Corrigenda du dictionnaire quenya

 Quatre Anneaux
Didier Willis — 1999—2000
Articles de synthèse : Ces articles permettent d’avoir une vue d’ensemble du thème traité mais ils nécessitent une bonne connaissance des principales œuvres de J.R.R. Tolkien.

Édouard Kloczko, Dictionnaire des langues elfiques, volume I, Tamise, 1995.

Cet article regroupe, en en actualisant certaines, les notes précédemment rédigées pour Hiswelókë (fanzine), Premier Feuillet (1999—2000), p. 23—29 et Troisième Feuillet (2000), p. 93—94. Il n’a cependant pas pour ambition de prendre en compte l’ensemble des publications des manuscrits de linguistique elfiques de J.R.R. Tolkien qui ont eu lieu depuis ces dates.

Depuis la parution de ces corrigenda, il convient de noter que la dizaine de volumes encyclopédiques prévue à l’origine n’a jamais vue le jour, à l’exception notable du Dictionnaire des langues des Hobbits, des Nains, des Orques... paru en 2002. Les deux volumes en question sont désormais épuisés et difficiles à trouver. En revanche, Édouard Kloczko a depuis publié une nouvelle mouture de son dictionnaire de quenya sous le titre le Haut-Elfique pour les débutants (Fetjaine, 2012). Ce nouvel ouvrage est beaucoup plus complet sur le plan du vocabulaire, même si son ambition est plus modeste en matière grammaticale.

NIENINQUE […], n. Bot. perce-neige (Galanthus nivalis). — snow-drop (Galanthus nivalis). [Ety/378]
« Cet ouvrage, première pierre de l’Encyclopédie de la Terre du Milieu qui comportera à terme une dizaine de volumes, est le résultat d’une fabuleuse recherche, sans équivalent aujourd’hui en langue française. Le dictionnaire Quenya / Français-Anglais comporte près de 2.000 entrées, inclus la grammaire et les alphabets elfiques. Indispensable pour tous ceux qui sont passionnés par l’œuvre de J. R. R. Tolkien. »

L’introduction parle d’elle-même... Que dire de plus ? Ce livre est bien plus qu’un simple dictionnaire. Chaque mot est suivi de sa phonétique, d’indications étymologiques et d’une référence textuelle. Les exemples du corpus sont analysés en détail et la grammaire est présentée en termes clairs et compréhensibles. Par une approche rigoureuse et méthodique de son sujet, É. Kloczko met « la matière elfique » à la portée de tous. Enfin, le chapitre sur les lettres de Fëanor et la table inédite des chiffres feront la joie des calligraphes en herbe.

Cependant, aucun ouvrage de cette envergure ne saurait être totalement exempt d’erreurs. Celles que j’ai dénichées jusqu’à présent sont regroupées ci-dessous… Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles ne sont pas nombreuses et qu’il s’agit essentiellement de fautes de frappe. Quelques-unes méritent cependant une attention plus détaillée.

Nous poursuivons notre publication de corrigenda du dictionnaire d’Édouard Kloczko, initiée dans Hiswelókë, Premier Feuillet. Cette seconde série de corrections tire notamment partie de deux ouvrages postérieurs au dictionnaire, The Peoples of Middle-earth et le fanzine américain Vinyar Tengwar no 39.

p. 29, entrée andúne : pour le renvoi, lire anaróre (et non ananóre).

p. 31, le mot artano, attesté dans les Contes et Légendes inachevés (« grand artisan, maître artisan »), a été oublié.

p. 31, entrée asea aranion : Édouard Kloczko a mentionné sur un forum public que le premier terme asea dériverait initialement du vanyarin athea, ce dont nous aurions pu nous douter en considérant la survivance d’un /s/ intervocalique et la forme sindarine voisine athelas (pour le changement th > s en ñoldorin, voir l’entrée serinde plus loin dans ce corrigendum). Il s’agirait en fait d’un adjectif, et non d’un nom commun comme cela a parfois été supposé à tort. Là encore, la terminaison -ea, fréquente dans les adjectifs, aurait pu nous mettre sur la voie. Enfin, le sens de ce mot serait « helpful, beneficial, kindly » (secourable, bénéfique). Ces informations sont de seconde main, mais proviendraient in fine de Christopher Tolkien [PE 17, p. 49, 100, 148 ; PE 22, p. 165—166].

p. 36, entrée centa : le sens de ce mot doit être rectifié en « enquête » (au lieu de « communication, transmission ») suite à la publication de l’Ósanwe-kenta dans Vinyar Tengwar no 39. Voir aussi ósanwe-centa, plus loin.

p. 41, entrée chíni : lire Chíni Ilúvataro (et non Chíni Ilúvatoro).

p. 44, entrée elemmíre : pour le renvoi, lire alcarinque (et non alacrinque).

p. 44, entrée Elenna·nóreo : le nominatif est Elenna·nóre (et non Elanna·nóre).

p. 45, entrée envinyata, lire envinyanta (en revanche l’entrée suivante est bien envinyatar).

p. 46, entrée essecenta : rétablir la traduction « enquête sur les noms » (voir centa).

p. 49 et p. 52, le verbe ’hóciri- « couper, découper une portion, en vue de l’avoir ou de l’utiliser » [WJ, p. 366, 368], bien que référencé p. 32 (entrée auciri-), a été oublié.

p. 52, entrée hostaniéva : il faut corriger hostainiéva, avec un /i/ euphonique. Le verbe hosta- se retrouve dans le nom d’un roi de Númenor, Tar-Hostamir. Le corpus présente un cas similaire, hastaina « corrompu » [MR, p. 254]. Il semble donc que l’on puisse généraliser ce phénomène au participe des verbes en -a : harna « blesser », *harnaina « blessé » (la section 55 du dictionnaire indique bien que le participe se forme en -(i)na, mais ne donne que des exemples de bases consonantiques).

p. 62, entrée macar : les autres dérivés de la racine MBAKH sont manca- « commercer » et mancale « commerce ». Tout laisse à penser qu’il faut donc rectifier la graphie *mancar pour ce mot. Les « Addenda & Corrigenda » de Vinyar Tengwar no 45, p. 33, ne permettent pas de résoudre ce point. Il faut en outre ajouter une entrée macar indépendante, avec le sens « épéiste » que l’on rencontre dans le Seigneur des Anneaux dans le nom propre Menelmacar (« l’Epéiste du Ciel », nom elfique de la constellation Orion1) et qui est aussi attesté dans Vinyar Tengwar no 39, p. 11.

p. 71, entrée hypothétique nísima ou nísin : É. Kloczko déduit cette racine du toponyme Nísimaldar (« Les Arbres Parfumés »), mais il semble avoir oublié le mot Nísinen utilisé un peu plus loin dans le même texte et qui contient visiblement la même racine. La seconde proposition *nísin me paraît hautement improbable, car logiquement elle devrait donner **nísinaldar. L’introduction d’un /m/ pourrait éventuellement s’expliquer par une dissimilation, mais nous n’avons à ma connaissance aucun exemple de ce type de mutation ailleurs en quenya. La première proposition *nísima est plus probable (plusieurs autres adjectifs du corpus présentent une terminaison en -ima). On peut aussi y ajouter *níse pour expliquer nísinen, auquel cas le second /i/ serait probablement lié à la formation du nom composé (cf. quelques autres noms comme morilinde, lingwilóce). Dans une précédente version de cette note, je n’avais pas compris la formation de ces adjectifs composés. Je disais donc :

En fait, le corpus présente un mot très semblable : nése (n.) ou nesse (n.) « jeunesse », nessa (adj.) « jeune », nessima (adj.) « juvénile ». Le même principe peut très vraisemblablement être appliqué ici : *níse (n.) « parfum », *nísa (adj.) « parfumé », *nísima (adj.) « odorant ». Notons en outre que nous avons déjà un mot sur ce modèle, nís/nisse « femme ». De là à déduire que dans l’esprit de Tolkien la femme et le parfum sont intimement liés, il n’y a qu’un pas…

En fait, il apparaît que certains adjectifs en /e/ étaient étymologiquement en /i/, et cette voyelle est restituée dans les mots composés (e.g. *liñwi > lingwe, à comparer avec lingwilóce) et à la déclinaison (e.g. *súri > súre, mais súrinen à l’instrumental, ou encore súrisse au locatif). Quant à mon rapprochement (en forme de boutade) entre *níse « parfum » et nís « femme », la survivance d’un /s/ intervocalique tendrait à prouver que la racine était en réalité *níthi (sur le modèle de híse, dérivant de *khíthi, et aussi de nése, sus-cité et dérivant de *neth-). Si la racine avait été **nísi, elle aurait probablement donné **níre (sur le modèle de *mis- > mirima). Sérieusement, il n’y a donc aucun rapport entre *níse « parfumé » et nís/nisse « femme » (lequel dérive de *ndís-se)2).

p. 72, le mot núme « descendre, occident — going down, occident », attesté dans The Letters of J. R. R. Tolkien, lettre no 276, a été oublié3).

p. 73, entrée ñandelle : dans la transcription phonétique, les accents sont indiqués ainsi : [n|andell|e], c’est-à-dire de la même manière que pour ñandele. Dans ce cas cependant, le double /l/ allonge l’avant-dernière syllabe, et l’accentuation devrait donc sans doute être [n|and|elle] en vertu des règles édictées p. 138—139.

p. 76, entrée onyalie : la tentative de traduction « Peuple des Ents » (probablement induite par le terme sindarin Onod, « Ent ») est sans doute erronée. En fait nous ne savons pas clairement ce que signifie ce terme, qui est utilisé par Tolkien en titre d’une note « À propos des Aigles et des Ents », Anaxartaron Onyalie. Plus vraisemblablement, Onyalie Anaxartaron serait « le peuple des enfants des Anaxartar ». Le premier mot viendrait de onya « progéniture » [UT, p. 174] et de lie « peuple » [LRW, p. 369], et serait ainsi formé sur le même principe que d’autres noms de peuples et de races (cf. Eldalie, « Les Elfes »). Anaxartar serait un terme pluriel (ici au génitif, terminaison -on) regroupant Manwe (pour les Aigles) et Yavanna (pour les Ents), très probablement dérivé du valarin. En particulier, les racines valarines *anaskâd et akasân, que l’on retrouve dans mahanaxar et acsan en quenya, évoquent une notion de jugement et de décision, et l’on pourrait donc peut-être interpréter ce terme comme « Les Hauts Juges »4).

p. 78, entrée ósanwe : le sens de ce mot doit être rectifié en « communication, échange de pensée » suite à la publication de l’Ósanwe-kenta dans Vinyar Tengwar no 39 (voir aussi l’entrée suivante).

p. 78, entrée ósanwe-centa : sur la base de la traduction elliptique de ce titre par « Communication of Thought » dans Morgoth’s Ring, les mots ósanwe et centa ont été interprétés incorrectement. Rétablir la traduction « enquête sur la communication de la pensée », suite à la publication de l’Ósanwe-kenta dans Vinyar Tengwar no 39.

p. 86, entrée rucin : cette forme conjuguée n’est pas la première personne de ruchta- « terrifier ». Le radical de ce verbe, s’il fallait le restaurer, serait *ruc- (sur le modèle de tul-, première personne du singulier tulin, p. 95—96). En outre, il faut probablement comprendre que ce verbe se construit avec l’ablatif (« constructed with ‘from’ of the object feared ») — par exemple *rucin ëarello « j’ai peur de la mer ».

p. 86, entrée ruchta- : lire « terrifier, effrayer » pour la traduction française (et non « avoir peur »).

p. 88, entrée serinde : suite à la publication du « Schibboleth de Fëanor » dans The Peoples of Middle-earth, p. 333, nous pouvons maintenant préciser que la forme initiale de ce mot était therinde. Il convient aussi d’ajouter une entrée pour ce mot, p. 98. Comme l’explique le Schibboleth, le changement du th en s fit l’objet de nombreuses controverses parmi les Ñoldor.

p. 94, entrées terchante, termaruva, tercenya : les règles d’accentuation des p. 138—139 ne semblent pas suivies. Dans la transcription phonétique, deux accents majeurs sont indiqués pour terchante [t|erx|ante] et termaruva [t|erm|aruva], mais pas pour tercenya [t|erk|enja]. De deux choses l’une : soit la préposition préfixée ter est proclitique [ter], soit elle porte son propre accent [t|er]. Je penche plutôt pour la première solution, et il faut dans ce cas rectifier [t|erx|ante] et [t|erm|aruva]. Pour le pluriel tercenye, l’accentuation proposée est [t|erkenje] ; je ne comprends pas pourquoi ce n’est pas la même que pour tercenya. (Selon « Les Étymologies », le préfixe tre- n’est pas accentué en vieux noldorin. D’après le Seigneur des Anneaux, l’accentuation du quenya ne diffère pas de celle du sindarin. En outre, l’accent elfique obéit sensiblement aux mêmes règles qu’en grec, et en considérant les préfixes comme proclitiques nous ne ferions donc peut-être pas une grande erreur).

p. 94, entrée tincotéma : l’accent majeur manque sur le second terme de ce mot composé, [t|incot|e:ma].

p. 100, entrée úre : rétablir les diphtongues iu, eu et au dans le texte français (et non ui, oi, ai qui est visiblement une réminiscence de la p. 105, entrée yanta).

p. 110, phrase 26 du corpus : lire Indis i·Ciryamo (et non Cyriamo).

p. 112, phrase 39 du corpus : cette phrase provient de [SD, p. 247]. Le doublon Ilúvatáren est une erreur, ce nom ne figure qu’une seule fois dans le texte original.

p. 117, phrase 24A du corpus : à deux reprises, lire tingahondo (et non tangahondo). Ce mot fut rectifié par Tolkien en tingahonda (nominatif au lieu d’un génitif), puis finalement remplacé par sincahonda dans le Seigneur des Anneaux. Le mot hypothétique *honda « de cœur, au cœur / hearted » figure dans le dictionnaire (sur la base de hón « cœur — heart » attesté dans « Les Étymologies »), ainsi que l’adjectif sincahonda « au cœur de pierre / flinthearted ». En revanche, *sinca « pierre / flint » n’a pas été inclus. Je pense pourtant que ce mot est fiable : le changement tinga > sinca relève d’une démarche logique. En effet, Tolkien a certainement réalisé qu’il existait déjà un mot tinga « vibrer, pincer (une corde) » dans « Les Étymologies », et a alors inventé un autre mot de sonorité voisine. Ce qui nous donne en finale trois mots pour « pierre » : ondo « roche (pierre en tant que matière) », sar « petite pierre ou caillou » et *sinca « pierre ».

p. 117, phrase 39A du corpus : lire « Ar Sauron túle nahamna… » (au lieu de hahamna), « Herunúmen » (au lieu de Hereunúmen), « eari ullier cilyanna Númenóre » (avec les points de suspension). Par ailleurs, Édouard Kloczko a choisi de normaliser l’orthographe de ce fragment (selon les règles qu’il édicte en introduction, e.g. ochtacáre pour ohtakáre). Si l’on veut aller au bout de cette démarche, il faut lire « terchante » (et non terhante).

p. 163, section 45 : tout en bas de la page, lire sindanóriello (et non sidanóriello).

p. 177, section 97 : en dernière ligne, lire utúlie’n (au lieu de utílie’n).

p. 186, section 131 (Mots composés). Il faudrait mentionner dans cette section les mots composés dont le premier terme est un nom en /e/ dont la racine était étymologiquement en /i/. Comme nous l’avons vu plus haut, ce /i/ est restauré en composition : *liñwi > lingwe « poisson », à comparer avec lingwilóce « dragon-poisson ». Il faudrait aussi que le dictionnaire soit plus rigoureux et nous indique si un mot entre dans ce cadre. Il ne le fait pas toujours, et au nombre des oublis on peut compter *níse « parfum », *noire « tombe », híse « brume », are « jour », tindóme « crépuscule étoilé », níte « moite », nengwe « nez », ninque « blanc », ninde « svelte », pore « farine », rince « trépidation », sinde « gris ».

p. 196, section 8 : dans le deuxième paragraphe, lire silme nuquerna (et non silma nuquerna).

p. 197, section 10 : à la fin du premier paragraphe, lire ómatechtar (et non ómatechar).

Mots publiés après la parution du « Dictionnaire des langues elfiques »

Cette liste n'inclut que les mots qui furent publiés avant la publication des présents corrigenda dans Hiswelókë, Premier Feuillet et Troisième Feuillet

Les mots suivants proviennent de J.R.R. Tolkien : Artist & Illustrator, dont la publication est ultérieure au dictionnaire5) :

  •     linque súrisse une plante ressemblant à un roseau, probablement « herbe dans le vent — grass in the wind » (súrisse est le locatif de súre « vent », et linque est un adjectif, « humide — wet »). 
  •     súriquesse une autre plante ressemblant à un roseau, « plume de vent — wind feather » (de súre « vent » et quesse « plume »).

Pour ces deux entrées, voir le corrigendum de la p. 71, entrée hypothétique nísima ou nísin, où est discutée la question des noms étymologiquement en -i.

Enfin, The Peoples of Middle-earth6) est lui aussi postérieur au dictionnaire. Il contient quelques nouveaux mots (liste non exhaustive), et surtout quatre phrases qui nous renseignent sur la conjugaison et sur les pronoms interrogatifs :

  • Manen lambë Quendion ahyanë ? « Comment la langue des Elfes changea-t-elle ? » (p. 396)
  • Mana i·coimas Eldaron ? « Qu’est-ce que le coimas des Eldar ? » (p. 396)
  • Mana i·coimas in·Eldaron ? maquente Elendil. « Qu’est-ce que le coimas des Eldar ? demanda Elendil. » (p. 403)
  • Sin quente Quendingoldo Elendilenna. « Ainsi parla Pengoloð à Elendil. » (p. 401)
  • áya « terreur » (p. 363) 
  • canwa « annonce, ordre » (p. 362) 
  • faila « juste, généreux » (p. 352) 
  • massánie « la donneuse de pain » (p. 404) 
  • rusco « renard » (p. 353) 
  • *stámo « aide, assistant » (< Rómestámo, NUQ ?) (p. 385) 
  • tercáno « héraut » (p. 362) 
  • tyelca « emporté, vif » (p. 353)

Voir aussi sur Tolkiendil

1) Voir l’article de Julien Carbon, « Les étoiles et les Elfes : une interaction ».
2) Je tiens à remercier David Salo pour toutes les précisions qui ont conduit à réviser cette note.
3) The Letters of J. R. R. Tolkien, édité par Humphrey Carpenter, Allen & Unwin, 1981, lettre no 276, p. 361 ; Lettres, traduction française de Delphine Martin et Vincent Ferré, éd. Christian Bourgois, 2005, p. 505.
4) J’ai proposé cette interprétation pour la première fois sur une liste de diffusion aujourd’hui dissoute. Par la suite elle a été longuement débattue sur la mailing-list « Elfling » sur Internet ; elle a ses défenseurs et ses détracteurs…
N.d.É. : La liste de discussion « Elfling » n’existe plus depuis la suppression des groupes de discussion de Yahoo. Son fondateur l’a remplacée par le forum éponyme. Pour une explication alternative de cette expression, on pourra consulter l’article ultérieur de Patrick Wynne, « Anaxartaron Onyalie », initialement publié sur la liste de discussion « Lambeñgolmor », elle aussi disparue. Aucune de ces analyses, à notre connaissance, n’a essayé d’analyser de manière satisfaisante le titre antérieur de l’essai en question, Anaxartamel.
5) W. G. Hammond et C. Scull, J.R.R. Tolkien : Artist & Illustrator, Harper Collins Publishers, 1995.
6) The Peoples of Middle-earth, HarperCollins Publishers, 1996.
 
langues/corrigenda/cr_dictionnaire_langues_elfiques.txt · Dernière modification: 08/03/2022 12:04 par Elendil
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