Les Mondes de Tolkien — Critique

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Par Lucas Zembrzuski, novembre 2020

Cette critique a été écrite à partir de l'ouvrage anglais. La section sur la traduction française se base uniquement sur les aperçus intérieurs de l'ouvrage présents sur les divers sites de vente en ligne, car nous n'avons pas pu obtenir d'exemplaire presse.

Introduction

9782017134343.jpgLes Mondes de Tolkien

Les Mondes de Tolkien est un livre que j’attendais avec impatience depuis l'annonce de sa sortie, au vu de la qualité des travaux de John Garth. Dans son nouvel ouvrage, l’auteur nous propose un voyage à travers les lieux qui ont inspiré Tolkien pour écrire ses œuvres de fiction, notamment le « Silmarillion »1). Le livre est divisé en onze chapitres, chacun traitant d’une thématique importante de l’œuvre de Tolkien : l’Angleterre, les montagnes, les mers et océans, les arbres et forêts, la guerre ou encore l’industrie. Les chapitres sont construits de façon à rattacher les éléments développés à la vie de Tolkien, de façon plus ou moins chronologique. Il est possible de les lire indépendamment et de nombreux renvois de pages aident à naviguer entre les chapitres. Un court appendice conclut le livre.

Parmi les chapitres, on retrouve à la fois une synthèse des connaissances sur le sujet, les réflexions personnelles de l’auteur et une remise en question de certaines suppositions ou affirmations douteuses, voire fausses, que l’on trouve dans certains livres, sur internet et parfois même dans des guides touristiques. Se basant tout d’abord sur les biographies, lettres, interviews de Tolkien et études sur l’auteur, Garth fait le tour des lieux qui l’ont inspiré pour créer ses œuvres : ses récits, poèmes, peintures et langues inventées. Il nous explique l’origine de nombreux lieux imaginaires de Tolkien avec leurs propres noms, leur environnement, leurs constructions comme les auberges, forteresses, tours, jusqu’aux habitations des hobbits. Pour ses recherches, Garth s’est également penché sur des journaux, affiches, prospectus, images publicitaires, livres que Tolkien a probablement consulté au cours de sa vie.

Le livre ne se limite pas à décrire seulement des lieux réels mais plonge dans ceux de l’imaginaire que l’on trouve dans les légendes et les mythes. Le chapitre huit explore ceux se trouvant parfois à la frontière entre les deux : les sites archéologiques.

Enfin, le livre est magnifiquement illustré afin d’appuyer les propos. On trouve, en autres, des photos de diverses époques, des tableaux, des cartes ainsi que des illustrations et peintures, déjà connues, de la main de Tolkien.

Le contenu

Garth commence son livre en rappelant la source d’inspiration majeure de Tolkien lorsqu’il est question de lieux : l'Angleterre, où il vécut. Dès son enfance, il fut profondément touché par l’atmosphère du pays. Né dans l’État Libre d’Orange (maintenant l’Afrique du Sud), Tolkien arriva en Angleterre à l'âge de quatre ans. Il se souviendra toujours de l’émerveillement qu’il ressentit à la découverte de cette terre. Les paysages et l’aura de la campagne étaient le terreau de son imagination, notamment ceux de son enfance dans le petit village de Sarehole. Pendant toute sa vie, il fut transporté par cet environnement rural, avec ses champs et forêts comme le bois du Moseley Bog près de Sarehole ou celui de Roos à l’origine de la Neldoreth : forêt de la rencontre entre Beren et Lúthien en Beleriand. Tolkien ne cacha jamais que son enfance dans les West Midlands lui inspira le Comté et ses habitants dans le Hobbit et le Seigneur des Anneaux.

Les noms des villages du Comté furent inspirés par la simplicité des noms donnés à certains villages réels qui résume une caractéristique particulière ou un emplacement ; par exemple Wootton qui signifie « place près du bois ». C’est également le cas de Hobbiteville. La géographie est également en accord avec la réalité. Tolkien positionna Hobbiteville sur Oxford, avec à l’ouest le village de Brie, dont le nom anglais Bree est tiré de Brill, village situé à l’ouest d’Oxford. C’est également le cas pour des lieux d’établissements comme l’auberge « le Dragon Vert » et le pub « le Cheval Blanc » (nom original de l’auberge du Poney Fringant) d’Oxford. Le Hobbit et le Seigneur des Anneaux ayant été écrits en partie pour divertir son entourage (sa famille et les Inklings), il n’est pas étonnant que Tolkien est intégré au Comté des références aux lieux réels proches de leur quotidien.

Plus tard, les promenades en famille et entre amis à travers les paysages de campagne ainsi que les séjours chez son frère Hilary lui inspirèrent d’autres histoires qu’il inventait pour ses enfants comme Monsieur Merveille et Les Aventures de Tom Bombadil. Dans Le Fermier Gilles de Ham, on retrouve des noms de lieux réels autour d’Oxford : Otmoor, Oakley, Thame, Rollright Stones.

D’autres villes d'Angleterre laissèrent aussi une forte empreinte dans son imagination, comme la très arborée Warwick qui émerveilla Tolkien. Le parc surplombant la colline du château lui inspira la Lothlórien, boisée de ses beaux mellyrn2) issus d’un croisement entre le bouleau et l’orme.

Tout au long du livre, mais particulièrement dans le deuxième chapitre, Grath explore les lieux imaginaires des légendes et mythologies qui fascinèrent Tolkien depuis sa jeunesse et qui lui inspirèrent ses histoire mythologiques. Dans ce chapitre intitulé « Quatre Vents », il nous rappelle l’influence des légendes et traditions culturelles germaniques (Nord), celtiques (Ouest), grecques et latines (Sud) et anglo-saxonnes (Est) dans les œuvres de Tolkien, puis il se penche sur les lieux remarquables de leurs mythologies.

Pour le nord, on retrouve la légende de Sigurd, les sagas islandaises, le Kalevala finnois, Beowulf et aussi les langues tel le vieil anglais, le vieil islandais, le gotique que Tolkien étudia à l’université d’Oxford et pour son propre plaisir. Développant son goût prononcé pour la philologie, il commença à créer des langues inventées puis des histoires inspirées par des mots anciens tel le vieil anglais « earendel ». On considère que Le Voyage d'Éarendel l'Étoile du Soir est son premier poème à l’origine du « Silmarillion ». Dans Le Livre des Contes Perdus, première version de sa mythologie, Tolkien créa la géographie de son monde suivant celle des légendes anglo-saxonnes et scandinaves.

Pour l’ouest, ce sont les légendes du roi Arthur, les histoires du magicien Merlin ou encore la mythologie galloise du Mabinogion qui intéressaient Tolkien. Dès l’enfance, il se passionna pour le gallois qu’il étudia à Oxford et dont il donna des cours en tant que professeur. De plus, cette langue lui inspira l’une de ses plus importantes langues inventées : le sindarin. Un simple exemple d’inspiration est la forêt de Brocéliande, tiré des légendes du roi Arthur, dont il emprunta le nom pour ses écrits (« Broseliand ») avant de le transformer en Beleriand.

Au sud, c’est dans l'Odyssée d'Homère et l’Énéide de Virgile que Tolkien trouva la matière qui inspira ses propres légendes. On y retrouve par exemple le jardin paradisiaque des Hespérides, les nymphes filles d’Atlas, située à la limite occidentale du monde. Dans le Silmarillion, c’est la terre sacrée des Valar, Aman, qui fait office de paradis terrestre.

Et enfin à l’est, Tolkien s’intéressa à la Mésopotamie avec sa mythologie assyrienne ou encore aux légendes d'Alexandre le Grand qui lui inspirèrent l’histoire du dernier roi de Númenor, Ar-Pharazôn.

À travers les chapitres de son livre, Garth développe la connexion entre le « Silmarillion » et l'Angleterre ainsi que son évolution dans la pensée de Tolkien depuis le Livre des Contes Perdus. Écrit au retour de la guerre, celui-ci associait explicitement à cette époque la géographie de sa mythologie avec celle de l’Angleterre, jusqu’à intégrer des villes réelles importantes pour lui, tel que Warwick et Great Haywood. Puis cette idée s'effaça petit à petit sans pour autant disparaître totalement. Le chapitre trois est intéressant car il propose de nombreuses images et des superpositions de cartes : celles des récits de Tolkien avec celles de l’Europe actuelle.

Parmi les thèmes proposés, Garth s’intéresse à la fascination de Tolkien pour les mers et océans. Empreints de merveilleux, ils ont une place fondamentale dans les écrits de Tolkien, et ce depuis le début. Les premiers poèmes et dessins féériques de Tolkien sont en rapport avec la mer et l’océan : La Rigueur de la Mer, Chant-marin d'un jour ancien ou Les Rives de Faërie. Dans la première version de l'Ainulindalë (La Musique des Ainur dans Le Livre des Contes Perdus) l’eau est déjà l’élément qui contient le plus d’échos de la « Musique » : l’histoire du monde et de ses habitants, chantée par les Valar. Dans cette version de sa mythologie, ce ne sont pas via les mémoires des hobbits que les récits sont transmis, mais par le marin Eriol, après les avoir écouté de la bouche des elfes sur l'île de Tol Eressëa (l’Angleterre). Le conte d’Eriol débarquant en Angleterre et découvrant cette terre merveilleuse a certainement pour origine un moment marquant de la vie de Tolkien : son retour de la guerre depuis la France.

Déjà dans le Livre des Contes Perdus, le royaume sacrée de Valinor est géographiquement situé à l’ouest des terres mortelles au-delà de l'océan. D’ailleurs, la première carte de Tolkien pour sa mythologie représente un bateau. Parmi les légendes galloises et les récits arthuriens, Garth propose une forte influence de la saga islandaise de Thorfinn Karlsefni, que Tolkien étudia à Oxford. Le héros est un explorateur à la recherche du Vinland, territoire mystérieux dans l’ouest par-delà l’océan Atlantique, découvert avant lui par les Vikings. Mêlée aux récits mythiques, l'imagination de Tolkien fut touchée par les récits d’explorateurs polaires de la fin du 19ème siècle et début 20ème.

Garth nous rappelle également que presque toutes les visites des côtes anglaises par Tolkien, notamment pendant ses vacances, étaient pour lui l’occasion de dessiner. De plus, ces lieux tels que Cornwell ou Lyme Regis furent sources d’inspiration pour certains de ses poèmes et récits comme Roverandom, La Route Perdue ou Les Archives du Notion Club.

Fendeval (© Ted Nasmith)

Impossible de parler des lieux qui ont inspiré Tolkien sans évoquer son voyage en Suisse. En 1911, Tolkien explora pour la première fois un paysage montagneux grandiose : celui des Alpes. Ces trois semaines de vacances lui laissèrent une forte empreinte que l’on retrouve dans ses écrits, notamment le Hobbit, et peintures lorsqu’il est question de montagnes et vallées. Mais ce n’est pas la seule source d’inspiration qu’il trouva là-bas. Les paysages du trajet pour se rendre en Suisse marquèrent également Tolkien. L’un des fleuves les plus connus de la Terre du Milieu, l’Anduin, ressemble au Rhin dans sa trajectoire et géologie. De plus, les noms anglais et elfique de la rivière qui coule à Fendeval, Loudwater (Bruyandeau en version française) et Bruinen, font écho au nom de la vallée de Lauterbrunnen. Bien sûr, ce voyage n’est pas le seul à lui avoir inspiré les plus beaux pics et rivières de ses récits.

Dans le chapitre dédié au sujet des montagnes, Garth propose aussi des sources d’inspiration pour les volcans tels le Mont Destin. Tolkien était intéressé par les éruptions volcaniques, comme celle de l’Hekla en 1947 dont il conserva une photographie. Dans le Seigneur des Anneaux, Orthanc semble être issue d’une ancienne cheminée volcanique solidifiée après une éruption et découverte par l’érosion du cône. On appelle cette structure un neck. En Islande, on considère que sur le neck de Borgarvirki fut construite une ancienne fortification défensive datant des premières années de la colonisation de l'Islande. La Saga de Heitharvíga évoque les événements de cette légende.

Les deux dernières pages du chapitre traitent des cavernes et des grottes. L’inspiration de Tolkien la plus connue est la Cheddar Gorge qui inspira les cavernes d'Aglarond dans le Seigneur des Anneaux. Encore une fois, Tolkien trouva aussi l’inspiration dans les textes qu’il étudia à Oxford comme une légende de l'île frisonne de Sylt, une inspiration pour les cavernes où résident les elfes tel le palais de Menegroth en Beleriand.

Dans les quatre derniers chapitres de son livre, Garth s’intéresse aux lieux créés ou modifiés par l’Homme. Il traite des ouvrages du passé à travers l’archéologie, les lieux de guerre ou de défense, et ceux utilisés pour l'expansion de l’industrie tels Isengard et le Mordor dans le Seigneur des Anneaux.

Pendant le 19ème et 20ème siècles, de nombreux sites archéologiques mondialement connus furent découverts : le Machu Picchu, la ville de Troie ou le tombeau de Toutankhamon. Tolkien, comme beaucoup de personnes de son époque et de son milieu, était très intéressé par toutes ces révélations. Il était notamment lecteur de la revue scientifique d’archéologie Antiquity. Dans ses récits mythologiques, Tolkien intégra des éléments de cette sorte pour faire ressentir l’atmosphère d’un passé, palpable à la vue des ruines que l’on aperçoit simplement dans le paysage comme celles de l’Angleterre qu’il connaissait bien ; on peut par exemple citer l’Abbaye de Whitby qu’il dessina en 1910. Tout comme on retrouve des sites archéologiques autour d’Oxford tels que les Rollright Stones ou le Cheval blanc d'Uffington, on trouve autour du Comté, les Tertres, la tour d’Elostirion, ou encore les ruines d’Amon Sûl sur la colline de Montauvent.

Les structures datant du Néolithique tel que les trilithons, en forme de la lettre grecque π, faisant office de porte d’entrée dans des tumulus ou cavernes inspirèrent Tolkien : l'entrée des cavernes de Thranduil dans le Hobbit et celle de Nargothrond et des Chemins des Morts, qu’il dessina.

D’autres constructions sont tirées de la réalité comme l’une des villes les plus importantes du Hobbit, Esgaroth, se situant sur un lac. En plus des modèles qu’il vit dans une galerie du Musée National de Suisse, des villages et routes en bois sur lac furent découverts autour de Glastonbury en Angleterre, dont des maquettes étaient exposées à l’Ashmolean d’Oxford.

Enfin, Tolkien dit lui-même qu’il modela l'obsession des Numénoréens pour l’embaumement des corps dans des tombes monumentales sur celle des égyptiens. On décèle également des similitudes entres ces deux civilisations passées dans leur goût à la construction de grandes statues comme celles des Argonath et de Rameses II.

John Garth, auteur de Tolkien et la Grande Guerre, revient sur le thème de la guerre dans son nouvel ouvrage en lui consacrant un chapitre. Il observe les paysages désolés du Seigneur des Anneaux issus des souvenirs de Tolkien sur le front de la Somme : les Marais Morts, la plaine de Gorgoroth en Mordor ou celle d’Anfauglith ravagée par les assauts de Morgoth. Mais l’environnement n’est pas le seul élément à avoir marqué Tolkien. Pendant la guerre, les soldats au front vivaient en communauté dans les tranchés. Ces fossés formant de longs réseaux étaient très bien structurés et organisés. On y trouvait des postes stratégiques servant à l’artillerie, et par endroits, des trous faisant office d’habitats. Ces derniers étaient aménagés pour être confortables et les soldats pouvaient s’y sentir en sécurité. On peut voir ici un parallèle avec les demeures des hobbits ou encore les tunnels des gobelins dans le Hobbit.

Le livre se termine par un court appendice cherchant à remettre en question le lien supposé entre l’anneau de Silvianus et celui de Sauron par des articles de journaux datant de 1929 ; ainsi que l’influence de William Morris sur l’écriture du passage des Marais Morts dans le Seigneur des Anneaux.

Un mot sur la traduction française

La traduction française du livre Les Mondes de Tolkien : Les lieux qui ont inspiré la Terre du Milieu est publiée par Hachette Heroes. C’est Xavier Hanart qui s’occupe de la traduction.

La traduction semble de qualité, fidèle au texte de Garth et agréable à lire. Cependant, lorsqu’il est question des noms en lien avec Tolkien, certains choix sont surprenants. On constate par exemple un mélange entre l’ancienne et la nouvelle traduction du Hobbit et du Seigneur de Anneaux, parfois sur une même page, comme avec l’utilisation de Mirkwood et Grand’Peur, p. 124. Ailleurs, le traducteur préfère la nouvelle traduction pour Hobbiteville, mais l’ancienne pour Ouistrenesse, au lieu d’Occidentale. De plus, on trouve certains titres d’œuvres traduits et d’autres non, indépendamment du fait qu’ils possèdent une traduction officielle en français : les poèmes The Tides, le Lai d’Aotrou et Itroun ou la peinture intitulée La Colline : Hobbiteville-au-bord-de-l’eau alors que son nom « officiel » en français est La Colline : Hobbiteville de l’autre côté de l’Eau (catalogue de l’exposition Tolkien, Voyage en Terre du Milieu). Même le titre Annotated Hobbit de Douglas A. Anderson, bien que traduit en français, est donné en anglais.

Conclusion

Le livre est très riche en informations et fait le tour du sujet en allant au-delà des lieux que l’on s'attend à trouver dans l’ouvrage ; c’est-à-dire seulement les endroits que Tolkien a fréquentés et visités dans sa vie. Il développe les lieux des œuvres d’art, peintures, histoires, contes, légendes, mythes dont Tolkien s’est inspiré, parfois en lien avec les lieux réels. Le livre n’est pas simplement une liste de lieux, mais bien une étude qui analyse les analogies avec les textes de Tolkien. Tous les chapitres sont organisés en parties et/ou sous-parties et le texte va droit au but avec de nombreuses notes renvoyant aux nombreuses sources (avec un astérisque pour celles développant une idée supplémentaire). Lorsque certaines informations sont développées à la fois dans deux chapitres différents, des renvois aux pages concernées sont faits. De plus, le livre est parsemé de nombreux encarts très intéressants, sur fond marron, faisant de courts apartés sur des sujets approfondis ou plus complexes.

Le seul point négatif du livre est que les titres des sous-parties auraient mérité de figurer dans le sommaire. Cela aurait permis de trouver plus facilement la partie du livre traitant une information précise que l’on recherche. Car les titres des sous-parties ne sont pas forcément identifiables rapidement, étant presque de la même taille que le texte, lui-même parfois masqué sur certaines pages par les grandes images. De plus, dans certains chapitres, comme les sous-parties n’ont pas toujours de lien direct entre elles, il n’est pas évident de savoir exactement où ouvrir le livre pour lire toute la partie développant un sujet précis qui nous intéresse. Cependant, ce point est en partie contrebalancé par l’index très fourni : lieux réels et inventés, personnes, personnages, auteurs, œuvres, choses, thématiques.

Au final, je garde un très bon sentiment après la lecture de ce livre que j'aurai l'occasion d'ouvrir à nouveau de nombreuses fois. C’est un livre que je n’hésiterais pas à recommander. Les Mondes de Tolkien est sans doute d’ores et déjà un incontournable, voire Le livre de référence à ouvrir en premier pour quiconque s’intéresse aux lieux comme sources d’inspiration dans les œuvres de Tolkien.

1) Le « Silmarillion » ainsi écrit fait référence à l’ensemble de la mythologie de Tolkien, comprenant les différentes versions successives que l’on trouve dans l'Histoire de la Terre du Milieu. Le Silmarillion fait référence au livre publié en 1977 par Christopher Tolkien.
2) Pluriel de « mallorn ».
 
tolkien/sur-tolkien/critiques/les_mondes_de_tolkien.txt · Dernière modification: 25/11/2020 12:28 par Tikidiki
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