunt », Manwe LRW, 371] 357, 435 n. 14
Amān-thāni « Terre d’Aman », i.e. « *Terre de Manwë » ; source de Amāt-thāni, Amatthâni. Voir Amân. 435 n. 14
Amatthâni. Voir Amân. 435 n. 14
Amatthânê « la Terre du Don » (← Athanātē ; → Zenn’abar). 361, 378 §12
Amāt-thāni « Terre d’Aman, le royaume d’Aman », i.e. « *le royaume de Manwë » (également Amātthāni) ; < Amān-thāni. Voir Amân. 420, 435 n. 14
Amatthâni « Terre d’Aman, la terre d’Amân », i.e. « *Terre de Manwë » (également Amātthāni) ; < Amān-thāni. Voir Amân. 388 §23, 391 §46—47, 435 n.14
ammē, ammī « mère » [Cf. q. amil, amme « mère » LRW, 348] 434 n. 11
an préfixe adjectival/génitif « de » dans an-adūn, anadūni, anAmān, an-nimruzīr. Également sous la forme élidée ’n, q.v. [Cf. nold. na « avec, par », préfixe an-, « également employé comme signe génitif » LRW, 374 ; dor. Génitif -a(n) LRW, 375] fp., 247, 435 n. 14
-an, -(a)n suffixe suj. sing. dans les noms com. 430, 436
anā « homo, genre humain » ; pour les déclinaisons voir 437. 426, 434 n. 11, 437 an-adūn « de l’Ouest ». fp., 247
Anadūnē « Anadune, Numenor, Ouistrenesse », personnification fém. de l’adj. anadūni. Également Anadûnê. fp., 240, 247, 361, 426, 428, 433 n. 6
anadūni 1. Comme adjectif : « occidental » < an + adūni. 2. Comme nom : « Ouistrenesse » (→ anadūne) [Cf. q. andúne « ouest, coucher du soleil »]. 311, 426, 435 n. 14
anAmān « d’Aman », i.e. « *de Manwë ». 435 n. 14
Andalōkē « Long Serpent », navire de Tarkalion ; adaptation du q. Andalókë. 350, 460
Andōrē « la Terre du Don », adaptation du q. Andórë. 343
Andūniē « *Occidental », havre dans Númenor ; adaptation du q. Andúnië. 344
anī « une femme », nom fém. < com. anā. 434 n. 11
Aphanuzîr « ?-ami », père de Nimruzîr (Elendil) ; = q. Amardil (← Arbazân). 389 §26
Ar- « Roi, *Reine », préfixe dans les noms de Rois et de Reines de Númenor, dans Ar-Pharazôn, Ar-Zimrahil, etc. Équivalent au q. Tar-. Également employé dans le sens « *royal » dans le nom de cité Ar-Minalêth [Cf. préfixe sind. Ar(a)- dans les noms royaux (Arvedui, Aravir, etc.) < aran « roi » ; L, 426].
Ar-Abattârik « *(Roi) Pilier d’Arda », dix-neuvième souverain de Númenor (cf. târik « pilier ») ; = q. Tar-Ardamin (pour q. min « pilier » cf. Menelmin « Pilier du Ciel » 335, avec les formes complètes Menelminda 302, Menelmindo 315). UT, 222
Ar-Adûnakhôr « (Roi) Seigneur de l’Ouest », vingtième souverain de Númenor ; = q. Tar-Herunúmen. UT, 222
Arbazân « ?-ami », père de Nimruzân (Elendil) ; = q. Amardil (→ Aphanuzîr). 365, 382 §26, 389 §26
Ar-Belzagar « *(Roi) Brillante Épée », dix-huitième souverain de Númenor ; = q. Tar-Calmacil, apparemment de kal- « briller » S, 360 et makil « épée » LRW, 371. UT, 222.
Ar-Gimilzôr « *(Roi) Pluie d’Étoiles », vingt-troisième souverain de Númenor ; = q. Tar-Telemnar < telemna « d’argent » (LRW, 367), utilisé substantiellement comme « étoiles argentées » ? Dans The Drowning of Anadûnê et Lowdham’s Report, Gimilzôr est le nom adunaïque d’Elros « Écume-d’étoiles », premier roi de Númenor (S, 327). UT, 223
Ar-Inziladûn « (Roi) Fleur de l’Ouest », vingt-quatrième souverain de Númenor ; = q. Númellótë (UT, 227), bien qu’Inziladûn prit comme nom royal le q. Tar-Palantir « Celui qui voit au loin ». UT, 223
Ar-Minalêth « *Cité Royale Céleste », cité des Númenóréens = q. Armenelos (S, 261). En adunaïque, les noms de cités étaient personnifiés comme féminins, ainsi donc -êth est probablement un suffixe fém. ; cf. -th. 257—258, 292 n. 75, 363, 381 §22
Ar-Pharazôn « Roi Pharazon », selon la Lignée d’Elros le vingt-cinquième et dernier souverain de Númenor. Dans Le Silmarillion il est défini comme « le Doré » ; cf. pharaz « or ». La forme en q. était Tar-Calion. Également arpharazōn, Ar-Pharazōn. 311, 312, 363, 429, 433 n. 6, 435 n. 14
Ar-Pharazōnun suj. sing. de Ar-Pharazōn. fp., 247, 312, 428, 429
Ar-Sakalthôr « *(Roi) Seigneur des Côtes », vingt-deuxième souverain de Númenor ; = q. Tar-Falassion, < falasse « rivage, ligne de ressac » (S, 358). UT, 223
Ārū « Roi » [Cf. q., s. aran « roi »] 429
Arûn « *Seigneur », un nom de Morgoth (« Kherū) ; également dans Arûn-Mulkhêr. Cp. Ārū « Roi ». 357, 367
Arûn-Mulkhêr « *Seigneur de l’Obscurité », un nom de Morgoth. 367, 384
Ar-Zimrahil « *(Reine) Joyau-fille » dans The Drowning of Anadûnê elle est la Reine d’Ar-Pharazôn ; = q. Tar-Ilien ou Tar-Míriel. 387 §48
Ar-Zimrathôn « *(Roi) Joyau-Multitude », vingt-et-unième souverain de Númenor ; = q. Tar-Hostamir, < hosta « grand nombre » (LRW, 364) et míre « joyau » (LRW, 373). UT, 222
Asdi « ? » ; forme parlée azda (< ASAD). 421
-āt suffixe duel. [Cf. l’élément ata dans les duels q. ciryat « deux navires », máryat « ses deux mains » L, 427] 430, 431
-at suffixe du. 428, 429, 430
Athānāti « Terre du Don », nom de Númenor. Également Athanātē. Cf. thāni « royaume, terre ». 305, 375, 378 §12
Athanātē « la Terre du Don », nom de Númenor. Également Athānāti. (→ Amatthânê). Cf. thāni « royaume, terre ». 312, 378 §12
attō « père » ; également attū [Cf. le q. atto, forme hypocoristique de atar « père »]. 434 n. 11
attū « père », également attō. 434 n. 11
Avalāi « *(les) Puissances », dans DoA I un terme général incluant à la fois les Dieux et les Elfes ; voir 354. (← Balāi) [Cf. q. Vala « Puissance, Dieu », pl. Valar ou Vali LRW, 350]. 344, 353—354
Avalē « Déesse ». [Cf. q. Valië « Reine des Valar », forme fém. de Vala S, 353] 428
Avallōni « Havre des Dieux » (également Avallôni), terre des Avalôim, i.e. les Valar ; adapté du q. Avallónë, le havre des Eldar à Tol Erresëa. 241, 257—258, 305, 361
Avallondē « le Havre des Dieux », terre des Avalâi (Balâi), i.e. des Dieux et des Elfes ; adaptation du q. Avallon(de). 344
Avalōi « Dieux, Puissances » (également Avalôi) ; = q. Valar. (→ Avalôim). 305, 311, 357, 387 §1
avalōi-men « (les) Puissances sur » dans AF1, < Avalōi + postposition †men (→ avalōi-si). 311
avalōi-si « (les) Puissances sur » dans AF1, < avalōi + †si (← avalōi-men). 311
avalōiyada « contre les Puissances » dans AF3, < Avalôi + -yada, i.e. la postposition ada avec le développement régulier du Y entre un I et une consonne suivante ; cf. 434 n. 8. fp., 247
Avalōim « les Puissances, Dieux » (également Avalôim), forme suj. de Avalōi ; = q. Valar (← Avalôi). 241, 382 §25, 385 §35, 387 §1
[Avaltiri] « *Ceux qui virent les Dieux et les Elfes », les Fidèles de Númenor. Cf. Avalāi « *Puissances, Dieux et Elfes », et le q. palantíri « celles qui voient de loin » S, 346] 347
Avradī « Varda » [Cf. *Barathī « épouse de Manwë, Reine des Étoiles » (< BARATH), d’où le nold. ex. Berethil, Elbereth ; q. Varda dérive de, ou fut influencé par, *barádā « élevé, sublime » LRW, 351]. 428
-aw suffixe masc., variante de u ; devint . 438
-ay suffixe fém., variante de i ; devint . 438
ayadda « il alla » (← yadda). fp., 247
azaggara « guerroya » (← azagrāra). fp., 247, 312
azagrāra « guerroya, fit la guerre » (← azgaranādu ; → azaggara). 311, 312
azar « mer » dans Azrubēl (← pharaz[1] « le large »). Plus souvent azra, q.v. 305
azda « ? », forme parlée de Asdi. 421
azgarā- « faire la guerre » ; cité comme un exemple de la classe des verbes dérivatifs. Le sens original pourrait avoir été « *brandir une arme » ou « passer au fil de l’épée » < †zagar « épée » (q.v.) ; cf. MAK « épée, combattre avec une épée, fendoir » > q. makil « épée », mahta- « brandir une arme, se battre » ; nold. maetha « se battre » LRW, 371. 439
azgaranādu « fit la guerre » (→ azagrāra). 311, 312
azra « mer » dans Azrabêl, Azrabêlo, Azrabêlôhin, azra-zāin, Azrubēl. Pour les déclinaisons voir 431. Également azar. 305, 429, 431, 435 n. 14
azra-zāin « mer-terres, sc. régions maritimes ». 429, 435 n. 14
Azrabêl « l’Ami de la Mer » ; = q. Ëarendil (→ Azrubêl). 359, 388 §8
Azrabêlo « *fils d’Ëarendil » dans Indilzar Azrabêlo, nom d’Elros, premier roi de Númenor ; probablement < Azrabêl + flexion génitive (q.v.) utilisé comme patronyme (→ Azrabêlôhin). 365
Azrabêlôhin « *enfant d’Ëarendil » dans Indilzar Azrabêlôhin, nom qui remplaça Indilzar Azrabêlo. Probablement < génitif Azrabêlô « *d’Ëarendil » + †hin « enfant ». 382 §26
azrē « *Mers », suj. pl. de azra dans AF1 ; dans AF3 et la déclinaison p. 431 la forme suj. pl. est azrīya. 311
Azrubēl « Mer-amoureux », < azru obj. de azra « mer » + radical bel- « amour, dévotion » ; = q. Ëarendil. (← Azrabêl). 241, 305, 364, 388 §8, 427, 429, 433 n. 6
azūl « Est » dans azūlada.
azūlada « à l’Est, vers l’Est » = †azūl + ada. fp., 247, 312

B

« ? » dans Bā kitabdahē ! « *Ne me touche pas ! » ; peut-être un auxiliaire optatif (cf. grammaire adunaïque dans VT no 24, §16) ou une particule négative. 250, 290 n. 61
Balāi « Puissances », dans DoA I terme général incluant à la fois les Dieux et les Elfes ; voir 354 (» Avalāi) [Cf. q. pr. bálā « Puissance, Dieu », pl. *bal-ī LRW, 350]. 341—343
balīk « navires ». fp., 247
banāth « épouse » ; pour les déclinaisons voir 437. 437
bār « seigneur » dans bārun-adūnō, ’nBāri. Pour les déclinaisons dans l’ancienne grammaire voir 438—439 ; pour la forme finale de la déclinaison voir 438 [Cf. nold. brannon « seigneur » < BARÁD, LRW, 351]. 251, 428, 429, 437, 438, 439
bārun-adūnō « le Seigneur de l’Ouest » < bārun suj. de bār + adūnō. 311
batān « route, chemin » ; pour les déclinaisons voir 431—432, 435 n. 16 [Cf. nold. anc. Bata « sentier battu, sentier », nold. ex. bâd < BAT « pas » LRW, 351]. fp., 247, 312, 431, 432, 435 n. 16
bawīb « *vents » (→ bawība). 312
bawība « vents (étaient) » (← bawīb). fp., 247
†bēl « amoureux » dans Azrabêl, Azrubēl [Cf. q. mel- « aimer (comme un ami) » LRW, 372]. 427
bel- un radical signifiant « amour, dévotion » (← iri-). 305
†bel « *brillant » comme dans Ar-Belzagar.
bēth 1. « expression, dire, mot » dans sāi-bēth « assentiment ». 2. « celui qui dit » dans inzindu- bēth « qui dit la vérité, prophète ». < BITH [Cf. nold. peth « mot » LRW, 366] 427
burōda « lourd, très lourd » (« buruda). fp., 427
buruda « *lourd » (« burudan) ; corrigé en burōda. 312
burudan « lourd-est » (» buruda). 312

D

dāira « (la) Terre » (« kamāt). [Cf. nold. dor « terre » LRW, 376, sind. dôr « terre » (i.e. la terre ferme par opposition à la mer) S, 357]. fp., 247
dalad 1. « au-dessous, sous », une postposition dans la grammaire finale, dans ugru-dalad « ténèbres sous ». 2. « sous », une préposition dans l’ancienne grammaire, dans dalad-ugrus « sous les ténèbres » (nom au datif) [Cf. nold. ex. dad « en bas » < DAT « tomber » LRw, 354]. fp., 247, 311
[Dalud dimran] dans le texte A, une grande cascade sur Menelkemen « Ciel-terre ». Le second mot pourrait être dimron. Dans le texte final, le nom devient Öshül-küllösh « Eau Tombante », la cascade sur Ellor Eshúrizel. Voir Eshil dimzor, Eshil külö, Öshül-külö. 218 n. 48
dâur « obscurité » < *dāw’r < DAWAR. 423
*dāw’r « obscurité » ; ancienne forme > dâur. 423
dolgu « noir » (nom), avec un sens mauvais [Cf. nold. doll « noir, foncé, obscur » < NDUL, LRW, 376, « tombée de la nuit, fin de soirée » < DO3, DÔ LRW, 354]. 306
du- « puisse, afin [de] » dans du-phursā « puissent se déverser » dans AF3 ; peut-être un auxiliaire indiquant le mode subjonctif (cf. Grammaire adunaïque dans VT no 24, §16). Dans AF1 la forme est nai, q.v. fp., 247
dubbudam « s’effondra » (« udūbanim ; » dubdam). 312
dubdam « s’effondra » (« dubbudam). fp., 247, 312
dulgī « noir » dans AF3, probablement le pl. de dulgu dans AF2 [Cf. nold. dûr « noir, sombre » < DO3, DÔ LRW, 354, doll « noir, foncé, obscur » < NDUL, LRW, 376]. fp., 247
dulgu « noir » dans AF2, probablement le sing. de dulgī dans AF3. 312
du-phursā « puissent se déverser, afin de se déverser »

E

Eledâi « Elfes », nom de ce peuple « dans leur ancienne langue propre » (358) ; apparemment un ancien mot d’emprunt < elfique primitif eledā « un Elfe » d’où le q. Elda, pl. Eldar (L, 281). Cf. Enkeladim, Nimrî, Nimîr. 358, 397—399, 401—404
[Ellor] « ? » dans Ellor Eshúrizel. Dans une note de bas de page en p. 200 Ramer dit qu’Ellor et Emberü (q.v.) sont « juste des noms ». Cependant, le texte B note au sujet de Ellor : « Ramer dit que la manière dont la syllabe se présentait était assez étrange : premièrement en les Eldar, Eldalie de Tolkien, puis dans l’Eldil de Lewis, et enfin dans son Ellor. Il pensa que ce pourrait être un mot « elfique » ou keladien. » (222) 198—200, 218 n. 48
[Ellor Eshúrizel] Un terme observé par Ramer, souvent nommé simplement Ellor. Eshúrizel est « un titre, signifiant de manière intraduisible quelque mélange ou combinaison de couleurs » (200). 198—200, 218 n. 48
ēluk « *ainsi, donc » ou « *autrefois » dans AF2 (» tāidō). 312
[Emberü] Un terme observé par Ramer (« Gyönyörü). Emberü est sensé être « juste un nom » ; voir Ellor. 178, 200, 214 n. 28, 217—219 n. 48
EN Nom de Ramer pour le système solaire (« An, Nor, El, tous immédiatement biffés). [Cf. En, le nom d’Ilúvatar dans « les propos mystiques des Noldoli », = q. Enu « le Tout-Puissant Créateur qui demeure hors du monde » LT2, 243]. 204, 220 n. 57
[Eneköl] Nom de Ramer pour la planète Saturne (« Shomorú). 205, 221 n. 60
En-keladim Nom de Ramer pour une race d’êtres « elfiques » demeurant sur Ellor Eshúrizel et la Terre, ayant de belles formes « humaines », bien que « leurs vraies natures[…] sont invisibles, jusqu’à ce qu’ils prennent corps eux-mêmes par leur propre volonté, entrant dans leurs propres œuvres à cause de leur amour pour elles » (206—207). L’« Ébauche I » les met à l’égal des Eldar : « Il y eut autrefois des « Enkeladim » sur terre, mais ce n’était pas leur nom dans ce monde : c’était les Eledāi (Eldar en númenóréen) » (397). Le premier élément peut être EN « le Système Solaire ». Également Enkeladim. (« Albarim). 199, 206—207, 221 n. 64, 303, 397
ēphal « loin » ; cf. ēphal-ēphalak. fp., 247, 312
ēphalak « lointain » (« ēphalek) ; cf. ēphal-ēphalak. fp., 247
ēphalek « lointain » (» ēphalak). 312
ēphal-ēphalak « très lointain » sur le fp., donné comme ēphal ēphalak en p. 247. fp. Êru « Dieu » (< ?IR « unique, seul ») dans Êru-bênî, Êruhîn, ēruhīnim, ēruvō ; = q. EruEru). Également Ēru. 387 §1, 432
Eru « Dieu » dans Eru-bēnī, Eruhil, Eruhîn, eruvō ; = q. EruÊru). 341, 357, 387 §1
Êru-bênî « serviteurs de Dieu », les Puissances (« Eru-bênî). 387 §1
Eru-bēnī « serviteurs de Dieu », les Puissances ; également Eru-bênîÊru-bênî). 341, 357, 387 §1
Eruhil « les enfants de Dieu », les Númenóréens ; peut-être une forme eldarine. (» Êru-bênî). 341
Eruhîn « enfants de Dieu », les Númenóréens (» Êruhîn). [Cf. q. híni « enfants » dans Eruhíni « Enfants d’Eru » S, 322 ; s. hîn « enfants » dans Eruchín « *enfants de Dieu » LB, 354] 358, 387 §1
Êruhîn « enfants de Dieu », les Númenóréens (« Eruhîn). 387 §1
eruhīn « Enfants de Dieu », les Númenóréens (» ēruhīnim). 311
ēruhīnim « Enfants de Dieu », les Númenóréens ; suj. de Êruhîneruhīn). fp., 247, 248 ēruvō « d’Eru, [Eru]-de », « le nom sacré Ēru avec un élément suffixé signifiant “de” » ; cf. la postposition ō. (« eruvō). fp., 247, 249
eruvō « d’Eru », génitif de Eru ; cf. la flexion génitive sing. ō. (« ēruvō). 311
[Eshir dimzor] Dans le texte A, nom alternatif pour la grande cascade de Menelkemen. Dans le texte final cela devint Öshül-küllösh « Eau Tombante », la cascade sur Ellor Eshúrizel. Voir Eshil külö, Öshül-külö. 218 n. 48
[Eshil külö] Dans le texte A, nom alternatif de la grande cascade de MenelkemenEshil külü). Dans le texte final cela devint Öshül-küllösh « Eau Tombante », la cascade sur Ellor Eshúrizel. Voir Eshil dimzor, Öshül-külö. 218 n. 48
[Eshil külü] Corrigé en Eshil külö, q.v. 218 n. 48
[Eshúrizel] Un titre « signifiant de manière intraduisible quelque mélange ou combinaison de couleurs », dans Ellor Eshúrizel. 198, 200
ezendi « droit » (» izindi). 312

G

gimil « étoiles, les étoiles du ciel, toutes les étoiles visibles », nom pl. collectif avec une forme sing., dans Gimilkhâd, Gimilnitīr, Gimilzagar, Gimilzōr < GIMIL. Décliné comme khibil (q.v.), mais sans duel ni pl.. Le sing. est gimli ou igmil, q.v. [Cf. GIL « briller (blanc ou pâle), > nold. gîl « étoile », q. ilma « lumière des étoiles » LRW, 358]. 427, 428, 431
Gimilkhâd « *Étoile- ? », fils cadet de Gimilzôr. Selon les Etymologies, en noldorin la base SYAD « couper au travers, fendre » (d’où le q. hyando « couperet ») fut « perdue en raison d’une fusion avec KHAD », la dernière base n’est pas définie ou donnée ailleurs mais est peut-être liée à l’ad. -khâd. UT, 223
Gimilnitīr « Illuminatrice-d’étoiles, enflammeuse de toutes les étoiles du ciel » < gimil + †nitīr ; = sind. Gilthoniel. 428
Gimilzagar « *Épée des Étoiles du Ciel », second fils de Tar-Calmacil, < gimil + †zagar. Cp. q. Elemmakil « *Étoile-épée », Elfe de Gondolin UT, 45. UT, 227
Gimilzôr « *Pluie d’Étoiles », nom d’Elros (« Étoile-écume ») premier roi de Númenor, < gimil + †zôr. Également Gimilzōr. 380 §20, 433 n. 6
Gimlad « Vers les étoiles », un nom de Númenor, < gimli + ad ; = q. Elenna. 378 §12
gimli « étoile, une étoile (particulière) » dans Gimlad, gimlu-nitīr ; sing. dérivé du pl. collectif gimil « toutes les étoiles », q.v.. Pour les déclinaisons voir 431. Cf. aussi le pl. particulier gimlî. 427, 428, 431
gimlî « les étoiles, plusieurs étoiles, quelques étoiles », pl. particulier du sing. gimli « étoile » ; également gimlī. Cp. le pl. collectif gimil « toutes les étoiles ». 427, 428, 431
gimlu « étoile, une étoile (particulière) », obj. de gimli, dans gimlu-nitīr. 428, 431
gimlu-nitīr « illuminatrice d’une étoile (particulière) » < gimlu + nitīr. Cp. Gimilnitīr. 428
Gormok Nom de Ramer pour la planète Mars, nommée « rouge ». Dans le texte A, le nom de Ramer pour Mars est l’elfique Karan « rouge », probablement parent de Gorm-. La fin -ok semble être une terminaison masculine ; pour o et k comme voyelle et consonne masculines cf. 427. Voir aussi Zingil. 205
[Gyönyörü] Un monde vu par Ramer (→ Emberü). 214 n. 28, 215 n. 33, 217—218 n. 48
[Gyürüchill] Nom de Ramer pour la planète Saturne (→ ShomorúEneköl). 221 n. 60

H

hazad « sept ». fp., 247
hazid « sept ». 427, 428
hi- « elle », suffixe pronominal fém., dans hi-Akallabēth, hikalba, hikallaba [Cf. q.(?) s̆̆ī « elle » ; nold. he « elle » pl. hîn LRW, 385]. fp., 247
hi-Akallabēth « Elle-qui-s’est-effondrée » ; aussi hiAkallabēth (< akallabēth). fp., 247
hikalba « elle tomba » (← hikallaba). fp., 312
hikallaba « elle s’effondra » (← akallabi). 247, 312
hil « *héritier, suivant, fils ou fille », ou comme pl. « enfants », dans Ar-Zimrahil, Eruhil, Imrahil. [Cf. KHIL « suivre » > q. Hildi « suivants, hommes mortels » LRW, 364 ou « fils » 401, s. -chíl dans Eluchíl « Héritier d’Elu (Thingol) » S, 327]
hin « *enfant » dans Azrabêlôhin.
hîn « enfants », pl. de †hin, dans Eruhîn, Êruhîn.
hu- « il », préfixe pronominal masc. (< HU), dans hunekkū. Également u-, q.v. [Cf. q.(?) s̆̆ū « il » ; nold. ho « il » pl. huin LRW, 385]. 433—434 n. 7
hunekkū « il-vint » (avec le préfixe pronominal hu- « il ») ; cf. NAKH « venir, approcher » (→ unekkū). 311
huznat « oreilles, les deux oreilles (d’une personne) », suj. duel de huzun. 428, 430
huzun « oreille » ; pour les déclinaisons voir 430, 435 n. 15. 428, 430, 435 n. 15

I

Affixe employé en position finale pour marquer le genre (sexe) féminin, tel urgī « ours femelle, ourse » [Cf. le suffixe fém. q. -i dans tári « reine » LRW, 386, heri « dame » LRW, 364]. 435 n. 13
Suffixe pl., < -yī original [Cf. q. parlé pl. -i, q. classique –ī]. 429
Îbal « ? », fils d’Ulbar, homme de Númenor. UT, 194
īdō « maintenant » ou « hélas ! maintenant »
īdōn « hélas ! désormais est, est désormais, désormais (est) », suj. de īdō. 247, 312
igmil « objet en forme d’étoile », moins souvent « étoile » ; sing. formé à partir du pl. collectif gimil. Cf. pl. particulier igmîl. 427
igmîl « étoiles, plusieurs étoiles, quelques étoiles », pl. particulier de igmil. 427
-im Suffixe suj. pl. dans les noms masc., fém. et com.. 430
Imra « ? » dans Imrahil, Imrazôr.
Imrahil « ?-fils », prince de Dol Amroth au temps de la Guerre de l’Anneau. Les noms des Seigneurs de Dol Amroth – Galador, Angelimar, Adrahil – semblent être elfiques de forme, mais Imrahil contient le même élément initial que l’ad. Imrazôr ; peut-être qu’Imrahil était sensé signifier « *Héritier d’Imrazôr ». UT, 246, 248 ; LotR, vol. III, 22, 43
Imrazôr « ?-écume », surnommé « le Númenóréen », père de Galador premier seigneur de Dol Amroth. UT, 248
-in Suffixe suj. sing. dans les noms féminins. 430, 436
Indilzar « *Pluie d’Étoiles », nom d’Elros, premier roi de Númenor ; remplacé par Gimilzôr. 363
inzil « fleur » dans Ar-Inziladûn, Inzilbêth, Rothinzil.
Inzilbêth « Fleur-? », épouse de Gimilzôr. L’élément final pourrait être bēth « expression, parole, mot ; diseur », bien que le sens voulu soit obscur. UT, 223
iri- Un radical signifiant « amour, dévotion » (» bel-) [Cf. q. íre « désir », írima « charmant, désirable » LRW, 361]. 305
Ishtar « *cristaux » dans Telek-Ishtar. 222 n. 67
izindi « rectiligne » (« ezendi). Également définit comme « droit » (avec un doute) sur fp. [Cf. ISI > iswa, isqa « sage » LT2, 339 ; IS > q. istima « qui a de la connaissance, sage, érudit » LRW, 361] fp., 247
izindu Forme obj. de l’adj. izindi « rectiligne, droit », employé substantiellement comme « vérité » dans le mot composé izindu-bēth « qui-dit-la-vérité, prophète ». 427
izindu-bēth « qui-dit-la-vérité, prophète », < izindu + bēth. 427
izrai « amoureux, bien-aimé » ; forme ancienne (également izray) > izrē (q.v.) avec la monophtongaison de ai > ē. 424
izray voir izrai. 424
izrê pl. norm. de izrē « amoureux, bien-aimé », < izrêi < izrēyī < izrai + . Le tableau des déclinaisons donne les formes pl. norm. izrē, izrēnī (cf. 438). 424
izrē « amoureux, bien-aimé », < ZIR « aimer, désirer ». Pour la déclinaison voir 438.
izrêi voir izrê. 424
izrēyī voir izrê. 424

K

kadar « cité » dans kadar-lāi [Cf. KAT « façonner » > nold. cadwor, cadwar « bien fait », echedi (*et-kat) « façon » LRW, 363]. 435 n. 14
kadar-lāi « peuple de la cité ». 435 n. 14
Kadō « et ainsi ». fp., 247, 311
kaiw- « ? », forme produite par affermissement (infixation en A) de la base KIW, engendrant kēw, kêu. 424
kalab « s’effondra », cité comme un exemple de la classe des verbes triconsonnantiques ;< KALAB « tomber » [Cf. TALÁT « incliner, pencher, renverser » > Atalante LRW, 390 ; KEL « aller, courir », KYEL « se terminer, arriver à la fin », LRW, 363]. 439
kali « femme » [Cf. l’occidentalien kali « agréable, gai » LotR, vol. III:, 414]. 434 n. 11
kallaba « tomba » < KALAB. 429
kamāt « terre » (→ dāira) [Cf. KEM « sol, terre » > q. kén LRW, 363 ; q. kemen « la terre comme une sol plat par opposition à menel, les cieux » S, 360]. 311
kan « tenir », cité comme un exemple de la classe des verbes biconsonnantiques. 439
karab « cheval » (des deux sexes), pl. norm. karīb ; < KARAB. Voir karbū, karbī. 434 n. 11
karbī « jument », forme fém. < com. karab « cheval ». 434 n. 11
karbū « étalon », forme masc. < com. karab « cheval ». 434 n. 11, 435 n. 13
karbīb pl. norm. de karab « cheval ». 434 n. 11
kātha « tout » ; également katha, q.v. 247
katha « tout », pl. kathī. Également kātha. fp.
kathī « tous », pl. de katha. 312
kathuphazgān « un Conquérant », suj. sing. kathuphazgānun. 429
kathuphaz-gānun « le Conquérant », suj. sing. de kathuphazgān. 429
kauy- « ? », forme produite par affermissement (infixation en A) de la bas KUY, engendrant kōy, kôi. 424
kêu « ? » < kaiw-, q.v. 424
kēw « ? » < kaiw-, q.v. 424
khâu « corbeau » < *khāw ; pl. khāwī(m). Voir khō [Cf. q. karko < KARKA « corbeau » LRW, 362]. 426
*khāw Ancienne forme > khâu « corbeau ». 426
Kherū « *Seigneur », un nom de Morgoth (→ Arûn). [Cf. q. heru, nold. anc. khéro « maître » < KHER « diriger, gouverner, posséder » LRW, 364]. 376 §1
khibil « source » ; pour les déclinaisons voir 430 [Peut-être un emprunt basé sur une mauvaise interprétation du khuzdul Kibil-nâla, nom de la rivière Silverlode ou de ses sources, dans lequel Kibil (sensé être apparenté au q. telep- « argent ») signifie en fait « argent » et non « source » (TI, 174) ; également cf. KEL « aller, courir (particulièrement pour l’eau) » LRW, 363 et le q. kapalinda « source d’eau » < KAPA « sauter, jaillir » LT1, 257]. 430
khō « corbeau » < *khăw ; pl. khôi (voir khăwī) ; Cf. khâu. [Cf. q. korko < KORKA « corbeau » LRW, 362]. 426
khôi « corbeaux » (historiquement khăwī), sing. khō. 426
kitabdahē « ? » dans Bā kitabdahē ! « *Ne me touche pas ! » ; voir . 250
kôi « ? » ; voir kauy-. 424
kōlab, kōlib, kōlub « ? », variantes < KULUB « racines », q.v. 425
kōy « ? » ; voir kauy-. 424
kulāb, kulabba, kullabi, kullabu, kulamba, kulbā, kulbē, kulbī « ? », variantes < KULUB « racines », q.v. 425
kulbī « racines (un nombre défini de racines de plantes) », nom pl. particulier dérivé du pl. collectif avec la forme sing. kulub « racines, végétaux comestibles qui sont des racines et non des fruits » ; < KULUB. 431
kulbō, kulbū, kulēb, kulīb, kulibba, kulibbi, kulibbu, kulimba, kullāb, kullab, kullēb, kullīb, kullib, kullōb, kullūb, kullub, kulōb, kulūb « ? », variantes < KULUB « racines », q.v. 425
kulub « racines, végétaux comestibles qui sont des racines et non des fruits », nom pl. collectif avec forme sing., < KULUB. Cf. pl. particulier kulbī « racines (un nombre défini de racines de plantes) ». 431
kulubba, kulubbi, kulumba « ? », variantes < KULUB « racines », q.v. 425

L

lāi « peuple » dans kadar-lāi [Cf. q. lie « peuple » LRW, 369]. 435 n. 14
lōkhī « tordu » (← rōkī-nam) [Cf. la racine lok- « tordre, faire une boucle » S, 361]. fp., 247
lōmi « nuit, belle nuit, nuit étoilée » (« sans connotation d’obscurité ou de peur »), un « emprunt avallonien » de « lóme (radical lómi-) » [Cf. q. lóme « nuit, crépuscule » LRW, 354—355]. 414

M

« avec », une postposition, dans sāi-bēth-mā « avec le consentement ». Cf. la flexion instrumentale -ma dans l’ancienne grammaire [Cf. q. -me dans lenéme « avec (l’)autorisation, par (l’)autorisation » SD, 246, 310 ; sinome « en ce lieu » LotR, vol. III, 245—246]. 429
-ma terminaison du cas sing. instrumental dans l’ancienne version de la grammaire (également -mā), dans bāruma, sōbēthumā « accord-avec » ; pl. -main. À l’origine une postposition agglutinée signifiant « avec ». Voir . 438
-main pl. de l’instrumental -ma « avec » dans bārumain. 438
*manau « esprit » ; forme plus ancienne (également manau, *manaw-, manaw) > manō avec la monophtongaison de au > ō. Voir mānō. 424
manaw Également *manaw- ; voir *manau. 424
Manawē « *Saint Esprit », probablement < manaw, ancienne forme de manō « esprit » ; = q. Manwë. Manwë est également nommé Amân, q.v. [Cf. MAN « esprit saint (de quelqu’un qui n’est pas né ou qui est passé par la mort) » > q. manu « esprit défunt », Manwe LRW, 371 ; de même, cf. racine mān- « bon, béni, non souillé » S, 361 et la définition de Manwë comme « Être Béni » L, 283] 341
mānō « esprit » ; pour les déclinaisons voir 438. La forme manō, pl. norm. manôi avec un a court apparaît [Cf. q. manu « esprit défunt » LRW, 371]. 424, 438
manō « esprit » ; voir mānō. 424
manôi pl. norm. de manō « esprit », < manōyi < manau + yi. Voir mānō. 424
manōyi Voir manôi. 424
Mârim Nom de Ramer pour « Elfes » (→ Albarim). Voir En-keladim. 221 n. 64
Mēlekō « Tyran », i.e. Melkor « Celui qui s’élève en Puissance » S:, 31 ; plus tard Melko < MIL-IK, d’où également le q. maile « convoitise », milka « cupide » LRW, 373]. 398—399, 401—404, 411 n. 5
men « sur », une postposition, dans avalōi-men [Cf. q. men « endroit, lieu » LRW, 372].
Menel « les cieux, le Ciel » dans Menel-Tûbal, Menel-tūbel, Menel-tūbil, Meneltyūlā ; = q. menel. 305
Menel-Tûbal « *le Pilier du Ciel » (→ Menil-Tûbal). 363, 365, 383 §27, 388 §20
Menel-tūbel « *le Pilier du Ciel » (→ Menel-tūbil). 302, 353, 375
Menel-tūbil « *le Pilier du Ciel » (→ Menel-Târik). 302, 305
Meneltyūlā « *le Pilier du Ciel » ; = q. Meneltyúla. (→ Menel-tūbel) [Cf. TYUL « se tenir (droit) » > q. tyulma « mât » LRW, 395]. 346
menil « *Ciel » dans Menil-Tûbal. 371, 383 §27, 388 §20
Menil-Tûbal « *le Pilier du Ciel » (→ Minul-Târik). 371, 383 §27, 388 §20
mīk « petit garçon » < MIYI « petit » + masc. -k. 427
minal « ciel » dans minal-tārik, Minal-zidar, obj. minul dans Minul-Tārik ; = q. menel. Voir menel, menil, minil. 218 N. 48, 414, 429
minal-tārik « pilier céleste, sc. un pilier dans le ciel ou fait de nuages ». 429
Minal-zidar « Équilibre dans le Ciel », une planète observée par Ramer. 199, 200, 218 n. 48
minil « ciel, les cieux » < MINIL ; = q. menel. 241
minul « ciel » dans Minul-Tārik, obj. de minal. 241, 249, 429
Minul-Tārik « Pilier du Ciel » ; = q. Menelmin, Menelminda, Menelmindo, Meneltyúla. Également Minul-Târik. 241, 249, 429, 388 §20, 392 §49—50
mirim « *cristaux » dans Tekel-Mirim, apparemment suj. pl. du nom †mir « cristal » [Cf. q. míre « joyau, chose précieuse, trésor » LRW, 373]. 207
mīth « bébé fille, fillette, petite fille » < MIYI « petit » + affixe fém. -th. Pour les déclinaisons voir 438. Cf. mīk. 427, 437, 438
miyāt « (enfants) jumeaux » < MIYI « petit ». 427
Mulkêr « Seigneur des Ténèbres », un nom de Morgoth. Pour le deuxième élément cf. Kherū « *Seigneur ». 358

N

’n « de » dans ’nabâr, ’nAdūn, etc. Forme élidée du préfixe génitif/adjectival an. -n suffixe suj. sing. dans les noms communs ; également -an. Comparer le suj. masc. sing -un, fém. -in [Cf. les noms q. sujets marqués par ­-n, e.g. vea « mer » dans vean falastanéro « la mer était forte avec du ressac » MC, 221]. 430
’nabâr « du don » dans Zen’nabâr.
’nAdūn « de l’Ouest ». 251
’nAdūnāi « des Anaduniens ». 429
nai « pourrait », peut-être un auxiliaire indiquant le mode subjonctif. (→ du-) [Cf. q. nai « que cela soit, qu’il en soit ainsi » RGEO, 60]. 311
nālō « ténèbres », suj. sing. du terme non répertorié *nālu, dans Agannālō. fp., 247
’nAmān « d’Aman » (i.e. Manwë). 435 n. 14
’namân « d’Aman » (i.e. Manwë), dans Zen’namân.
’nAnadūnē « d’Anadune ». 428
nardū « soldat » ; peut-être apparenté à naru « homme (mâle) ». Pour les déclinaisons voir 438.
Narīka « les Aigles ». 251
naru « homme (mâle) », sensé être « surtout archaïque » ; peut-être apparenté à nardū « soldat ». Pour les déclinaisons voir 437 [Cf. nér « homme » LRW, 375]. 434 n. 11, 437 ’nBāri « des Seigneurs ». 251
nēnu « sur nous » dans AF2 (← nēnum ; → nēnud) ; ? < † « nous » + postpos. †nu « sur » [Cf. q. no « sur » MC, 214]. 312
nēnud « sur nous » dans AF3 («nēnu) ; ? < † « nous » + postpos. †nu « sur » + ad « à, vers » [Cf. les prépositions fléchies en q., e.g. mi « dans » > mir et minna « dans, en » LRW, 373]. fp., 247
nēnum « sur-nous » dans AF1 (→ nēnu) ; ? < † « nous » + postpos. †nu « sur » + †-m (= men « sur »). 312
[Nil] « Lune » ; forme issue de Nīlu dans une « langue plus récente ». Cf. 415 : « Car la véritable langue de tous les jours des [Exilés] Númenóréens semble en fait avoir changé et diverger rapidement sur les côtes occidentales. De ces formes changées et divergentes nous n’avons seulement que quelques échos… » Cf. également Njūl, Uir, Yr. 306
nīlō « lune », suj. sing. de nīlū (q.v.) dans ūriyat nīlō « (le) soleil et (la) lune ». 426, 428, 431
Nīlū « L’Homme dans la Lune », forme masc. du neut. nīlu. 241, 426
nīlu « lune » ; pour les déclinaisons voir 431. Également Nīlu « la Lune ». 306, 431
Nimīr « Elfes, les Brillants », pl. de nimir. Également Nimîr. (← Nimrî) [Cf. q. níve « pâle » MC, 213—214, nold. nimred « pâleur » LRW, 378] 414, 388 §5
nimir « Elfe ». Pour les déclinaisons voir 436.
Nimrî « les Brillants » ; nom donné aux Elfes « car ils étaient très beaux à voir, et beaux étaient les ouvrages de leurs langues et de leurs mains. » (358) (→ Nimîr). 358, 388 §1
Nimriyē « la langue nimrienne », i.e. le quenya ou « avallonien ». 414
Nimroth Dans la phrase « les tours de Nimroth » ; le premier élément Nimr- est probablement = Nimrî « Elfes » (→ Nimrûn). 364, 381 §23
nimru- « Elfe », obj. de nimir, dans an-nimruzīr, Nimruzân, Nimruzīr. 436
Nimrûn Dans la phrase « les tours de Nimrûn » ; le premier élément Nimr- est probablement = Nimrî « Elfes ». (← Nimroth). 381 §23
Nimruzân « *Elfe-ami ». Fils de Arbazân ; = q. Elendil (→ Nimruzîr). 365, 389 §26
Nimruzīr « Elfe-ami », dans an-nimruzīr ; = q. Elendil. Également Nimruzîr. 247, 250, 290 n. 60, 389 §26
nīph « imbécile » ; cf. nūph. 426, 437
nithil « fille » ; pour les déclinaisons voir 436 [Cf. NETH « jeune » > q. nessa « jeune », nom de la déesse Nessa ; nold. nîth « jeunesse » LRW, 376—377]. 427, 436
nithli Obj. de nithil « fille » dans les « textes plus anciens, mais pré-exiliens », comme opposé à l’obj. nithul- ou nithlu- dans la langue plus ancienne. 432
nithlu Obj. de nithil « fille » ; cp. l’obj. nithul- (nithlu-) sur le tableau de déclinaisons p. 436. 432
nitīr « illuminatrice » dans Gimilnitīr, gimlunitīr. 428
[Njūl] « Lune » ; forme descendant de Nīlu dans une « langue plus récente ». Voir aussi Nil, Uir, Yr. 306
nūlō « ombre », suj. de nūlu dans agannūlō. 312
nūlu « l’obscurité, ombre » (avec un sens mauvais)) ; suj. nūlō dans agannūlō [Cf. q. nulla « noir, obscur, sombre » LRW, 376]. 306
Nūmenōr Adaptation du q. Númenor. 343
Nūmenōrē « Ouistrenesse », adaptation du q. Númenórë. 343
nūph « imbécile » ; pour les déclinaisons voir 438. Voir aussi nīph. 437, 438
nuphār « parent » ; duel nuphrāt [Cf. NŌ, ONO « engendrer » LRW, 378]. 434 n. 11
nuphrāt « père et mère » comme une paire, duel de nuphār « parent ». 434 n. 11

O

ō « de » ; une postposition, comme dans ēruvō « d’Eru » [Cf. q. ho, nold. o « de » LRW, 360]. 429
ō Flexion génitive sing. (dans l’ancienne version de la grammaire) ; pl. ōm [Cf. le gén. sing. du q. parlé -o, q. classique ] 438
ōm Flexion génitive pl. (dans l’ancienne version de la grammaire) ; sing. ō [Cf. la flexion gén. pl. q. -on ; « ancien partitif » q. -on < + pl. m LRW, 360]. 438
[Öshül-küllösh] « Eau Tombante », une grande cascade sur Ellor Eshúrizel (← Öshul-külo). Voir Dalud dimran, Eshil dimzor, Eshil külö. 199, 200
[Öshül-külö] « *Eau Tombante » ; dans le texte B le nom de la grande cascade sur Emberü (→ sur Ellor Eshúrizel). Corrigé en Öshül-küllösh dans le texte final. Voir Dalud dimran, Eshil dimzor, Eshil külö. 48

P

« main » (pl. pâi) < *paʒa < PAƷ. Également . 416, 426
*paʒa « main », ancienne forme > . 426
pâi Pl. de « main ». 426
pharaz[1] « le large » (→ azar « mer »). 305
pharaz[2] « or » dans Ar-Pharazôn. 426 ; LotR, vol. III, 392
Pharazīr « *Mer-amoureux », < pharaz[1] « le large » + radical iri- « amour, dévotion » ; = q. Ëarendil. Corrigé en Azrubēl < azar « mer » et le radical bel-. 305
phazān « prince » ; pour les déclinaisons voir 437.
phel « *femme » dans Ar-Zimraphel, = q. -(i)el.
phurrusim « s’écouler » (← phurusam ; → phursā). 311
phursā « (se) déverser » dans du-phursā (← phurrusim). fp., 247
phurusam « s’écouler » (→ phurrusim). 311
pūh « souffle » ; pour les déclinaisons voir 431—432. [Cf. q. pustane « soufflant » MC, 213] 426, 431—432

R

raba « chien » ; pour les déclinaisons voir 437. 434 n. 11, 437, 438
rabau « chien (mâle) », forme plus ancienne de rabō, q.v. 438
rabē « chienne » < com. raba « chien » + fém. i). 437 n. 11, 438
rabī pl. de raba « chien ». 437, 438
rabō « chien (mâle) » < rabau plus ancien (com. raba + masc. u). 434 n. 11, 438
rakkhatū « brisèrent en morceaux » (→ urahhataurathayurahtam) [Cf. q. sakkante « déchira » 246, 310 ; rak- « briser » MC, 223]. 311, 312
rōkī-nam « tordues-sont » (→ lokhī). [Cf. q. raika « courbé, tordu, faux » LRW, 383] 312
rôth « écume » dans Rôthinzil. [Cf. ROS1 « distiller, goutter » > nold. rhoss « pluie » dans Celebros « Pluie d’Argent, Écume d’Argent » LRW, 384]
Rôthinzil « Fleur de l’Écume », navire d’Azrabêl (Ëarendil) ; = q. Vingilótë. Aussi nommé Vingalōtē, Wingalōtē, q.v. 360
rūkh « cris ». 426

S

-s terminaison du cas datif sing. (dans l’ancienne version de la grammaire) dans ugrus ; pl. -sim. Voir l’alternative -se. [Cf. le datif q. -r dans yar « auquel » MC, 215, loc. sing. court -s dans ciryas, lasses dans le tableau de déclinaisons de Plotz, VT no 6, p. 14]. 438
sāi-bēth « accord » (prob. < bēth « parole, mot »), dans sāi-bēth-mā. fp., 247
sāi-bēth-mā « avec (l’)accord » (← sōbēthumā). Cf. la postpos. -mā. fp. sabda « ? », forme parlée de Sapda (< SAPAD). 421
*saphdān « homme-sage, magicien » ancienne forme > saphtān, prononcé safþān (< SAPHAD « comprendre »). 421
sapthān « homme-sage, magicien » (< *saphdān < SAPHAD « comprendre »), prononcé safþān. 421
satta « deux » [Cf. q. atta « deux » LRW, 349]
-se Forme alternative du dat. -s dans l’ancienne version de la grammaire. 438
[Shomorú] Nom de Ramer pour la planète Saturne (← Gyürüchill). Remplacé par Eneköl. 221 n. 60
si « sur » dans avalōi-si « Puissances sur » dans AF1 ; une postposition ou bien une terminaison du cas dat. pl. (voir le dat. sing. -s, -se, pl. -sim) [Cf. q. loc. sing. -sse « à, sur, dans » dans lúmesse « sur l’heure » RS, 324, le loc. pl. court -is dans ciryais, lassis dans le tableau de déclinaisons de Plotz, VT no 6, p. 14].
-sim pl. du dat. -s, -se dans l’ancienne version de la grammaire. 438
sōbēth « accord » (prob. < bēth « parole, mot »), dans sōbēthumā (→ †sāi-bēth).
sōbēthumā « accord-avec », flexion instrumentale de †sōbēth (→ sāi-bēth-mā). 311
sūla « trompe », emprunté < q. hyóla < « nimrien » hyōlā. 419
sulum « mât », emprunté < q. tyulma < « nimrien » kyulumā. 419

T

tāidō « ainsi (jadis), autrefois ». Cf. īdō « maintenant » [Cf. TA « cela », racine démonstrative LRW, 389]. fp., 247
tamar « forgeron » ; pour les déclinaisons voir 436 [Cf. q. Tamar, un nom d’Aulë dans les Contes Perdus < TAMA « fondre, forger » LT1, 250]. 436
tārik « pilier » dans minal-tārik, Minul-tārik, Minul-Tārik [Cf. q. tára « élevé » LRW, 389, tarma « pilier » S, 364]. 241, 249, 429
tārikat « deux piliers », duel norm. de tārik. 430
[Tarkalion] = q. Tar-Calion. 346
Tekel « *terre » dans Tekel-Ishtar, Tekel-Mirim. 207, 222 n. 67
Tekel-Ishtar « *terre des cristaux », dans le texte A nom du monde vu par Ramer, corrigé en Tekel-Mirim. 207, 222 n. 67
Tekel-Mirim « *terre des cristaux », monde vu par Ramer (← Tekel-Ishtar). Voir †mirim. 207, 222 n. 67
-th affixe « souvent rencontré dans les féminins », comme mīth « petite fille » < MIYI « petit ». 427
thânê « terre » dans Amatthânê.
thāni « royaume, terre » dans Amān-thāni, Amāt-thāni, Amātthāni, Amatthâni. Aussi THĀNI, thâni. 420, 435 n. 14
thôn « *multitude, grand nombre » dans Ar-Zimrathôn ; = q. hosta.
thôr « *seigneur » dans Ar-Sakalthôr ; = q. -(i)on.
tûbal « *pilier » dans Menel-Tûbal, Menil-Tûbal [Cf. nold. tobo « couvrir, recouvrir », tobas « toîture » LRW, 302]. 363, 371
tūbel « *pilier » dans Menel-tūbel. 302
tūbil « *pilier » dans Menel-tūbil. 302, 305

U

u- « il » (< 3U ou ?U), dans ukallaba, unekkū, urahhta, urahta, usaphda, usaptha. Cf. hu-. 421, 433—434 n. 7
Affixe employé en position finale pour marquer le genre (sexe) masculin, comme dans karbū « étalon » < karab « cheval » [Cf. le suffixe q. masc. -u comme dans heru « maître » vs. heri « dame » LRW, 364]. 435 n. 13
udūbanim « tomba » (→ dubbudam) [Cf. DUB « s’allonger, s’étendre lourdement, s’étendre de manière oppressante (en parlant de nuages) » LRW, 355]. 311, 312
ugru « ténèbres, ombre » (dans un sens mauvais), dans ugru-dalad, ugrudā-, ugrus. fp., 247, 306
ugrudā- « assombrir », cité comme un exemple de verbe dérivatif ; < ugru « ténèbres, ombre ». 439
ugru-dalad « ténèbres derrière, ténèbres sous », < ugru + la postposition dalad. fp., 247
ugrus « horreur, ténèbres », datif sing. de ugru suivant la préposition dalad « sous ». 311
[Uir] « Soleil », forme issue de Ūri dans une « langue plus récente ». Voir Nil, Njūl, Yr. 306
ukallaba « tomba » (avec le préfixe pronom. u- « il »), < KALAB « tomber ». 429
uklōb, uklūb, uklumba « ? », variantes < KULUB « racines », q.v. 425
-un Suffixe suj. sing. dans les noms masc. 430, 436
unakkha « il-vint » (avec le préfixe pronom. u- « il »), < NAKH « venir, approcher » (← yaddaunekkūhunekkū). fp., 247, 312
unekkū « il-vint » (avec le préfixe pronom. u- « il ») ; cf. NAKH « venir, approcher » (← hunekkū ; → unakkha). 311, 312
urahhta « brisèrent en morceaux » (avec le préfixe pronom. u- « il »). (← rakkhatū ; → urahta). 312
urahta « brisèrent en morceaux » (avec le préfixe pronom. u- « il ») (← urahhta ; → yurahtam). 312
ūrē « soleil » ; voir Ūrī. 426
urgī « ourse », < urug « ours » + suffixe fém. . 435 n. 13
Ūrī « La Dame du Soleil », forme fém. personnalisée du neut. ūrē « soleil ». Voir Ūri [Cf. q. Ûr, Úri, Úrinki, Urwen « le Soleil » LT1, 271 ; UR « être chaud » > Úrin « l’Ardent », nom du Soleil. LRW, 453]. 426
Ūri « Soleil ». Voir Ūrī. 306
Urīd « montagnes » [Cf. ÓROT « élévation, montagne » > nold. orod « montagne » LRW, 379]. 251
ūrinīl(uw)at « le soleil et la lune », duel du mot composé de Ūrī « Soleil » + Nīlū « Lune ». Voir ūriyat, nīlō. 428
ūriyat « le soleil et la lune », véritable duel de Ūrī « Soleil » uniquement, avec Nīlū « Lune » sous-entendu ; cf. ūrinīl(uw)at. 428
urug « ours ». 426
uruk « orc, gobelin » ; pour les déclinaisons voir p. 436 [Cf. ÓROK > q. orko « gobelin », dor. urch, dan. urc LRW, 379]. 436
usaphda « il comprit » (avec le préfixe pronom. u- « il »), < SAPHAD « comprendre ». Forme remodelée de usaphta. Cf. *saphdān. 421
usaphta « il comprit » avec le préfixe pronom. u- « il »), < SAPHAD « comprendre ». Fréquemment remanié en usaphda. Cf. sapthān < *saphdān. 421

V

Vingelōtē « la Fleur d’écume », navire d’Ëarendil ; adaptation du q. Vingelot, Vingilótë (← Wingelōtē). 356 n. 1

W

Wingelōtē « la Fleur d’écume », navire d’Ëarendil ; adaptation du q. Wingilótë (→ Vingelōtē). 342, 356 n. 1

Y

ya- « *ils » (avec un sujet neut.) dans yakalubim, yanākhim.
yadda « *allait » dans AF2 (← unakkha ; → unakkha). 312
yadda « *allait » dans AF2 (← ayadda). 312
yakalubim « [elles] se penchèrent par-dessus », « *[elles] s’effondrèrent » (avec le préfixe pronom. †ya- « ils, elles »), < KALAB « tomber ». 251
yanākhim « [ils] sont à portée de main », « *[ils] arrivent » (avec le préfixe pronom. †ya- « ils »), < NAKH « venir, approcher ». 251
-yī Forme originale de la flexion pl. (également , yi, ȲI) comme dans izrēyī, manōyi [Cf. le suffixe pl. du q. pr. comme dans *bal-ī « Valar » LRW, 350]. 424, 429
« don » dans Yōzāgan.
Yōzāgan « Don-terre, la Terre du Don », < † + zāyan. Également Yôzâyan (← Abarzâyân). fp., 241, 247, 388 §12
[Ȳr] « Soleil », forme issue de Ūri dans une « langue plus récente ». Voir Nil, Njūl, Uir. 306
yu- « ils » dans yurahtam.
Yurahtam « ils déchirèrent, brisèrent ». fp., 247

Z

zabathān « humilié ». fp., 247, 311
zadan « maison » ; pour les déclinaisons voir p. 430, p. 435 n. 15. 430
zadnat duel norm. de zadan « maison ». 430, 431
zagar « *épée » dans Ar-Belzagar, Gimilzagar. Probablement apparenté au verbe azgarā- « faire la guerre ».
zāin « terres » (< *zāyīn, pl. de zāyan), dans azra-zāin. Également zâin. 423, 429, 435 n. 14
zâir « désir ardent » < ZIR « aimer, désirer ». 423
zāira « (le) désir, (le) désir (est) », suj. de zâir « désir ardent ». Voir zaira. fp., 247
zaira « ? », < ZIR « aimer, désirer » ; probablement une erreur pour zāira, puisque dans la grammaire finale ai > ē et zaira aurait > *zēra. 423
Zamîn « ? », une vieille femme au service d’Erendis. UT, 194
zân « amoureux, ami » dans Arbazân, Nimruzân.
zāyan « terre » dans Arbarzâyan, Yōzāyan. Également zâyan ; pl. zâin. Voir †zen. 423
*zāyīn « terres », ancienne forme de zâin, pl. de zāyan « terre ». 423
« à » [Cf. flexion locative q. -sse « à, sur, dans »]. 429
zen « terre, royaume » dans Zen’nabâr, Zenn’abâr, Zen’namân. Probablement apparenté à zâyan.
Zen’nâbar « la Terre du Don » < †zen + ’n + †abâr (← Zenn’abâr ; → Abarzâyan). 378 §12, 385 §47
Zenn’âbar « la Terre du Don » < †zen + ’n + †abâr (← Amatthânê ; → Zenn’abâr). 378 §12
Zen’namân « Terre d’Amân » (i.e. de Manwë), le Royaume Béni ; < †zen + ’n + Amân. 380 §16, 385 §47
zidar « équilibre » dans Minal-zidar. 199, 200, 218 n. 48
zigūr « magicien », pour les déclinaisons voir 437. Étant donné son emploi comme nom de Sauron (cf. Zigūr), ce mot a probablement un sens mauvais ; cela contraste avec sapthān « magicien » lit. « *celui qui comprend » < SAPHAD « comprendre ». 437
Zigūr « Magicien », nom de Sauron. Également Zigûr. En tant que nom commun, voir zigūr. 17, 250, 257—258, 345, 353, 363
Zigūrun « Magicien », suj. de Zigūr, nom de Sauron. fp., 247, 250, 311
zimra « *joyau » dans Ar-Zimraphel, Ar-Zimrathôn ; = q. míre, -mir.
Zingil Nom de Ramer pour la planète Vénus, nommée « nuage-brillant ». Peut-être de la même base que zini « femme » plus un suffixe féminin (pour i et l comme voyelle et consonne féminines cf. 427). Voir Gormok. 205
zini « femme » ; pour les déclinaisons voir 437.
zîr « *ami » ou « *amis » ? (< ZIR « aimer, désirer »). L’énoncé « Ainsi la base ZIR « aimer, désirer » produit à la fois zīr et zîr » implique une distinction sémantique entre ces deux formes, peut-être sing. et pl. 423
zīr « *amoureux, ami » (< ZIR « aimer, désirer »), dans an-nimruzīr, Aphanuzîr, Nimruzīr, Pharazīr. Également zîr [Cf. le suffixe q. -ser « ami », sermo « ami » LRW, 385]. fp., 423
zīrān « (le/la) bien-aimé(e), bien-aimé(e) », < ZIR « aimer, désirer ». fp., 247
zôr « écume, pluie » dans Ar-Gimilzôr, Gimilzōr, Imrazôr.
zōrī « garde-malade, nourrice » ; pour les déclinaisons voir 438.

BASES

3U > u- « il ». Voir †?U, †HU. 433—434 n. 7
?IR « unique, seul ». 432
†?U > u- « il ». Voir †3U, †HU. 433—434 n. 7
AK(A)LAB(A) Citée (avec (A)KALBA) comme arrangement standard de racine basique dans les triconsonnantiques. 418
(A)KALBA Citée (avec AK(A)LAB(A)) comme arrangement standard de racine basique dans les triconsonnantiques. 418
AMĀN > Amân, nom de Manwë. 420
ANAK, ANKA < NAKA. 422
ASAD > Asdi, azda. 421
ATLA Citée (avec TAL(A)) comme arrangement standard de racine basique dans les biconsonnantiques. 418
BITH « dire ». 416
DA « préfixe formatif » dans DA-GMIL, DA-KLUB, DA-NKA. 422
DA-GMIL < GIMIL. 422
DA-KLUB < KULUB. 422
DA-NKA < NAKA. 422
DAWAR > dâur « obscurité ». 423
GAIMAL, GĒMIL, GIM’L, GIMAL, GIMĒL, variantes < GIMIL. 425, 434 n. 10
GIMIL > gimil « étoiles, les étoiles du ciel, toutes les étoiles visibles ». 425
GIMILLA, GIMLA, GIMLI, GIMLU, GIMMIL, GIMUL, GMIL variantes < GIMIL. 422, 423, 425
HU > hu- « il ». Voir †?U, †3U. 433—434 n. 7
i Base de la racine pronominale pour « elle ». 435
IGIML, IGMĒL, IGMIL variantes < GIMIL. 422, 425
KALAB « tomber ». 416
KARAB > karab « cheval ». 415
KIRIB « ? ». 415
KIW Par affermissement > kaiw- > kēw, kêu. 424
-KLUB, KUL’B, KULAB, KULBA, KULBI, KULBU, KULIB variantes < KULUB. 422, 423, 425
KULUB > kulub « racines, végétaux comestibles qui sont des racines et non des fruits ». 422, 423, 425, 430
KULUBU Probablement une forme non autorisée < KULUB. 422
KUY > kauy- > kōy, kôi. 424
MINIL « paradis, ciel », apparenté à la « base nimrienne » MENEL. 414
MIYI « petit ». 427
NAK- < NAKA. 422
NAKA « ? ». 422, 423, 430
NAKH « venir, approcher ». 416
NAKI, NAKU < NAKA. 423
NIMIR « briller ». 416
-NKA < NAKA. 422
PA3 > « main ». 416
SAPAD > Sapda. 421
SAPHAD « comprendre ». 416, 421
TAL(A) Citée (avec ATLA) comme arrangement standard de racine basique dans les biconsonnantiques. 418
THĀNI > thāni « royaume ». 420
u Base de la racine pronominale pour « il ». 435
UKLUB, UKULB, UKULBA variantes < KULUB. 422, 425
UKULBU Probablement une forme non autorisée < KULUB. 422
ȲI Flexion pl. 424
ZIR « aimer, désirer ». 423

Abréviations employées

Il nous a paru nécessaire de présenter certaines abréviations non explicitées dans l’article et qui pourraient mettre à mal la compréhension du lecteur qui ne serait pas habitué à la terminologie de ce fanzine. Pour toutes les abréviations communes, vous pouvez vous référer au Système de référence tolkiendil et à la Liste des abréviations et symboles.

  • 1., 2. : fonctions
  • [1], [2] : significations

Voir aussi

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langues/langues_humaines/adunaique/dico-adunaique.txt · Dernière modification: 08/07/2021 13:49 par Elendil
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